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lundi 26 mai 2014

17 fois Cécile Cassard ?






































Non, 17 fois Cécile Cassard, ce serait trop. Contentons-nous, entre une Brigitte Bardot grecque, une Mamie Van Dooren belge, une Jeanette MacDonald hongroise, une Marilyn anglaise, une Yma Sumac polonaise et une Jayne Manfield allemande, de 7 fois la preuve que l'Europe a toujours été une terre de mystères et d'incompréhension. 

On a même eu une patineuse norvégienne : quand même ! 


jeudi 9 juin 2011

Entre nous...


Suaves visiteurs, depuis hier nous sommes heureux. La joie est revenue sur nos visages car, oui, nos ordinateurs sont revenus ! On ne réalise finalement l'attachement qui se crée entre l'homme et un circuit intégré que le jour où il nous est enlevé. Nos disques durs nous ont manqués, nous avons rêvé de nos souris, nous étions en manque d'"enregistrer sous". Bien sûr il y eut l'aide précieuse de mademoiselle Lacourge, et de son pc sous windows 97, Mlle lacourge que nous remercierons encore lorsqu'elle sera revenue de chez sa mère mais ce n'était pas la même chose.


Sonnez donc hautbois, résonnez musettes, nos archives nous sont revenues, aussi partageons. Et c'est avec un immense bonheur que nous vous proposons le seul et unique album enregistré en 1958 par Monique Van Vooren, notre héroïne du jour : "Mink in Hi-Fi", dont le titre seul peut provoquer un début d'érection.

12 titres hors de prix en vinyle que nous vous offrons, avec craquements mais de tout notre coeur. C'est beau, c'est suave, c'est Monique.

1. Bed
2. Le rififi
3. My man
4. Sweet T'Jon
5. It's au revoir
6. Casino blues
7. My man is good
8. Les amoureux du Havre
9. Coin de rue
10. La chanson des rues
11. Sheridan Square
12. Call me again

Découvrez la voix de la moins connues des blondes hollywoodiennes mais la seule née à Bruxelles, qui chante en Français, en Anglais et vaguement en créole. C'est même franchement caraïbe sur le très très addictif titre 7. Ah nous vous envions la joie de la découverte ! Et pour ce faire, en format Zip, c'est en dessous.


Pendant ce temps, à Hollywood...



Monique est très contente de sa robe Brushing du jour...

La question du jour : peut-on être suave sans connaître Monique Van Vooren ?



Bien avant "The Muscles from Brussel" c'est à dire Jean-Claude Van Damme, Hollywood avait déjà pu expérimenter les jeux de mots avec la capitale de la Belgique en accueillant dans les années 50 "The Bombshell from Brussel", Monique Van Vooren, notre héroïne du jour. Sachant que certaines voix s'élèvent déjà et demandent en substance : "Qui ?", la question du jour est d'autant plus pertinente et espérons qu'à la fin de votre lecture, vous comprendrez combien votre existence était moins suave avant Monique.

Reconnaissons que nous-mêmes n'étions pas à proprement parler des Vanvoorenophiles jusqu'à ce que Monique ne croise notre chemin de trois façons inoubliables : en inspirant à Robert McGinnis une de ses célèbres pin-up, en posant avec Woody Allen pour la vodka Smirnoff et en vantant les avantages innombrables du port de la perruque dans une série de clichés devenue depuis immortelle.



L'équipe de Soyons-Suave n'étant pas naïve, nous en avons rapidement déduit qu'on ne devenait pas du jour au lendemain porte drapeau d'un alcool de grains et qu'on ne confiait pas à n'importe qui une ligne complète de compléments capillaires. Qui était donc cette femme ?

Monique Van Vooren est née à Bruxelles en 1925 et très vite attirée par les arts, s'est naturellement tournée vers le cinéma qu'elle partit pratiquer en Italie où une blonde de grande taille est toujours appréciée. Après un détour par la France où elle joue face à Eddy Constantine, elle embarque pour Hollywood où l'attend le rôle de ses rêves : la diablesse de "Tarzan et la diablesse". Le roi de la Jungle n'est que Lex Barker, Raymond Burr cabotine suffisamment pour éclipser le reste du casting, peu importe, Monique est à LA.


