Toutes les divas house n'étant pas septuagénaires, célébrons aujourd'hui la presque juvénile Ultra Naté (56 ans, ça va...) qui régna en déesse de la danse incontestée tout au long des 365 jours de l'année 1997 avec "Free", qui reste à ce jour son plus gros succès.
Et il est fort suave que ce soit avec ce titre qu'Ultra mit enfin en orbite sa carrière puisqu'après deux albums sortis chez Warner, elle venait de quitter le label afin d'être... libre et composer, produire et chanter enfin ce qu'elle voulait. Grâce à ses nouveaux amis de chez Strictly Rhythm, elle pouvait retrouver ses racines house que sa précédente maison de disques souhaitait atténuer.
C'est d'ailleurs relativement ironique lorsqu'on écoute les deux premiers albums de miss Naté, qui n'eurent pas un succès renversant et qu'on réalise que la chanteuse est bien une enfant des clubs House de Baltimore, qui à l'orée des années 90, n'avaient rien à envier à ceux de Philadelphie. On l'avait donc signée pour faire danser. On la souhaitait désormais plus accessible. Alors que tout le monde sait que la vie est encore plus bondissante avec un bon remix.
Nous devons bien toujours avoir quelque part deux ou trois albums d'Ultra Naté et surtout de nombreuses éditions "spécial remix" qui donnent souvent l'impression que c'est la même chanson tout en étant quelque chose de complètement différent.
Mais notre amour pour Ultra tient aussi, non seulement à sa voix, étonnante en prestation live, mais surtout à ce soupçon disco qu'elle introduit souvent dans ses compositions, ce qui en fait une des grandes prêtresses de la deep house ou disco house, au choix, avouons que nous nous perdons un peu dans les méandres des sous-genres de la House.
Deux exemples imparables : le très très disco revival "If you could read my mind" avec des copines et surtout le tellement beau qu'on dirait un morceau de Chic pour les Sister Sledge "New kind of medecine". Comme promis la semaine dernière : cet été, on danse !
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