mercredi 16 juillet 2025

Et maintenant dansons !


Nous vous l'avions annoncé dès le premier jour, impossible d'évoquer la house music sans célébrer Jocelyn Brown, qui, d'après nous en tout cas, restera avec Martha Wash, l'impératrice des dance floor, titre qu'elle possède depuis maintenant plus de 40 ans. 

1984 : Jocelyn écrit et produit son premier single, "Somebody else's guy" et le reste appartient à l'histoire... qui avait en fait débuté un peu plus tôt puisque dès le début des années 70, elle promena sa puissante voix travaillée sous le toit de l'église de son oncle dans diverses formations, avec une telle efficacité qu'elle devint rapidement la choriste la plus demandée du métier. 

On la retrouve ainsi chantant "In the bush" de Musique, faire les choeurs de Change, de Cerrone, elle est l'une des Harlettes de Bette Midler et la voix de tous les tubes d'Inner Life et il y en eut beaucoup. Vous la connaissez peut-être pour son duo avec Incognito sur "Always there", Right Said Fred sur "Don't talk just kiss" ou sa reprise über suave de "No more tears" avec Kym Mazelle. Et puis il y eut ceci en 1985.


"Love's gonna get you" offrira à Jocelyn un de ses nombreux numéros 1 des charts dance aux USA mais fournira surtout la phrase "I got the power" dont Snap fera un tube monstrueux en 1990 et "Why waste your time, you know you're gonna be mine" transformé par Bizarre Inc en "I'm gonna get you".  Une chanson, deux samples, deux hits : bien jouée Jo. (car oui, nous l'appelons Jo". 

Malgré tout, c'est la house qui permettra à notre diva du jour de traverser les décennies et d'être toujours là, en concert d'ailleurs à Aulnay sous Bois le 27 septembre prochain. Et on peut se demander qui ne collabora pas avec Jocelyn, de Cassius aux Ministers de la funk qui sont aussi efficace en studio qu'en live à la télévision néerlandaise, et avec un orchestre symphonique mais on ne sait pas pourquoi. 

Jocelyn, merci. 

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