vendredi 26 juillet 2024

James Caan était l'invité de la semaine...


 


















Oui mais voilà, c'est fini. En tout cas c'était vraiment formidable et encore merci à lui d'avoir accepté de passer ces cinq jours en notre compagnie. 

Mais ne soyons pas tristes puisqu'il sera remplacé, dès lundi, par Denise Fabre. Rien à voir donc. Et inutile de vous dire qu'il y aura du brushing atomique et des yeux de chats. Suave weekend à toutes et à tous et à lundi ! 



Nous sommes vendredi : sortons dîner !


 








Et si en plus le restaurant fait hôtel, soyons fous : restons dormir ! 

Et maintenant chantons !


Normalement, si vous êtes des habitués de nos pages et en particulier de la saga musicale, vous savez que la carrière d'une chanson n'est complète que, lorsqu'en plus de tout ce que vous avez pu écouter, elle peut se vanter d'une version twist, d'un traitement harmonique par, c'est un exemple, un trio vocal féminin et enfin d'une réinterprétation sud-américaine. 

En véritable chanson "Soyons-Suave", "You came a long way from St Louis" peut revendiquer tout cela, et, c'est encore mieux, dans une seule décennie. Puisqu'il faut bien reconnaitre que passée l'année 1968, notre tube va quelque peu sombrer, être même invisible dans les années 70 et à peine ressusciter dans les années 80. Il apparaît occasionnellement depuis les années 2000 mais c'est sans aucune mesure avec ce qu'il a été.

Mais est-ce si grave, lorsqu'on a été chanté par tant de gens si différents, sur des tempos inattendus et parfois improbables, et même par 3 soeurs originaires de Cuba, lancée par Carmen Miranda et reines de Las Vegas dans les années 50 ? 


Grands sages que nous sommes, nous avons cependant, et pour finir, une explication à la relative disparition de "You came a long way from St Louis" après 1968. Cela est extrèmement rare mais il arrive parfois que quelqu'un, sans le savoir, livre la version définitive d'une chanson, celle à côté de laquelle toutes les autres feront pâle figure et qui finalement dissuadera, même les plus téméraires, de se lancer dans l'aventure périlleuse de la reprise. 

Une telle chose est arrivée à "You came a long way from St Louis". Par la seule et l'unique Della Reese. Lors d'un concert qui fort heureusement était enregistré et sortira même en vinyle. La chose est tellement too much qu'elle deviendra un classique pour les drag queen depuis et qu'il n'y a pas un soir où quelque part, dans un club, ne résonne les premières notes de cette version. 

Nous l'avons faite écouter il n'y a pas si longtemps à un de nos voisins agriculteurs... et cette précision est inutile puisque TOUS nos voisins sont agriculteurs. Sa réaction nous a enchantés : "J'ai l'impression d'entendre chanter ma moissonneuse-batteuse !". Et c'est si vrai : rien ne résiste à Della ! 


Puisqu'à présent nous sommes tous épuisés, il ne vous reste plus qu'à télécharger presque tout ce que nous avons pu écouter depuis lundi. 









Et normalement vous savez comment faire. 

Soyons Plastique !


 

Le trio du jour.




 


















Parce qu'à trois, c'est aussi bien qu'à deux, sinon mieux, Soyons-Suave est heureux de vous offrir une relève assurée. 



Pendant ce temps, sur une plage...


James Caan est l'invité de la semaine...


 


















Et il vous dit bonjour ! 

jeudi 25 juillet 2024

James Caan est l'invité de la semaine...


 










Et il vous dit bonsoir, trouvez-moi et à demain ! 

Nous sommes jeudi : sortons dîner !


 


















Et si en plus le restaurant fait hôtel, soyons fous : restons dormir ! 

Et maintenant chantons !


Si nous évoquions hier la grand invasion britannique de 1964, et la folie pour tout ce qui pouvait être british en ce milieu des années 60, et qui fut relativement profitable à "You came a long way from St Louis", il serait évidemment fâcheux de ne pas évoquer qu'au même moment se déroulait une autre révolution, cette fois sur le territoire américain et qui n'allait pas tarder à se répandre à la surface de la planète. 

Grande année décidément que 1964 : au moment où les Beatles mettait un pied aux USA, dans un studio d'enregistrement de Detroit, les Supremes enregistrait sans grand enthousiasme "Where did our love go", sans enthousiasme puisqu'elles héritaient, encore une fois, d'une chanson refusée par d'autres artistes Motown plus célèbres, en l'occurrence ici les Marvelettes.

Après trois années de labeur acharné et de singles qui n'allaient nulle part (n'étaient-elles pas surnommées les "no hits Supremes" ?), enfin le trio voyait le bout du tunnel. "Where did our love go" monta jusqu'à la première place du top 100 et suivirent 4 autres numéro 1 consécutifs, du jamais vu. La Motown était lancée, les artistes noirs enfin bankable et le R'n'B le roi du monde. 


Très très blanche à sa création, dans les années 60, "You came a long way from St Louis" devient blues, soul, un peu rock n'roll et donc très rhythm and blues, ce qui est facilement confirmé par des versions que vont livrer Etta James, Gloria Lynn ou Della Reese mais calmons-nous puisque nous gardons Della pour demain. 

Mais la preuve irréfutable qu'un titre est à présent parvenu à séduire à peu près tout le monde, peu importe ses origines, sa couleur de peau et la puissance de sa glotte est évidemment lorsqu'il entre au catalogue de la Motown, interprété par deux des plus grandes stars du label. 1965 : Marvin Gaye, Mary Wells. C'est l'extase. 

C'est l'été : attention aux soucoupes !


 


















Puisqu'on vous dit qu'on les a vues...

Le trio du jour.






























 


































Parce qu'à trois, c'est aussi bien qu'à deux, sinon mieux, Soyons-Suave est heureux de vous offrir trois partenaires diversement appréciées, dans des films par ailleurs formidables. 







Pendant ce temps, sur une plage...


 

Soyons plastique !


 

James Caan est l'invité de la semaine...

Et il vous dit bonjour !