samedi 24 décembre 2022

Une caresse avant de se quitter...


C'était le 138e numéro de "Soyons-Suave weekend" et ce fut, comme à l'accoutumée, un plaisir. Avec le sentiment bienheureux de la suavitude accomplie, il ne nous reste plus qu'à vous souhaiter de délicieuses fêtes, de tendres embrassades et de charmantes agapes. Et des montagnes de cadeaux, à la condition, évidemment, que vous ayez été très sages cette année. 

En ce qui nous concerne, nous nous préparons à ne recevoir qu'un tout petit paquet, puisque nous n'avons pas été très présents et que 2022 restera l'année où nous avons le moins publié. Ahhh, il est loin le temps des 1700 billets annuels et avec simplement 330 posts, avons-nous, fidèles à la mission que nous nous étions fixés en 2009, rempli le monde de suavité ? 

Mais nous nous disons que nous avons publié, tout de même, parfois par surprise et retrouvant même occasionnellement et le temps d'un été, notre régularité jadis helvétique. Aussi rien n'est perdu. Nous sommes toujours là, survivant jurassique du monde presque disparu des blogs. Et si heureux de pouvoir vous souhaiter à tous un très joyeux Noël. Nous vous embrassons. Et soyez suaves. 


  

Que manger ce midi ?


Un club sandwich en catimini, il ne faudrait pas se ruiner l'appétit. 

Et maintenant dansons !


La touche Brazil sans laquelle un weekend n'est pas totalement suave a une guitare, une avalanche de cuivres et une mélodie qui vous donne l'impression qu'il peut neiger à Rio. Franchement, a-t-on besoin de plus ?  

L'Instant Mode du weekend.



Ne serions-nous pas passés à côté du combo coordonné "Tabliers-rideaux", et potentiellement "nappe" ? 

C'est le weekend : soyons musical !


 


















Puisque vous êtes déjà les heureux propriétaires de la compilation "Suave Noël 2022" (elle est bien, hein ?), il était sans doute un peu redondant pour les MP3 du weekend, spécial réveillon, de vous proposer à nouveau de délicieuses versions de "Mon beau sapin" ou de "White Christmas".

Comme la buche aux marrons et surtout à la ganache montée, les chansons de Noël se doivent d'être très ponctuelles et dégustées avec parcimonie, à moins d'être en possession d'un stock de citrate de bétaïne arrivant bientôt à expiration. 

Choix radical s'il en est, pas la moindre promenade en traineau aujourd'hui et pas l'ombre d'un bois de Rudolph : nos invitées du jour sont de fidèles amies depuis 2011 et ont déjà illuminé nos fêtes de fin d'année. Mais elles ne chantent pas Noël. Suaves visiteurs, c'est le retour des Golddiggers ! 






















Puisque nous l'avons déjà fait le 19 décembre 2011 (et qu'à notre immense surprise, nous venons de découvrir que le lien de téléchargement fonctionne toujours, donc si vous ne l'aviez pas utilisé pour leur somptueux album "We need a little Christmas", dépêchez-vous !) nous n'allons pas vous représenter en détail les Golddiggers sur lesquelles vous pouvez obtenir des renseignements vitaux ici.   

Mais comme nous vous savons aussi et parfois légèrement paresseux, rappelons quelques éléments fondamentaux : les Goldiggers (qui existent toujours sous une forme très ramassées), fut le groupe féminin le plus télégénique de la fin des années 60 et du début des années 70, créé de toute pièce pour accompagner Dean Martin dans son show hebdomadaire sur NBC. 

Composé selon les années de 8 à 13 membres, son succès auprès du public fut tel qu'on lui proposa rapidement d'avoir sa propre émission lors des programmes d'été qui marquaient une pause pour tous les shows réguliers. Les Golddiggers furent pendant 6 ans partout, à la tv, au Vietnam pour soutenir le moral des troupes, dans toutes les conventions imaginables, à Las Vegas et à Londres. Et on comprend pourquoi en n'observant qu'un extrait de ce qui clôturait systématiquement le Dean Martin Show. 


Une fosse à conversation, des coussins, des brushings et des harmonies : les Golddigers ont été assemblées pour nous, cela semble évident. 

Et si vous venez de lever un sourcil interrogatif devant ces jeunes demoiselles en mini jupes accompagnant lascivement un crooner quinquagénaire, sachez que toutes les autobiographies écrites par d'anciennes Golddiggers disent la même chose : Dean était pour elles une vraie figure paternelle et non un libidineux sugardaddy, qui avait l'habitude de leur offrir des albums à colorier quand il sentait qu'elles étaient un peu down. Ce qui pourrait, également, se prêter à analyse mais c'est un autre sujet. 

