lundi 30 septembre 2019

Pour le plaisir.


Soyons-Suave est heureux de vous offrir un pâtisson, qui donne étrangement l'impression de ne pas être sympathique du tout. 

Le Quizz de Nina.


































Nous ne savons pas si ils vous avaient manqué mais voici le retour des photos de dos et des chignons bas. Ajoutons des bandeaux le long des joues puisque ce n'est pas totalement visible sur cette capture et potentiellement important. 

Qui donc ramasse ainsi sa chevelure puisque c'est la mode ? Qui donc est la mode, puisque c'est ainsi qu'on peut parler d'elle aujourd'hui ? Indices mercredi en cas de panne. Une seule proposition par réponse et Nina ne joue pas. A vos cellules grises. 

17 fois Cécile Cassard ?








Non, 17 fois Cécile Cassard, ce serait trop. Contentons-nous de 7 fois la preuve que la "lacefront" est la reine des perruques, ce sera déjà hautement satisfaisant. 

Cache-cache : saurez-vous retrouver Anouk Aimée dans cette image ?


































Gagné ! Elle était dans le massif !

Et maintenant chantons !



Et un immense merci à Shoshana et aux Post Modern Jukebox (cela faisait longtemps) qui viennent de nous faire redécouvrir ce que nous considérions comme la pire chanson jamais écrite pour Broadway. 

Pendant ce temps, à Hollywood...


































Norma raffole des danses folkloriques...

La fin du Quizz de rentrée.



































Lundi dernier, le Quizz était de retour sous sa forme non estivale et Nina aussi, Nina, impériale, sans appel et rapide puisqu'il ne lui fallut que 4 minutes pour rendre à Jennifer Jones son identité, malgré ou grâce au bonnet coordonné. Et d'une certaine façon, nous sommes rassurés : les années défilent et pourtant vous tenez bon, suaves visiteurs. Vous êtes toujours là. Soyez-en remerciés. 

Voici donc une nouvelle saison qui commence en beauté, aussi lançons notre première salve de félicitations ainsi qu'une question à la triomphatrice : Nina, vous avez forcément, à un moment donné, hérité d'un sobriquet de notre part mais nous ne savons plus lequel. Impératrice du Quizz ? Tsarine de la photo mystère ? Shahbanou de l'énigme ? En tout cas, les trois vous vont très bien. 



































Sorti en 1946, "Cluny Brown", alias "La folle ingénue", titre français pour une fois fort adéquat, sera le dernier film réalisé par Lubitsch qui sortait d'une crise cardiaque et décédera des mêmes causes l'année d'après, en plein tournage de "La Dame au manteau d'hermine" qui sera achevé par Otto Preminger. 

Evidemment, tout cela, Lubitsch ne le savait pas, voilà pourquoi, sans doute, "Cluny Brown" n'est pas le bouquet final d'une carrière éblouissante mais un film étrange, non seulement dans la filmographie du divin réalisateur mais aussi pour l'époque, une comédie sans réelle intrigue, reposant principalement sur des situations et des dialogues frôlant l'absurde. 

Que les fans découvrant la Lubitsch Touch et n'ayant pas encore eu le plaisir de visionner "La folle ingénue" se rassurent : la chose est très drôle, le casting impeccable et la mise en scène imparable. Et les dialogues absolument stupéfiants, notamment dès que Jennifer Jones / Cluny Brown se met à parler de sa passion pour la plomberie, les tuyaux bouchés et l'extase de parvenir de ses petites mains à enfin libérer la pression. 



















De façon presque plus anecdotique, "Cluny Brown" est le premier film pour lequel David O. Selznick accepta de prêter sa nouvelle protégée, à laquelle il venait de faire signer un contrat d'exclusivité de 7 ans, et qu'il allait épouser dans la foulée. Excellente idée, "Cluny Brown" sera l'une des rares comédies dans la carrière de Jennifer Jones, à laquelle son producteur et désormais époux veillera jalousement, ne choisissant pour elle que des projets ambitieux, pensez "Madame Bovary" par exemple. 

Malgré tout, après des débuts tonitruants (Oscar dès 1943 pour "Bernadette", nominations en pagaille les deux années qui suivirent), on ne peut pas dire que la filmographie de Jennifer Jones soit de celles qui font dire "waow" lorsqu'on les parcourt. 14 films jusqu'à sa retraite en 1974, beaucoup de choses aujourd'hui oubliées ou difficilement regardables. Mais une chute inoubliable d'un ascenseur panoramique dans "La tour infernale" ce qui est déjà ça. 




































Arrêtons-nous pour finir sur un membre du casting 5 étoiles de "Cluny Brown" qui nous a toujours intrigué : Richard Haydn. S'il joue remarquablement dans le film un pharmacien insupportable et réussit le miracle de parvenir à exister face à une Una O'Connor qui a pour tout dialogue des raclements de gorge, quelle carrière tout de même, presque 50 ans de seconds rôles magistraux et finalement peu de place dans les annales du cinéma. 

