dimanche 2 janvier 2022

Une caresse avant de se quitter.


 


















Suaves visiteurs, c'était le 135e numéro de "Soyons-Suave Weekend" et ce fut, comme toujours, un plaisir. 

D'autant que cet épisode nous permet de vous présenter à toutes et à tous nos meilleurs voeux pour cette nouvelle année qui s'annonce... qui s'annonce... alors c'est évident, elle s'annonce, sans doute relativement mystérieuse et certainement synonyme de nouveaux défis. 

Mais tant qu'il y aura dans l'existence des plats en gelée, des chanteuses à glottes, un peu d'imprimés léopard et beaucoup de suavitude, nous survivrons. Donc des bises, des becs et des becots. A très vite. Et le meilleur, évidemment.  

Les très suaves heures de l'Histoire contemporaine : le jour où Eartha Kitt eut une très bonne et une très mauvaise nouvelle.

 

En 1997, Eartha Kitt est en peu nerveuse. Cela n'a absolument rien à voir avec sa carrière de chanteuse ou comédienne. Et à vrai dire, cela fait bien longtemps que miss Kitt n'a plus de questions à se poser concernant la place qu'elle occupe dans le monde du spectacle. Révélation de l'année 1952 au cinéma, chanteuse à succès depuis 4 décennies, impératrice des cabarets et icone gay absolue depuis ses débuts, statut par ailleurs renforcé par une courte mais mémorables phase disco/high energy au débuts des années 80, tout va bien pour elle. 

Et ceci est particulièrement vrai depuis, justement, le double succès de "I love men" et de "Where is my man" dont nous pourrions poster les vidéos simplement pour le plaisir des yeux mais ce qui nous entrainerait bien trop loin de cette nouvelle histoire du weekend. 

En devenant une reine des night-clubs, Eartha, qui était un peu dans les choux au cours des années 70, a rencontré un nouveau public et un nouveau souffle. En 10 ans, elle a chanté Sondheim à Londres, repris le chemin des studios de cinéma. Elle est demandé dans les séries tv à succès et vient de triompher dans "The Nanny". Elle enregistre à nouveau des albums originaux quant on lui concédait simplement jusqu'alors des "greatest hits". Elle est même sollicitée pour être la porte parole de certaines marques de vêtements. Bref à 71 ans, elle a tout pour être sereine. 

















Mais alors quoi ? Pourquoi cette nervosité frôlant les crises d'angoisse que même sa fille Kitt Shapiro, qui s'occupe de la carrière de sa mère depuis une dizaine d'années, ne parvient pas à calmer ? La raison peut sembler un tantinet disproportionnée mais voilà bien des choses qui ne se commandent pas : Eartha vient d'être conviée à parler en tant qu'invitée d'honneur au Benedict Collège de la ville de Columbia, dans l'état de Caroline du Sud et apprenant sa visite, une chaine de télévision lui a proposé d'être le sujet de son émission phare, un tête à tête d'une heure, en direct, consacré aux célébrités locales.

Car Eartha est bien une enfant de Caroline. Elle est même née dans les faubourgs de Columbia où on s'apprête à la célébrer. Le problème est que cela fait 63 ans qu'elle n'y a pas mis les pieds et n'avait pas vraiment l'intention d'y revenir. Autant qu'elle s'en souvienne, ses 8 premières années ont été un cauchemar dont elle a refoulé les plus grandes lignes. Et pour elle, sa vie a véritablement débuté lors de son arrivée à Harlem en 1934. Par conséquent, revenir en Caroline du Sud, pourquoi ? Et finalement pourquoi pas. Et voilà donc Eartha en route vers Columbia. 












Il est évidemment très tenant d'agrémenter ce billet de photographies légèrement nostalgiques ou montrant les charmes de la capitale de la Caroline du Sud mais retenons-nous puisque Eartha n'y vécu jamais et que franchement, cette grosse bourgade, qui comme souvent aux Etats-Unis, n'est pas la plus grande ville de l'état (c'est Charleston et de loin), n'a pas grand chose à voir avec notre histoire. Si ce n'est qu'en 1997, Eartha Kitt y pose ses valises pour quelques jours. 

