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vendredi 25 juillet 2025

lundi 19 juin 2017

Le Brushing du jour.


































Parce qu'on n'a jamais assez de hauteur, de laque et d'anglaises, revisitons les plus suaves créations capillaires. Et pour cette huit cent vingtième édition, Carole Lombard présente le modèle intitulé "Filet à provisions". 

lundi 24 mars 2014

Le Brushing du jour.

































Parce qu'on n'a jamais assez de hauteur, de laque et d'anglaises, revisitons les plus suaves créations capillaires. Et pour cette cinq cent quarante septième édition, Carole Lombard présente le modèle intitulé "Ils sont électriques quand même, non ? ". 

dimanche 25 novembre 2012

Les très suaves heures de l'histoire contemporaine : le jour où Travis Banton se vengea.


















Au début des années 30, Hollywood est sans doute l'un des endroits les plus excitants de la planète. Le traumatisme du parlant est passé, la plupart des grands studios ont trouvé leur rythme et la machine à fabriquer des stars est parfaitement huilée : Greta, Marlene, Claudette, Carole ou Joan règnent et cela va durer jusqu'en 1939 et la seconde guerre mondiale. 

Si nous connaissons bien la plupart des étoiles de cette période, certains noms ont un peu moins supporté l'outrage des ans, c'est par exemple le cas pour Nancy Carroll qui en 1931 était l'actrice Paramount recevant le plus grand nombre de lettres d'admirateurs. Surpassant Dietrich ou Mae West en popularité, en 1938 sa carrière cinématographique sera pourtant terminée et survivant sur scène et à la télévision, elle décédera en 1965 à l'âge de 61 ans, laissant derrière elle un peu moins d'une quarantaine de films tournés sur une période de 11 ans. 




















On ne peut que remarquer la cruauté d'un système, capable de faire d'une jeune femme de 27 ans une star (en 1930, Nancy Carroll est nommée pour l'Oscar de la meilleure actrice pour "The Devil's holiday" qu'elle loupe d'un cheveu face à Norma Shearer) et d'une actrice pourtant confirmée de 35 ans un produit périmé (en 1938 elle est cinquième au générique d'une nouillerie avec Deanna Durbin). Huit années pour une telle descente, cela semble un peu rude. 

Mais dans le cas de Nancy Carroll, il semblerait que le système ne soit pas le seul fautif. L'actrice aurait précipité sa propre chute et c'est notre belle histoire du dimanche. 



















Sorte de Clara Bow croisée Constance Bennett, Nancy Carroll va rapidement s'imposer comme une actrice tout terrain, aussi à l'aise dans le mélodrame que la comédie ou la comédie musicale puisqu'elle a fait ses classes à Broadway. Grimpant rapidement les échelons de la célébrité à la Paramount, elle va, dès 1928, avoir droit au traitement royal ce qui signifie alors l'assurance pour ses films de tenues dessinées par le maître du département costume : Travis Banton.

Autre "oublié" de cette époque, Travis Banton fut le premier costumier superstar, parallèlement à Adrian à la MGM c'est à dire dont le nom ne va pas tarder à sortir du générique pour s'imposer dans le monde de la mode. Banton ne fait pas que dessiner des robes, il façonne des images, crée des silhouettes et des personnages. Il sera par exemple le couturier attitré de Carole Lombard ou Claudette Colbert, ne parlons pas de Marlene Dietrich qu'il enveloppera de plumes, de lamé ou habillera d'un smoking dans "Coeurs brûlés/Morocco". 





On oublie souvent que Cléopâtre aimait le vert Granny Smith.

Si l'on se réfère à ce que l'on sait de lui, Banton était extrêmement spirituel, un peu piquant et légèrement alcoolique mais nous y reviendrons. Il avait surtout une bête noire à la Paramount, Nancy Carroll. Cette dernière n'avait pas mis bien longtemps à laisser éclater un caractère quelque peu difficile, se plaignant systématiquement des rôles qu'on lui attribuait, des partenaires qu'on lui allouait et des robes qu'on dessinait pour elle. Les essayages avec elle se terminait généralement en drame : hurlements, menaces et claquements de portes. 

Un pas de trop fut franchi en 1932 lorsque, en plein essayage d'une robe de soirée que Banton avait lui-même brodé d'une multitude de perles en verre, Nancy démontra une fois de plus qu'elle était un peu trop explosive et entreprit de réduire en lambeau la tenue qu'elle avait pourtant sur elle. Banton décida sur le champ que c'était la dernière fois qu'il s'occupait d'elle et au rendez-vous suivant, Nancy eut la désagréable surprise, affront suprême, de se retrouver, non pas face Banton mais à son assistante, une jeune femme qui n'allait pas tarder à se faire un nom : Edith Head.


















On peut imaginer la scène qui suivit : Nancy quitta le département costumes pour se précipiter dans les bureaux de la direction du studio, demandant à celle-ci de punir aussitôt le costumier malotru, agaçant au passage les dirigeants qui la voyaient un peu trop à leur goût. Mais on ne froisse pas, du moins pas encore, une star à la telle popularité. On convoqua donc, autre affront suprême, Banton afin qu'il s'explique, ce qu'il fit de façon relativement machiavélique, précisant qu'il ne pouvait plus habiller Nancy tant elle avait grossi. 

