mercredi 7 avril 2021

Pour le plaisir.


 

Soyons-Suave est heureux de vous proposer une alternative, qui plus est délicieuse et digeste. 

L'Instant Grrr



Et maintenant chantons !


Alors que Noël Coward assumait être "Mad about the boy", Johnny Mercer, beaucoup plus hétérosexuel, nous confiait pourtant un surprenant "Love that boy". Evidemment, il est très difficile de savoir s'ils parlaient du même garçon.  Mais peu importe puisqu'il y a les Pied Pipers :)

La photo mystère du mercredi.











Ne nous demandez pas ce qu'il se passe dans cette image, nous n'en avons pas la moindre idée.  

La question suave du jour : les australiens n'ont-ils pas eu un jour un petit problème de ressemblance ?


Si la curiosité vous a fait un jour farfouiller dans le monde merveilleux de l'affiche de films, il n'est pas impossible, après vous être rendu compte qu'à moins de vendre un membre de votre famille, vous ne parviendrez jamais à mettre la main sur un poster original de "Star Wars", que vous soyez tombés sur une chose étonnamment longue et étrangement exécutée : le daybill australien ! 

Information capitale à connaître à ce stade de notre billet : depuis que le cinéma et les affiches existent, chaque pays s'est doté d'un format de poster national. Les affiches françaises traditionnelles font généralement 120 par 160 cm, les américaines 69 par 104 et les belges 35 par 55. Ce sont là les modèles les plus utilisés mais il existe d'autres formats particuliers en fonction des besoins : affichage dans les halls de cinéma, dans le métro, sur les façades. Hollywood produisit par exemple et pour les grandes occasions des monstres faisant 6 mètres par 3 qui peuvent aujourd'hui agréablement orner un plafond.

Bien que faisant partie du Commonwealth, l'Australie s'est vite détournée de l'affiche typique britannique, le British Quad, par ailleurs (mais font-ils seulement une chose comme tout le monde) seule affiche horizontale, pour adopter le longiligne daybill, dont les 33 cm sur 76 de hauteur ressemblent vaguement au modèle américain appelé "insert" et qui propose 35cm par 91. Mais nous savons que tout est plus grand aux USA.



 

















Insert américain



















Daybill australien

L'Australie a donc son affiche fétiche mais ce n'est pas là sa seule particularité puisque, et pour des raisons restées relativement mystérieuses, jusqu'aux années 70, le pays-continent a préféré utiliser la vieille méthode de la lithographie plutôt que la reproduction de photos ou même de graphismes originaux.  

Les daybills australiens peuvent donc tous être considérés comme des œuvres originales, réalisées par des artistes locaux n'ayant pas toujours fait les Beaux-Arts. Illustrations : 


























Charme d'une affiche donnant l'impression d'être un projet d'arts plastiques en grande section de maternelle et joie que les noms figurent sur le poster à des fins d'identification, le daybill australien est un objet si étrange qu'il se prêterait facilement à une idée collection, d'autant qu'il se décline parfois, pour des raisons économiques, en simplement deux couleurs, et là nous touchons du doigt la perfection. 



 


















































Ajoutons à propos de "Duel" qu'utiliser un camion afin de commettre un meurtre n'est pas la chose la plus étrange dans cette affiche. 

Ce n'est donc qu'à partir des années 70 que l'industrie du poster décida qu'il était temps d'envoyer tous les illustrateurs spécialisés en formation longue et imprima, comme le reste du monde, les affiches originales. L'Australie perdit un peu de son identité mais ce n'est pas comme si on s'était décidé à exterminer les kangourous, les koalas ou les aborigènes. 

Il reste cependant 40 ans de production de daybills dessinés, autant dire que le collectionneur éclairé a de quoi s'amuser. Et les daybills se prêtent à un jeu désopilant : cachez le titre et les noms et demandez à vos amis : "Qui c'est ?". Rires assurés ! 

Mais avant de poursuivre, une retouche maquillage...


 

C'est mercredi : soyons LGBT !

Chaque mercredi, Soyons-Suave propose une tribune aux minorités opprimées, puisque la suavitude passe aussi par le respect et la compréhension. Quelqu'un a dit : "Il faut commencer par s'aimer pour pouvoir aimer les autres", ajoutons "Il faut reconnaître la suavité de l'autre avant de s'attaquer à la sienne". 