Il y a donc d'abord cette longue interview à la télévision. Puis, le lendemain, cette conférence qu'elle doit donner au Benedict College, l'un des premiers établissements d'enseignement supérieur destiné aux noirs, fondé en 1870. Car, et c'est là l'une des curiosités de Columbia, capitale d'un état dont l'économie reposa jusqu'en 1865 sur l'esclavage et le commerce du coton, et siège par ailleurs de l'armée des Confédérés pendant la guerre de Sécession, cette ville du sud fut l'une des premières à accueillir des personnes de couleurs au sein de l'équivalent du conseil régional, et ce dès la fin de la guerre. Et à proposer de véritables établissements scolaires pour noirs. 

Et si pour Eartha, son passage à la télévision puis au Benedict College se passent très bien, elle est un peu mal à l'aise dès qu'on l'interroge sur sa vie en Caroline du Sud de sa naissance à son départ pour New York, puisque, comme évoqué plus haut, elle n'en a presque plus aucun souvenir. Et c'est véritablement au bord du malaise qu'elle évoque pour la première fois de sa vie ce qui est bien plus qu'un trou de mémoire : en fait elle ignore littéralement son lieu de naissance. Ainsi que sa véritable date de naissance. Elle doute même que celle qu'elle appelait maman ait été sa véritable mère. Quant à son père, elle n'en connait rien. Du tout. Stupeur générale. 
























D'après ce qu'elle sait, Eartha serait née à North, trou de 200 habitants mais possédant une voie ferrée et un bureau de poste, le 26 janvier 1926. Et habitant nous-mêmes un trou de 200 habitants, mais sans voie ferrée et sans bureau de poste, nous pouvons vous assurer que c'est vraiment très petit. Sa mère, Annie Keith (le Kitt sera un nom de scène) l'aurait eu par accident, peut-être à la suite d'un viol commis par un homme blanc, prétendument le fils du propriétaire d'une plantation. Déjà mère de deux petites filles, madame Keith confia Eartha à une tante éloignée lorsqu'elle rencontra l'amour. Eartha ne la revit que sur son lit de mort deux ans plus tard. 

Comme dans un mauvais conte de fée ou un très bon mélodrame de Pixérécourt, la tante éloignée se révéla une horrible mégère qui se mit à battre Eartha et l'envoya ramasser le coton. A 6 ans, Eartha suait sang et eau dans les champs dans la moiteur du climat subtropical. Jusqu'à ce qu'en 1934, une autre tante éloignée ne se décide à l'accueillir chez elle à Harlem. Et même si cette dernière se révéla avoir également la main leste et le verbe haut, Eartha découvrit à New York la danse et le chant. 

Après une simple audition, elle intégra en 1943 la compagnie de danse de Katherine Dunham. Et la suite est plus limpide puisqu'elle est documentée : tournée en Europe, rencontre à Paris avec Orson Welles, théâtre, cinéma, retour aux USA, disques, célébrité. Et tout cela nous ramène, comme sur tapis roulant, jusqu'en 1997. 

























Comment est-il possible de ne pas assurément connaitre sa date de naissance où le lieu où on a vu le jour ? Puisque dans le cas d'Eartha, le 26 janvier 1926 est une date supposée et la ville de North un choix par défaut. Eartha est peut-être née à Saint Matthews, toujours en Caroline du Sud. Sa première tante éloignée était peut-être une simple voisine. Quant à la seconde qui l'accueillit à New York, pourtant pauvre mais trouvant l'argent pour lui payer un billet de car, n'était-elle pas sa véritable mère et donc sa mère supposée une cousine ? 