La saga, car s'en est une, des Golddiggers, pourrait aisément donner lieu à une page de nos suaves heures de l'histoire contemporaine mais il ne sera aujourd'hui question que de musique. Et nous ne serons pas sans reparler des Dingaling Sisters, dérivées des Golddiggers, dont nous avons récemment découvert l'existence. En 1969, les 12 chanteuses originales enregistraient leur premier album et il est quasiment introuvable car jamais réédité. Et cela donnait, entre autre, ceci. 



Franchement ! n'est-ce pas d'une suavité infinie ? Et que dire de ce petit twist donné à cet extrait de la comédie musicale "42nd street", qui justifiait le nom du groupe, hommage aux girls des films des années 30 de Busby Berkeley et qui sera la marque de fabrique des Golddiggers ? 

Voici donc, pour vous, car c'est Noël, le premier album de ces chercheuses d'or qui nous enchantent depuis plus 10 ans et depuis plus de 50 ans pour leurs fans qui ne sont pas décédés. Et l'aventure Golddigers n'est pas achevée puisqu'il existe un troisième et dernier album enregistré en 1971 et que nous n'arrivons pas à localiser. Mais nous ne désespérons pas. 













































Plus qu'un album, une capsule temporelle, que vous dégusterez en suivant les pistes indiquées ci-dessus. 








Et pour télécharger ce dernier cadeau au format zip, vous savez normalement comment faire. 

Mais avant de poursuivre, un café peut-être...


Ah ! Nous sommes donc passés directement passés au lait de poule ? Eh bien d'accord, une petite tasse alors, et il est sans doute inutile de demander sans sucre n'est-ce pas ? Et sans alcool ? Non plus...

Vous n'allez tout de même pas sortir en cheveux ?



Ce n'est pas parce que c'est le weekend qu'il ne faut pas faire un effort. Lady Gaga montre l'exemple et propose l'option "Un Nordmann sinon rien". 

Bienvenue dans "Soyons-Suave Weekend" spécial Noël !



Comme chaque weekend, ou presque, ou vraiment presque, ou vraiment vraiment presque, Soyons-Suave devient "Soyons-Suave Weekend", c'est à dire la même chose mais en plus "fin de semaine", un supplément détente qui vous permettra, sans erreur, d'affirmer que, oui nous sommes samedi, crévindiou nous sommes dimanche.

Et au programme de ce 138e numéro qui nous permettra de patienter jusqu'à la buche : un chapeau, une idée repas, de la mode, des mp3 que vous attendiez sans forcément le savoir, malheureusement, pas de nouvelle page de nos suaves heures de l'Histoire contemporaine mais ce n'est que partie remise (mais là franchement, il faut tuer, plumer, farcir et rôtir le chapon, finir les paquets, retrouver une apparence décente, et tout cela avant 20h...), une touche Brazil et du café. 

De belles histoires, de douces musiques, de chatoyantes couleurs pour vos yeux. C'est le weekend. C'est Noël !  C'est "Soyons-Suave weekend" ! 



mercredi 21 décembre 2022

Pour le plaisir.


 


















Soyons-Suave est heureux de vous offrir du LSD. 

L'Instant Grrr


 

Et maintenant dansons !


Reconnaissons-le, cette version peut entrainer des homicides, ce qui n'est pas du tout dans l'esprit de Noël. 

La photo mystère du mercredi.


 


















Ne nous demandez pas ce qu'il se passe dans cette image, nous n'en avons pas la moindre idée ! 

La question suave du jour : doit-on absolument s'habiller pour Noël ?


























































































Houlala, c'est déjà assez compliqué comme cela Noël, alors franchement, pas de chichi : venez comme vous êtes, mettez-vous à l'aise, ce sera parfait. Le principal est d'être ensemble, non ? 



Mais avant de poursuivre, une retouche maquillage...


 

C'est mercredi : soyons LGBT !

Le mercredi, Soyons-Suave propose une tribune aux minorités opprimées. Et c'est avec fierté que nous vous offrons un roman lesbien, une moustache et une créature. 



Le Brushing du jour.


 


















Parce qu'on n'a jamais assez de hauteur, de laque et d'anglaises, revisitons les plus suaves créations capillaires. Et pour cette mille cinquante quatrième édition, Marsha Hunt présente le modèle intitulé "Un sapin, pourquoi faire ?". 

C'est mercredi !