C'est donc avec fierté que nous vous offrons un roman lesbien, une moustache et un instant transgenre.























































Le Brushing du jour.


 

Parce qu'on n'a jamais assez de hauteur, de laque et d'anglaises, revisitons les plus suaves créations capillaires. Et pour cette mille cinquante et unième édition, Demi Moore présente le modèle intitulé "Le Mikado, c'est rigolo". 

dimanche 4 avril 2021

Une caresse avant de se quitter.

C'était le 132e numéro de "Soyons-Suave Weekend" et ce fut, comme à l'accoutumée, un plaisir. Si nous ne devions nous retrouver désormais que pour les grandes occasions chrétiennes, cela voudrait dire que notre prochaine parution célébrerait l'Ascension, promesse de hauteurs ou les Palmes, pour les plus orthodoxes. 

Résolument éclectique, et œcuménique, promettons-nous d'être de retour bien avant cela, et pourquoi pas dès mercredi. Vraiment ? Mercredi ? Mais c'est un miracle ! Non, c'est le confinement. 

Bonne crise de foie à tous et des bises, évidemment. 



Les très suaves heures de l'Histoire Contemporaine : le jour où il fallut trouver un visage à la margarine.





















Ce n'est pas tant le dimanche pascal qui nous inspire la belle histoire du weekend mais plutôt la célébration d'un anniversaire, d'un centenaire même, à côté duquel vous êtes sans doute passés et que nous fêtons depuis vendredi dernier, Saint, certes, mais sans rapport avec ce qui nous intéresse aujourd'hui. 

Et le aujourd'hui en question se déroule en 1953, alors qu'un épineux problème se pose au sein de l'entreprise Astra, qui depuis 1912, règne presque sans conteste sur le monde merveilleux de la margarine. Et il en a fallu du courage et il en a fallu livrer des bataille, pour parvenir à ce rang de leader français et même européen du faux beurre, qui en cette année 1953 donc, voit ses ventes baisser pour la première fois depuis des années. 





















L'histoire en elle-même de la margarine est une saga comme nous les chérissons, due au génie français et en particulier aux travaux d'un pharmacien de Draguignan Hippolyte Mège-Mouriès dont le nom était déjà auréolé d'une certaine réputation depuis qu'il avait mis au point un traitement contre la syphilis et qui, en 1869, remporta un concours lancé par Napoléon III, désireux de trouver un substitut meilleur marché au beurre et qui se conserverait bien mieux, afin, principalement, d'être utilisé dans l'armée. Mège-Mouriès offrit au monde la margarine. Ce fut le triomphe de sa vie. Dix and plus tard il disparaissait, ruiné et oublié de tous. Enfin presque. 

La lecture de la presse des années 1870-1880 est, au sujet de la margarine, merveilleuse, puisque celle-ci est tantôt présentée comme le cadeau des dieux que plus personne n'espérait, tantôt comme la preuve de l'existence du Malin. Il faut dire que si, au départ, le procédé de Mège-Mouriès est ingénieux : fabriquer une pâte ressemblant au beurre à partir de la fonte et de la récupération des graisses contenues dans les cadavres de bovins, barattée comme du beurre et additionnée d'eau et de crème (en gros hein), rapidement, la perspective de faire fortune grâce à cette invention va tenter tous les fondeurs de France. 

Il existait en effet une riante profession au XIXe dont l'activité consistait à faire fondre la graisse des carcasses animales afin d'en récupérer ce qui allait devenir le suif, principalement utilisé pour l'éclairage, la fabrication de bougies bon marché et dans certains cas afin de lubrifier les moteurs. Tout le monde, ou presque, enfin tous les gens disposant de grands fours et de cadavres de bœufs se mirent donc à fabriquer de la margarine, généralement infame et dangereuse pour la santé. Dès 1871, Mouriès sentit que son invention prenait un mauvais tournant. Il revendit vite son brevet à des Hollandais. Et voilà pourquoi c'est aujourd'hui un Dieu pour qui est un peu nordique. 