On imagine aisément l'émoi des étudiants du Benedict College auxquels Eartha fit cette stupéfiante confession, qui étrangement ne chemina pas vraiment jusqu'à la presse nationale quand cela aurait pu faire de très intéressants gros titres. Son escapade un peu remuante émotionnellement achevée, Eartha rentra à New York et reprit ses activités, notamment une nouvelle tournée des USA dans la comédie musicale "Le Magicien d'Oz". Et de nouvelles apparitions télévisées. Et la préparation d'un nouvel album jazz. La vie quoi. 

A ceci près que quelques mois plus tard, des étudiants de Columbia reprirent contact avec Eartha afin de lui annoncer la chose suivante : choqués et émus par ce qu'ils avaient découvert sur elle, ils s'étaient mis en tête de retrouver l'acte de naissance officiel de la star, ce qu'elle n'était jamais parvenue à faire par manque de temps et d'énergie. Et ils l'avaient localisé. Elle seule, bien entendu, pouvait être autorisée à le consulter, à condition d'en faire la demande officielle auprès d'un juge. Mais c'était possible. Et toutes ses questions allaient enfin pouvoir trouver des réponses. 




















Ce n'est finalement que dans les premières semaines de 1998 qu'Eartha Kitt put enfin, en retournant à Columbia, poser les yeux sur son acte de naissance et savoir enfin quand elle était née, où, et peut-être qui était son père sur lequel elle n'avait comme informations que ces rumeurs d'homme blanc, sans doute riche, abusant sa mère. Elle disposa pour cela de 15 minutes, sous la supervision d'un juge, après quoi le document retournerait dans les archives de Caroline. Et ce qu'elle découvrit entraîna des réactions... mitigées. 

D'abord son lieu de naissance. Le document restait flou : peut-être North, peut-être Saint Matthews. Et à ce titre, les deux villes, sur leurs sites officiels, proclament toujours être chacune la ville de naissance de la chanteuse. Ensuite son père. Et ce fut là sans doute le plus gros choc, puisque son nom figurait bien sur le papier mais avait été biffé d'un énorme trait noir et se trouvait donc totalement illisible, peut-être, supposa Eartha, afin de protéger l'identité du père, donc sans doute blanc, dans une Caroline du Sud en 1926 encore très très conservatrice. 

Mais puisque depuis le titre de ce billet, nous annonçons une bonne nouvelle et qu'une belle histoire du weekend est toujours pleine d'espoir et parfois de joie, le certificat apporta tout de même une légère satisfaction à miss Kitt : elle découvrit en effet qu'elle était née le 17 janvier 1927 et était donc d'un an plus jeune que ce qu'elle pensait. A l'inverse de Doris Day qui apprit en 2017 qu'elle n'avait pas 93 mais 95 ans, des journalistes ayant découvert son acte de naissance quelque part en Ohio. 













En 2008, le jour de Noël, Eartha Kitt décédait des suite d'un cancer. Sa date de naissance rectifiée, on put annoncer que la légende venait de disparaître à l'âge de 81 ans. Et 6 ans plus tard, un journaliste anglais se lançait dans une enquête d'envergure afin d'élucider les nombreuses zones d'ombre entourant toujours les premières années de sa vie. Il proclama même avoir découvert la véritable identité du père d'Eartha, ce que refusa de croire la fille de la chanteuse, qui fit également paraître en 2021 un livre sur la mère.  

Kitt Shapiro évoque dans son ouvrage le drame que fut pour Eartha Kitt de ne rien connaître de son enfance, de son père, ainsi que d'être une enfant métisse en Caroline du Sud dans les années 30. Mais elle conclue en affirmant que c'est précisément ce qui forgea le caractère indomptable de sa mère et son énergie presque inépuisable. 





















Nous pensons, mais ce n'est que notre avis personnel, qu'il n'est pas impossible que tout cela ait joué un rôle évident dans la trajectoire admirable d'Eartha Kitt mais c'est oublier peut-être le formidable moteur que doit être d'avoir été choisi pour devenir une poupée. 

