mercredi 23 juillet 2025

Et maintenant dansons !


Puisque nous avons déjà évoqué "Show me love" de Robin S. et "Gypsy woman" de Crystal Waters, il semble logique de rendre hommage au troisième membre de la sainte trinité house du début des années 90, CC Peniston dont le "Finally" est peut-être le chaînon manquant qui permit à la House Music de devenir le genre dominant de cette décennie. 

Et si nous savions que les femmes étaient destinées à dominer le monde, Robin, Crystal et CC vont littéralement atomiser l'univers musical en ce début des années 90, ce que CC va continuer à faire jusqu'à aujourd'hui. Des trois divas, c'est incontestablement celle dont la discographie est la plus impressionnante, ce qui est d'autant plus extraordinaire en découvrant qu'elle fut une reine de la House malgré elle, n'aspirant qu'à chanter du gospel et éventuellement du R' n B'. 

Mais puisqu'en 1991, le son hip était house, elle devint une reine des dancefloors, et fut rappelée vers les pistes de dance dès qu'elle s'écartait du chemin par des DJ's et des producteurs souhaitant travailler avec elle. A l'image du génial Steve Silk Hurley qui en 1999 lui proposait l'immense "He loves me 2". 


C'est presque anecdotique mais "He loves me 2" est sans doute dans le top 10 des morceaux les plus utilisés par nos amies drag queens et autres créatures. Cherchez pour vous en convaincre la performance de Jazell Barbie Royale, vous sauverez au moins 8mn d'une journée potentiellement morose. 

Mais la relation étroite entre les divas house, CC Peniston en particulier et les foules LGBT n'est normalement plus à prouver. C'était en 1994, une scène d'anthologie, dans un film qui soudain montrait que l'Australie, ce ne sont pas que les kangourous et qu'un cœur bat toujours sous les sequins. 

Trois ans après sa sortie, "Finally" allait regrimper dans les charts. Merci qui ? 

1 commentaire:

☆Bruno-Lucas☆ a dit…

Et on annonce une suite à Priscilla...