Car pendant qu'en France, on se déchirait au Parlement afin de voter des arrêtés empêchant la vente de margarine dans le périmètre des laitiers afin d'éviter toute confusion entre le bon beurre et son méchant ersatz (la chose se reproduira avec la chicorée combattue par l'industrie du café), aux Pays-Bas, mais également en Scandinavie ou en Allemagne, et dans une moindre mesure en Angleterre, on investissait très largement afin de fabriquer une margarine de qualité, hygiénique et sûre, dans des usines high-tech que l'Europe entière venait visiter. Et on dressait des statues à Hippolyte MM.

Et c'est ainsi qu'au tournant du siècle on vit apparaître les premières grosses fortunes venues de l'or jaune, à l'image des fondateurs du groupe Margarine Unie, qui vont peu à peu gonfler en achetant tous les producteurs sérieux de margarine qu'ils croisent sur leur passage, comme en 1929, la sympathique société Astra-Calvé, ce qui nous permet de raccrocher nos wagons. 

Car depuis 1912, dans la charmante bourgade d'Yvetot près de Rouen, Astra Calvé fabrique une margarine de qualité, qui ne redoute que la concurrence de la margarine TIP, produite elle à Malaunay, bourgade moins charmante mais encore plus proche de Rouen. Intégrant le groupe Margarine Unie, Astra bénéficie désormais d'une force commerciale sans pareil. En quelques années, s'en est fini de la margarine Tip, dont les fondateurs, les deux frères Pellerin, ne laisseront dans l'histoire qu'un EPHAD portant le nom de l'ainé à Malaunay et un tableau de Matisse pour le cadet. 
























La belle histoire du weekend prend son allure de croisière lorsqu'en 1930, le groupe Margarine Unie s'associe avec les producteurs de savons britanniques Lever Brothers, pour devenir la société Unilever, première multinationale de l'agro-alimentaire, fusion réalisée pour une raison bête comme chou : arrêter de se disputer les réserves de saindoux utilisées pour le savon comme pour la margarine. 

La margarine Astra est donc désormais dans le giron d'Unilever qui en bonne multinationale qui se respecte, n'apprécie que moyennement le manque de rentabilité de ses filiales. En 1953, on achète clairement moins de margarine, en raison sans doute de la fin des restrictions d'après-guerre et de l'envie de retrouver le bon goût du beurre. Il faut redonner envie aux français de cuisiner aux huiles végétales. Car depuis le début du XXe siècle, la margarine n'est plus composée de graisses animales mais d'extraits hydrogénés de coprah, palme, tournesol, maïs ou arachide.

La campagne de relance de la margarine se réfléchie donc très sérieusement au sein d'Unilever France pour arriver à cette conclusion : créons une émission de cuisine pour ce nouveau média appelé télévision ! D'autant que l'idée est déjà en cours de préparation à l'Ortf qui a embauché un chef haut en couleur : Raymond Oliver. Unilever se tourne alors vers Télé Luxembourg qui accepte le projet avec joie mais qui pour concurrencer l'émission française ? 


 



















Et c'est alors qu'apparaît Françoise Bernard ! Puisque l'Ortf va avoir un chef approchant la cinquantaine et vantant la tradition culinaire française dans la veine d'Escoffier, Télé Luxembourg fait le pari d'une jeune femme d'à peine trente ans, qui va cuisiner pour la femme moderne, sans tablier, une femme qui travaille et n'a donc pas trois heures à consacrer au repas du soir. Mais qui a toujours une plaquette d'Astra dans ses placards. 

A vrai dire, Françoise Bernard n'existe pas. Elle s'appelle Andrée Jonquoy, elle est secrétaire de direction chez Unilever et ne sait pas cuisiner. Mais elle est ce qu'on recherche et en plus, elle est déjà sous contrat. "Andrée Jonquoy" n'étant pas jugé un nom très télévisuel, on regarde du côté des naissances les deux prénoms les plus donnés en 1952. Françoise pour les filles, Bernard pour les garçons. Françoise Bernard est née. On lui adjoint trois chefs étoilés pour lui concocter des recettes et lui apprendre les tours de main et la voilà sous les feux des projecteurs, 30 minutes par semaine et c'est un succès. 