Nous savons par exemple que cela ne nous arrivera jamais et si nous n'étions pas suaves, nous serions à deux doigts de penser que notre vie est un échec. Mais nous sommes suaves. Et nous possédons la poupée Catwoman. Ce qui est finalement une grande consolation. 


Que manger ce midi ?




Un buffet ! C'est complet et c'est parfait, pour bien démarrer ! 

Et maintenant dansons !


La touche Brazil sans laquelle un weekend n'est pas totalement suave nous permet de vous présenter l'un de nos nouveaux amis et le tournant sans doute un peu plus occasionnellement 70's de Soyons-Suave. Musicalement en tout cas. Nouvelle année, nouvelle décennie, finalement cela fait sens. 

L'Instant Mode du weekend.


 


















Ne serions-nous pas passés à côté du retour du poil ? 

C'est le weekend : soyons musical !


Nous savons que nous l'avons déjà évoqué mais préparer de suaves compilations est sans doute l'une de nos activités préférées et composer pour vous les MP3 du weekend un de nos passe-temps favoris. Aussi c'est dans la joie et l'enthousiasme que nous vous proposons afin de débuter l'année, le volume 5 de "Soyons-Suave au cinéma", que nous testons déjà depuis quelques jours et qui semble être approuvé par toutes les oreilles qui ont été bien obligées de l'écouter en boucle.

Mais avant de dévoiler le contenu de ce cinquième opus, précisons à nouveau son principe : exhumer des pépites musicales et cinématographiques, généralement entendues lors du générique de fin ou d'une course poursuite et qui n'eurent que très rarement la chance d'une sortie digne de ce nom. 






































En ce 2 janvier, nous nous tournons vers de charmantes comédies qui hurlent "Nous sommes si légères que vous nous aurez oubliées avant même la fin de l'année", au casting fortement hip et résolument international et qui nous rappellent que dans les années 60, Gina fut une actrice comique aux USA et Virna Lisa une déesse dans tout ce qu'elle orna de présence.

Et si nous pensons parfois à la carrière étrange de Hope Lange, nous avons surtout une pensée émue pour Jane Powell, qui nous quitta dans une certaine indifférence le 16 septembre dernier et qui garda, jusqu'à sa disparition, son frais minois et sa silhouette gracile.  

Elle chante bien sûr dans "The girl most likely", mais ce n'est pas ce qui nous intéresse, alors que le générique interprété par les Hi Lo's sur une composition de Nelson Riddle est nettement plus excitant, tout comme la BO de "Love is a ball" signée Michel Legrand ou celle de "Buona Sera Mrs Campbell" du formidable Riz Ortolani. Ne parlons même pas des premiers pas de John Williams pour "Not with my wife you don't", présents deux fois dans cette compilation car quand on aime, on ne compte jamais. 





























































































Bien que n'ayant pas remporté de prix ou gravi les marches des hit-parades, les pistes de ce 5e numéro de "Soyons-Suave au cinéma" ne rigolent cependant pas et leurs compositeurs sont ce qu'on peut appeler des gens sérieux. Le tandem Evans et Livingston, détenteur de 3 oscars et avec à leur actif le "Que sera sera" de Doris Day pour "L'homme qui en savait trop" firent par exemple ce qu'ils purent pour offrir un disque d'or à Sophia Loren dans "La péniche du bonheur". 

Cela ne fonctionna pas aussi bien qu'ils le souhaitaient et précisons que même Sam Cooke essaya à quatre repise de transformer "Almost in your arms" en disque de platine. Même chose pour Carmen McRae et le générique du formidable "Hôtel", pourtant né de la plume de John Keating qui alignait les tubes pour Petula Clark ou Sammy Davis. 