Il fallait beaucoup de confiance en soi ou une grande dose de naïveté pour imaginer qu'il y avait de la place dans le créneau des blondes physiques dans la deuxième moitié des années 50. Apparaissant fugacement dans un Dean Martin et encore plus rapidement dans "Gigi", Monique comprend qu'elle ne sera jamais une menace pour Jayne, Mamie ou Sheree, et encore moins pour Marilyn. Mais ce n'est pas là une raison pour se décourager.

Monique est pugnace : on ne veut pas d'elle au cinéma, elle sera partout ailleurs. Commence donc une lente et minutieuse invasion de la télévision et du circuit des night-clubs. Car Monique chante et il n'y a pas tant de blondes platines que ça à Las Vegas et Palm Beach. Il faudra une dizaine d'années pour que Monique perfectionne le personnage qui va désormais la définir : une créature spectaculaire, jamais sans bijoux ni fourrure, très avide de célébrité et ne s'en cachant pas et surtout cultivée et préférant la jet-set aux gloires hollywoodiennes. Elle ne le sait pas mais le meilleur reste à venir.


Alors que cela fait presque 20 ans que Monique fait absolument tout ce qu'il est humainement possible pour rester dans la lumière, les années 70 vont enfin lui offrir ce qui lui manque pour ne plus être qu'une blonde de plus : Andy Warhol. La rencontre se fait par l'intermédiaire de Noureev qui va pendant de longues années habiter chez Monique (qui a entre temps épousé un riche industriel et possède un penthouse à Manhattan) à chacune de ses visites à NY.

Monique est toujours spectaculaire, sa dévorante envie d'être célèbre ne peut que séduire Warhol, elle intègre la clique du Studio 54 et une nouvelle vie commence. Monique est désormais pop et in, on la voit donc en polaroid, avec Diane de Furstenberg et toujours à la pointe de la mode.



C'est ainsi que Monique Van Vooren va se retrouver dans le film qui résume à lui seul sa carrière : "Chair pour Frankenstein" de Morrisey, aux côtés de Joe Dallesandro, qui lui administre l'une des plus belles gifles underground du cinéma. Attention impact dans une minute :


Mise à part une apparition dans "Wall street " d'Oliver Stone en 1987, Monique est absente des écrans mais toujours bien vivante sur les scènes des cabarets où elle promène, les mauvaises langues disent le même spectacle, depuis presque 30 ans. Elle est un peu différente physiquement aujourd'hui de ce qu'elle fut et l'âge n'y est pour rien : Monique n'a pas su résister aux petits ajustements chirurgicaux qui prennent de plus en plus d'ampleur à mesure que les anniversaires défilent. Mais elle est toujours là, à 86 ans, enfin pour être exact, elle est là où on l'invite ce qui n'est déjà pas si mal.

Finalement, Monique Van Vooren rend l'existence plus suave car au milieu de tant de destins brisés et de vies détruites par l'appel de la célébrités, elle prouve qu'on peut survivre à tout, avec un panache (qui ne déplairait pas à sa compatriote Mlle Valentine De Luxe) qui force l'admiration. Existe-t-il une seule chose que Monique ne fit pas pour qu'on parle d'elle ? Cela peut sans doute se trouver.

Mais rayons de la liste l’immanquable livre de recettes auquel toute célébrité qui se respecte doit se prêter. Le sien résume tout : il emprunte son titre à "The happy Hooker", biographie de Xaviera Hollander, célèbre proxénète et call-girl hollandaise et on y trouve la recette du Poulet farci à la marijuana, qui faillit la mener en prison. Des amis à dîner ?



Rendons-nous à l'évidence avant qu'elle ne nous quitte : Monique Von Vooren est suave !

Pendant ce temps, à Hollywood...



Monique Van Vooren et Mamie Van Doren rient au fait qu'on les confonde alors que franchement, il n'y a aucune raison...

Le Brushing du jour.