Télévision, radio, magazines : Françoise-Andrée est une telle vendeuse que la margarine Astra repart de plus belle et qu'on l'envisage désormais comme l'atout charme indispensable pour doper les ventes. Seb sort un autocuiseur ? Françoise Bernard devient madame cocotte minute et se charge (enfin son équipe) du livret de recettes l'accompagnant. Moulinex développe sa gamme ? Françoise Bernard est là et avec elle ses dépliants simples et colorés qui donnent tant d'idées à reproduire en cuisine.






















Et à ce stade, on est en droit de s'écrier : "Mais pauvre Andrée, esclave d'une multinationale lui ayant même volé son nom !!!". Calmons-nous et voyons la suite. 

Forcément, on ne devient pas une superstar de l'agro-alimentaire sans attiser l'intérêt des éditeurs de manuels culinaires. Mais ce n'est pas franchement ce qui intéresse Unilever. Hachette est par contre sur les rangs. Françoise Bernard est un nom qui pourrait sans doute vendre des milliers de livres de recettes. 

Parce que la vie est parfois douce et charitable, Unilever vend la marque "Françoise Bernard" à Hachette qui se dépêche de la rendre à la principale intéressée. Il ne reste plus qu'à se mettre au travail, ce que va faire celle qui a même oubliée qu'elle s'appelait un jour Andrée pendant 50 ans. 






















En 10 ans, Françoise Bernard va réussir l'impensable : concurrencer sérieusement la papesse de la cuisine familiale, Ginette Mathiot, dont Albin Michel vend depuis 1932 le "Je sais cuisiner" qui mériterait un billet fleuve ou même un biopic. Mais là, nous ne sommes pas certains que même quatre semaines de confinement suffiraient pour faire le tour de la question, tant la vie de Ginette Mathiot reste un mystère. 

A l'inverse, Françoise Bernard, qui donnait encore des interviews il y a deux ans, ce qui était plus compliquée avec Ginette, disparue en 1998, dut sans doute son succès à son accessibilité et son allure de voisine à qui on va chiper une recette parce qu'elle est trop sympa et fait de formidables avocats cocktails. 

Et il faut croire que la margarine conserve puisque nous fêtions vendredi dernier son centième anniversaire. L'usine Astra d'Yvetot n'existe plus depuis longtemps. Astra, la marque, s'est fondue dans Unilever où elle navigue aux côtés de Maille et de la soupe Royco. Et Saint Hubert, sous pavillon chinois depuis 2017, est depuis des années leader des margarines végétales. Mais Françoise Bernard est toujours là et elle vous salue bien bas. Happy birthday Andrée !




Que manger ce midi ?



Un agneau pascal ? Comme chaque année, un régal !  

Et maintenant chantons !


La touche Brazil sans laquelle un weekend n'est pas totalement suave permet d'aérer Nicole Croisille, ce qu'il est conseillé de faire au moins une fois par an. 

L'Instant mode du weekend.


 Ne serions-nous pas passés à côté du "Treize à la douzaine" ? 

C'est samedi : soyons musical !


 



















Suaves visiteurs, nous avons bien conscience que la fréquence de nos publications est en ce moment totalement ridicule, et cela vient de nous frapper encore plus violemment en découvrant que les MP3 du weekend qui suivent sont en fait prêts depuis le 1er mars 2020 !!! Que s'est-il donc passé pouvant justifier une telle absence qui relève bien plus du coma que de l'évanouissement temporaire ? En tout franchise, nous n'en avons aucune idée. 

Ne cherchons donc pas d'explication à l'inexplicable et réjouissons-nous plutôt de célébrer enfin comme il se doit notre suave ami de presque 20 ans, le délicieux Will Young, alias la glotte miraculeuse du Berkshire, alias celui qui est à l'origine de tout, alias monsieur Radio-Crochet, alias enfin : l'amour, c'est définitivement une chose qui ne se commande pas. 


Petit rappel pour celles et ceux n'ayant qu'un intérêt lointain pour la pop d'outre Manche : il y a 19 ans, un jeune homme de 23 ans remportait à la surprise générale le premier télé-crochet nouvelle génération de la télévision britannique, "Pop Idol", qui allait générer plusieurs dizaines de "Nouvelle Star" dans le monde et par ricochet un nombre encore plus impressionnant de "The Voice" à la surface de nos tubes cathodiques. 