Mais avant toute chose, saluons comme il se doit un sapin. 

lundi 19 décembre 2022

Pour le plaisir.

Soyons-Suave est heureux de vous offrir une interprétation très enjouée de "Vive le vent". 

17 fois Cécile Cassard ?








Non, 17 fois Cécile Cassard, ce serait trop. Contentons-nous de 7 fois un très joli papier cadeaux, ce sera déjà hautement satisfaisant. 



Cache-cache : saurez-vous retrouver Gloria Swanson dans cette image ?


Gagné ! Elle était derrière la fenêtre ! C'était facile. 

Et maintenant chantons !


Elaine a loupé d'un cheveu la compilation "Suave Noël 2022", mais vraiment d'un cheveu. 

Pendant ce temps, à Hollywood...


Après deux ans d'une correspondance acharnée, Barbara rencontre enfin Pashupati, son correspondant indien, pour lequel elle a préparé une bonne soirée nan au fromage. 

La question suave du jour : est-il logique de confondre Teena Marie et Tania Maria ?



 












Profitant de cette reprise d'activités bienvenue, le service courrier de Soyons-Suave nous transmet depuis la semaine dernière de gros sacs de jute de questions qui étaient depuis de longues semaines sans réponse et sur lesquelles nous allons pouvoir enfin nous pencher. 

Et, surprise, il semblerait que de nombreux visiteurs partagent cette interrogation : Teena Marie et Tania Maria sont-elles la même personne et si non, est-il logique de les prendre l'une pour l'autre ? 

Voilà un dossier à notre portée et qui est, si nous anticipons, assez simple à gérer. 


 








Surnommée la "reine ivoire de la soul" car tout le monde pensait qu'elle était noire alors que pas du tout, Teena Marie fut la sensation funk des années 80, signée par Motown, participant, une première pour une artiste blanche, à l'émission Soul Train et enchaînant les tubes qu'elle composait généralement et produisait même parfois elle-même. Elle fut donc une pionnière, respectée encore aujourd'hui. 

Active jusqu'au début des années 2000, l'arrivée brutale sur son crâne d'un tableau se décrochant du mur alors qu'elle dormait juste en dessous dans une chambre d'hôtel lui causa des troubles à répétition jusqu'à une mort mystérieuse en 2010, en résultant probablement. 

Et si vous n'avez jamais entendu sa voix unique de soprano, voici l'un de ses morceaux de bravoure, le très long et très langoureux "Deja vu", une merveille. 























Née au Brésil, Tania Maria fut repérée par Claude Nougaro qui la ramena dans ses bagages, la présenta à Eddie Barclay qui la signa aussitôt et en fit, dans les années 70, la reine brésilienne des nuits parisiennes. Mais le talent de Maria ne pouvant se contenter de Paris, elle partit pour New York où elle se fit une place dans le monde du jazz puis de la fusion, s'écartant parfois vers la pop. 

Il est probable qu'il n'existe pas un seul festival au monde qui ne la mit pas un jour sur son affiche. Après une trentaine d'albums, elle est toujours bon pied bon oeil et doit savourer d'avoir un jour fait danser la terre entière. C'était en 1983 et cela donnait ceci : 


Récapitulons : nous avons d'un côté une chanteuse, compositrice, productrice américaine décédée qui oeuvrait dans le funk et de l'autre, une chanteuse, compositrice, musicienne brésilienne toujours vivante et toujours très bossa. Donc franchement, même si éventuellement les patronymes peuvent sembler similaires, non, on ne peut pas confondre Teena Marie et Tania Maria. 

Et puis il existe une astuce très simple pour les différencier : la première a vociféré aux côtés de Rick James dans le slow qui tue devançant tous les slows qui tuent de l'histoire de la musique. 


La seconde a appris le brésilien à Sacha Distel. Rien à voir donc. 

Le String de la semaine.

Contrairement aux idées reçues, on peut être suave en string. Chaque lundi, la preuve en image. 



Et cette semaine, notre ami le string résiste tant bien que mal à la tentation de regarder ce qui se cache sous le drap. Mais il sera fidèle à la tradition : chez les ficelles, les cadeaux, c'est le 25 au matin, à la différence des slips qui les ouvrent bêtement le 24 au soir.   

Le Brushing du jour.


Parce qu'on n'a jamais assez de hauteur, de laque et d'anglaises, revisitons les plus suaves créations capillaires. Et pour cette mille cinquante troisième édition, Liz présente le modèle intitulé "Le clicliclicliclicliclic", également appelé dans certains salons, le "Vous pouvez arrêter de bouger la tête, c'est très agaçant".