Et parlant de Jr, on pouvait penser que l'improbable "Sel, poivre et dynamite" et sa BO signée John Dankworth, l'homme qui offrit au monde "Modesty Blaise" allait faire swinguer le box office. Que nenni. Pas plus que le pourtant tube en puissance des Foundations pour le terrible flop que fut le très 70's "Take a girl like you", réflexion sur le consentement entre Hayley Mills, alors 24 ans et très vierge et Oliver Reed, libidineux même lorsqu'il ouvre la porte d'un réfrigérateur. 







































Finalement, notre horizon musical prend un tournant fortement 70's en allant saluer Francis Lai, par deux fois, déjà pour la BO de "The Games" qui permit en 1970 à Charles Aznavour d'incarner un marathonien, et celle de l'adaptation de La Modification de Butor, dont le titre phare est interprété, comment et pourquoi, nous l'ignorons, par notre amie Marian Montgomery dont on ne chantera jamais assez les louanges. 

Au même moment, en Italie, Luis Bacalov faisait swinguer Ann-Margret dans le très curieux "Rebus" mais tout le monde doit payer ses impôts et montrait avec le thème du film "L'Amica" que la bossa n'a pas de frontière. 

Et si vous n'avez jamais vu "The Landlord" ou écouté sa BO signée Al Kooper, dites-vous que vous avez désormais un projet pour cette nouvelle année. Et si les trois noms suivants ne vous décident pas : Pearl Bailey - Norman Jewison - Lee Grant, c'est que vous avez loupé certaines de nos pages. 


Mais le moment n'est-il pas venu de dire "Assez parlé ?". Si nous résumons, nous avons Michel Legrand, Nelson Riddle, Francis Lai ou John Williams, les Hi Lo's et même les Mike Sammes Singers, la voix enchanteresse de Carmen McRae et celle un peu plus transalpine de Sophia Loren. Nous avons du twist, de la bossa, du swingue et du gospel. Et un générique qui s'étend de 1958 à 1970 grâce aux pistes suivantes : 

01 Carmen McRae - This Hotel
02 Michel Legrand - Love Is a Ball
03 Jimmy Roselli - Buona sera Mrs Campbell
04 Johnny Williams - Not With My Wife, You Dont
05 The Foundations - Take A Girl Like You
06 The Staple Singers - Brand New Day
07 L'amica - Luis Bacalov
08 The Mike Sammes Singers - Too Soon To Tell You
09 Francis Lai  Barbara Moore Singers - Warm Summer Rain
10 Marian Montgomery - Change of Heart
11 Ann-Margret & Luis Bacalov -  Take a chance
12 Caroll Burnett Martha Raye John Williams - A Big Beautiful Ball
13 Sammy Davis Jr - Salt and Pepper Pepper and Salt
14 The Hi Lo's - The Girl Most Likely
15 Sam Cooke - Almost In Your Arms
16 Sophia Loren - Almost in Your Arms


Comment ? Vous n'êtes pas en train de cliquer comme des fous alors que pourtant, vous savez comment faire ? 

Mais avant de poursuivre, un café peut-être...


 

Noir, sans sucre et très fort pour nous, merci. Et puis finalement, ne vous embêtez pas, nous allons directement mâchouiller les grains, c'est aussi bien. 

Vous n'allez toute de même pas sortir en cheveux ?



Ce n'est pas parce que c'est le weekend et surtout le début de l'année qu'il ne faut pas faire un effort. Charlene Tilton montre l'exemple et propose l'option : "Tous mes voeux !". 

Bienvenue dans "Soyons-Suave Weekend" !


































Comme chaque weekend, ou presque, ou vraiment presque, ou vraiment vraiment presque, Soyons-Suave devient "Soyons-Suave Weekend", c'est à dire la même chose mais en plus "fin de semaine", un supplément détente qui vous permettra, sans erreur, d'affirmer que, oui nous sommes samedi, crévindiou nous sommes dimanche.


Et au programme de ce 135e numéro qui lance officiellement l'année 2022 : un chapeau, une idée repas, de la mode, des mp3 qui font leur cinéma, une caresse, une nouvelle page de nos suaves heures de l'Histoire contemporaine, une touche Brazil et du café. 

De belles histoires, de douces musiques, de chatoyantes couleurs pour vos yeux. C'est le weekend. C'est "Soyons-Suave weekend" ! Et c'est surtout bonne année !