Parce qu'on n'a jamais assez de hauteur, de laque et d'anglaises, revisitons les plus suaves créations capillaires. Et pour cette cent soixante et onzième édition, Monique Van Vooren nous propose non pas un mais cinq modèles intitulés tout simplement "The Moniques". Et cinq ne seront pas de trop : elle est l'héroïne de la journée.

lundi 6 juin 2011

La fin du Quizz de Claire.



Que de frayeurs lors du dernier Quizz, voilà d'ailleurs pourquoi nous avons jugé bon d'intervenir : il s'en est manqué de peu pour que 20100 passe bêtement à côté de la victoire par manque de confiance en lui. Répétons une nouvelle fois ce qui s'est toujours avéré vrai : suivons nos premières impressions et ne multiplions pas les propositions ce qui est une cause sans appel d'élimination !

L'homme perdu dans New-York était bien Joe Dallesandro, portant fièrement le bandana qu'il ne quittera pas de toute la trilogie Flesh/Heat/Trash. 20100 voit donc son nom en noir sur gris sur Soyons-Suave cette semaine et reçoit un conseil amical : vous êtes bon 20100, vous êtes bon parce que vous êtes suave alors de grâce, croyez en votre étoile.


Mises à part quelques apparitions surprenantes d'Andy, Soyons-Suave ne s'est pas montré très "Factory" depuis sa création, voici l'occasion de réparer cet oubli. Et il semblerait que cela fasse plaisir à tout le monde que pour cela, nous nous arrêtions sur la pin-up warholienne par excellence, Joe Dallesandro. Pas de méprise, "pin-up" n'est en rien méprisant sous nos doigts, n'est-ce pas tout bonnement le terme le plus approprié pour qualifier un individu dont le talent a consisté à montrer que la nature était injuste et certains plus favorisés que d'autres ?

Enfance difficile, délinquance, prison (d'où il ressortira avec le fameux tatouage), prostitution, photos érotiques et enfin découverte par Warhol et Morrissey, la vie de Joe est un film dont même les derniers épisodes sont improbables : il est aujourd'hui manager d'un hôtel à Hollywood et est totalement heureux. Joe est aussi simple et humble qu'il fut beau.




Même s'il commença sa "carrière" dans des magazine spécialisés par des clichés ne cachant rien de son anatomie et qui sont à la disposition de tous un peu partout (essayez au choix sur Google "Joe Dallesandro nu", "Joe Dallesando AMG" ou, mais nous ne garantissons rien, "Joe Dallesandro gros machin"), l'égérie d'Andy, années 60 oblige, fut sans contexte l'un des acteurs les plus cadrés au dessus de la taille, pour les diffusions dans la presse grand public en tout cas.

Plus il fut nu et révolutionnaire au cinéma, plus on trouva de suaves subterfuges afin de le rendre acceptable, ce qui en fait un homme résolument Soyons-Suave puisque jamais sans accessoire lorsque représenté en pieds : admirons tous l'utilisation efficace d'un enfant, d'un chandelier ou de Monique Van Vooren (dont nous reparlerons très prochainement) dans les clichés qui suivent :


Si on excepte toujours ses photos frontales et de jeunesse, il y a bien sûr un contre-exemple à tout ceci : la très explicite pochette de l'album "Sticky fingers" des Rolling Stones de 1971, qu'on attribua longtemps à Mick Jagger qui mit lui-même longtemps à démentir qu'il n'en était pas le modèle.

De vilaines rumeurs prétendraient que Joe n'en est pas non plus le sujet ? Balayons tout cela d'un revers de main et d'une descente de fermeture éclair. Personne n'ayant officiellement revendiqué la paternité de cette protubérance, contentons-nous de la légende et observons-en l'envers, l'endroit et l'intérieur :


Découvrant récemment qu'il était possible de commander sur Internet un Joe Dallesandro, nous avons tenu à tester ce service afin de vous éviter d'éventuels désagréments. C'était il y a trois semaines, notre colis est arrivé samedi dernier et nous en sommes très contents. Notre Joe est arrivé parfaitement empaqueté, dans un emballage de protection, sans aucun accident.

Si Internet fait parfois n'importe quoi, il réserve également de suaves surprises. Nous avons passé un excellent week-end.