C'est donc en 2002 que Will remportait un joli trophée devant 13 millions de téléspectateurs, un contrat dans une maison de disque qui lui assura une poignée de singles qui se retrouvèrent vite en haut des hit-parade et la place convoitée de "nouvelle idole des adolescentes" dont l'enthousiasme est par définition un peu volage et encore plus lorsque l'objet de votre affection se révèle être définitivement homosexuel. C'était évident : Will ne durerait qu'un été. 

Que faire lorsqu'on est une maison de disque, associée à une énorme société de production et qu'on a brusquement l'impression d'avoir misé sur le mauvais cheval ? Eh bien on improvise, tout en gardant sous le coude les coordonnées de l'abattoir le plus proche, au cas où. Le coming out de Will, à l'aube de son ascension, ne marqua pas la fin de sa carrière, bien au contraire. On trouva même cela très moderne. On se dépêcha donc de lui concocter des chansons dont les pronoms personnels resteraient fort flous. Finalement "il" ou "elle", était-ce si important ? 


C'est sans doute à cette époque que nous avons dû faire la connaissance de monsieur Young, par l'entremise de ses vidéos toujours un peu "étranges" mais surtout de sa voix dont la fréquence doit toucher quelque chose de profond chez nous et n'allez pas voir ici, pour une fois, une de nos célèbres métaphores sexuelles. 

Il y a des choses qu'on ne peut raisonnablement expliquer. Nous parlions en ouverture de ce billet de nos oublis de publication par exemple. Notre attachement à Will Young fait partie du même lot, à la différence qu'aujourd'hui, nous l'assumons, quand il y a encore quelques années, nous l'écoutions presque en secret, avec la même terreur d'être découvert que doit connaître, s'il y en a, un fan de Lorie en 2021. 

Depuis ses débuts, nous avons religieusement acheté tous ses albums, que pour certains nous n'avons pas vraiment écouté mais l'essentiel était d'être là quand même. Nous nous sommes attristés lorsqu'il a traversé une longue période "ballades lacrymales", inquiétés en apprenant diverses addictions et la dépression qui souvent les accompagne, réjouis de ses succès malgré les années et faits d'intenses recherches lorsqu'il a annoncé en 2016 qu'il arrêtait sa carrière musicale. Heureusement, il n'en était rien puisqu'en 2019, il décidait de remettre le slip kangourou à la mode. Et les Village People. 


Si nous ne comprenons toujours pas la grande majorité des ses vidéos (Will danse avec un caddie, Will fait du trapèze, Will erre dans un sauna, Will pratique le concours canin...), finalement ce n'est pas là le principal mais évidemment qu'il continue de sortir des albums bien plus intéressants qu'on pourrait le croire. 

Et s'il est parfois difficile à suivre : il joue la comédie, crée un podcast à succès, publie son autobiographie, défend la cause animale, milite contre le harcèlement homophobe dans les établissements scolaires, devient le porte parole d'une association luttant contre les troubles de l'anxiété, il sera nettement plus simple pour vous, si vous le découvrez aujourd'hui, de suivre son parcours riche et varié grâce au petit florilège que nous vous avons concocté et qui s'écoutera en regardant éventuellement d'élégantes photographies de l'intéressé. Illustrations : 








































Voici donc 13 preuves que Will Young est un jeune homme formidable, qui aime faire danser, ce qui est toujours louable, tout en se révélant être un très décent chanteur de jazz et même une source d'inspiration pour Burt Bacharach (si si). Will swingue, Will groove et Will nous touche toujours. Malgré les années. Ce qui fait finalement de Will et de l'équipe de Soyons-Suave un couple très épanoui. 

1. I Just Want a Lover
2. Cry
3. Jealousy
4. Forever
5. All the songs
6. Save yourself
7. Let it go
8. Leave right now
9. Going my way
10. Grace
11. Changes
12. Easy
13. My love
Bonus track : What's in goodbye (Burt Bacharach)









Et pour télécharger tout ceci au format zip, vous savez comment faire.