Alors que quelques détails lancés à la volée nous indiquent clairement que voilà un homme suave sur lequel il serait de bon ton de se pencher un instant. Avant d'être acteur, Richard s'occupait d'une plantation de bananes à la Jamaïque. Jamais marié et sans enfant, il fricota un temps avec Maria Riva, la fille de. Inoubliable Max de "La mélodie du bonheur", il fut la voix du mille pattes d'"Alice au pays des merveilles" de Disney. Alors franchement... 
























Il nous parait juste d'ajouter que Richard Haydn semblait être plutôt drôle et enclin à l'autodérision.  Ce qui, de toute évidence, était aussi le cas de Eleanor Parker, ce qui ne paraissait pas une évidence au départ. Alors que. 

Ne jamais se fier aux apparences. Nous devrions le savoir pourtant ! 


Le String de la semaine.

Contrairement aux idées reçues, on peut être suave en string. Chaque lundi, la preuve en image. 


































Et cette semaine, il est évident que si tu ne viens pas à la ficelle, la ficelle viendra à toi. 

Le Brushing du jour.


































Parce qu'on n'a jamais assez de hauteur, de laque et d'anglaises, revisitons les plus suaves créations capillaires. Et pour cette neuf cent soixante quatorzième édition, Constance Bennett présente le modèle intitulé "Poignée de nems".

C'est lundi !


Mais avant toute chose, saluons un basset hound.

vendredi 27 septembre 2019

Pour le plaisir.


Soyons-Suave est heureux de vous offrir un accessoire que vous ne trouverez pas forcément chez Norauto. 

Connaissez-vous Jean-Michel ?

Impossible d'envisager une fin de semaine sans notre cher ami Jean-Michel, qui chaque vendredi, partage avec nous, et le monde, les plus suaves clichés de son album photos. 


Jean-Michel, 43 ans, est un peu las des dîners en ville. 

Le vendredi, c'est scarabées !

Parce que nous n'avons jamais été réellement convaincus de la suavitude des Fab Four, tentons, chaque vendredi, de remédier à cela en parcourant le monde sans pour autant trop nous éloigner de Liverpool. 



Et s'il y a une chose avec laquelle nous serons tous d'accord, c'est que Dionne's got soul !

Soyons Péplum !

Célébrons la toge, la tunique et même la serviette nouée !

Le trio du vendredi.




































Parce qu'à trois, c'est aussi bien qu'à deux sinon mieux, Soyons-Suave vous propose trois nuages.  

Que lire ce weekend ?






















Le guide Marabout est notre ami. Il sait tellement de choses...

Barbara Stanwyck présente le retour de l'Instant Fourrure.




































C'était le retour de l'Instant Fourrure.

Le Brushing du jour.


































Parce qu'on n'a jamais assez de hauteur, de laque et d'anglaises, revisitons les plus suaves créations capillaires. Et pour cette neuf cent soixante treizième édition, Tony Curtis présente le modèle intitulé "Le Tourbillon". 

mercredi 25 septembre 2019

Pour le plaisir.


































Soyons-Suave est heureux de vous offrir une terrasse hyper sympa.

L'Instant Grrr


Et maintenant chantons !



Puisque, ça y est, Las Vegas c'est terminé, il semblerait que Céline ait décidé de partir à la conquête des discothèques et des campings. Un première dans sa carrière. Rendez-vous l'été prochain pour un petit bilan donc. 

La photo mystère du mercredi.


































Ne nous demandez pas ce qu'il se passe dans cette image, nous n'en avons pas la moindre idée. 

La question suave du jour : que faire de sa vie quand on sera enfin grand ?














Comme personne, enfin nous le supposons, ne l'ignore, la figurine Playmobil fut inventée en Allemagne au début des années 70, ce qui continue de bien faire rire les danois de chez Lego qui ont fêté les 85 ans de leur société il y a peu. Calmons-les cependant en leur rappelant que si on vint à la brique en plastique chez Lego, c'est après que l'usine qui fabriquait à l'origine des jouets en bois eut pris feu.

On vint, de façon plus raisonnée, au plastique chez Playmobil en raison de la crise pétrolière. Enfin on y était déjà. Disons qu'on se mit à fabriquer de petites choses moins onéreuses, quand avant cela, on produisait de gros jouets.  

Un peu moins de 50 ans plus tard, Playmobil et ses sympathiques figurines ont évidemment évolué ce qui n'est pas un mal puisqu'en 1974, le monde semblait un rien étriqué, avec une humanité divisée en trois : les agents municipaux, les indiens et les chevaliers médiévaux. Et lorsque nous parlons d'évolution, c'est assez étourdissant. Illustrations : 




























Désormais, Playmobil s'ouvre au monde et l'enfant peut, dès 4 ans (c'est écrit sur la boite), se rêver en vendeur de Kebab, disc-jockey (s'il est noir), promeneuse de chiens, homme à tout faire (avec ventouse pour canalisations) ou éleveuse de cochons d'Indes, un modèle qui marche très fort au Pérou. 

Nous ne pouvons que saluer cet éventail de possibilités qui fait indubitablement travailler l'imaginaire tout en créant des vocations. Et laissons échapper un léger regret de n'avoir pas connu la collection Special Plus, puisqu'elle n'existait pas lorsque nous nous cherchions un avenir. 

Parce qu'entre nous, nous n'aurions pas hésité une seconde...