Un actrice difficile, passe, mais une actrice obèse : impossible ! Un mémo fut immédiatement rédigé et envoyé à tous les services de la Paramount, annonçant qu'en raison de sa prise de poids, Nancy Carroll était désormais soumise à un régime draconien. Interdiction donc de la nourrir d'autre chose que de la salade. Nancy n'avait évidemment pas pris un gramme, Banton avait sa revanche, suavement cruelle.

Terminés les fourreaux. 

Carroll, dans l'ombre d'autres pommettes...


































En 1934, la patience de la Paramount était épuisée et on fit signer un nouveau contrat à l'actrice, ne l'engageant que pour un film. L'année d'après, Nancy Carroll partait pour la Columbia où elle tourna 4 films qui marquèrent la fin de sa carrière. 

Banton pour sa part allait découvrir qu'il abritait une couleuvre en son sein. Engagée d'après ses croquis qu'elle avait en fait emprunté à un autre styliste, Edith Head n'entendait pas éternellement rester assistante à la Paramount. Elle commença donc, de façon discrète puis de plus en plus appuyée, à évoquer l'alcoolisme de Banton et à émettre l'idée qu'il affectait son travail. En 1938, au moment de renouveler son contrat, on fit comprendre à Banton qu'il pourrait trouver un autre studio et on nomma à la tête du service costumes Edith Head, qui occupera ce poste jusqu'en 1967.


















Qui sème le vent... disait on ne sait plus qui... Eole peut-être, non ?

lundi 16 mai 2011

Le Brushing du jour.


Parce qu'on n'a jamais assez de hauteur, de laque et d'anglaises, revisitons les plus suaves créations capillaires. Et pour cette cent cinquante quatrième édition, Carole Lombard nous propose un modèle intitulé "Upside Down", également appelé dans certains salons "Boy you turn me".

lundi 22 novembre 2010

La fin du Quizz de Charlus80



Grâce à Charlus80, Fanny Ardant a fait la semaine dernière son entrée sur Soyons-Suave et nous avons, nous-même, été surpris de découvrir qu'elle n'y était jusque là jamais parue. C'était, au passage, bien elle qui était plongée dans un ouvrage si passionnant qu'elle en oubliait le Grand Canal. Et il fallait bien un Vaporetto pour l'aider à transporter une édition si volumineuse.

Que l'adjectif snob ne choque personne, il n'était en rien diffamatoire, et encore moins depuis que Soyons-Suave est référencé, à sa grande surprise, sur BeSnob. Car après tout que découvre-t-on en se penchant sur le plus bel hommage à Ava Gardner que le cinéma français ait produit : une enfance à Monaco, un père officier de cavalerie et un ancêtre théoricien du combat à cheval, des débuts sur scène dans Corneille et Racine et une thèse en relations internationales intitulée "Anarchisme et surréalisme". Si ce n'est pas snob c'est en tout cas fort chic !


Si vous suivez Fanny Ardant depuis toujours, sa présence à Venise ne vous a pas surpris, tant l'actrice entretient depuis toujours une relation particulière avec l'Italie. Formant un fort joli couple à l'écran avec Victorio Gassman, elle se promena également au bras de Marcello et s'enthousiasma tant pour les grandes figures historiques transalpines qu'une association des victimes des Brigades Rouges lui fit un procès après qu'elle ait déclaré que pour elle, le fondateur de la sinistre association était un véritable héros. Elle s'excusa en précisant qu'elle n'est qu'une actrice.

En ce qui concerne son degré de suavitude, il est assez élevé puisqu'elle s'est illustrée fréquemment dans les nombreuses figures imposées auxquelles, suaves visiteurs, vous êtes habitués. En plus de rendre glamour la consommation de nicotine et de goudron, Fanny Ardant a montré un certain goût pour les accessoires improbables sans lesquels une photo reste une photo et non un cliché digne de ce nom : admirons son flegme en compagnie d'une tête de cerf naturalisée, d'un nounours ou de Vincent Perez.




Mais ce qui est le plus remarquable nous permet de revenir à notre photo de départ : son goût pour la littérature. Parfaitement à l'aise dans la catégorie "Jamais sans mon livre", Fanny Ardant, en allant voir ce qui se cache dans les rayonnages du haut, est entrée dans le très fermé club des "Actrices sur une échelle dans une librairie", auxquelles Dsata, de Pictures, rendait hommage récemment. Et cela, c'est parfaitement suave.





jeudi 17 juin 2010

La question suave du jour : est-il suave d'en faire trop ?

Aujourd'hui n'est pas un jour comme les autres puisqu'il y a exactement un an, Soyons-Suave venait au monde, par hasard, sans se douter que 365 jours et 560 posts plus tard, cette petite distraction serait toujours d'actualité.

Cela fait des semaines que l'équipe réfléchit en conférence de rédaction à la meilleure façon de célébrer cet anniversaire : louer Versailles, faire venir Mitzi Gaynor pour un concert privé, nous envoler pour Dubaï et il nous est apparu que si tout cela était malgré tout excitant, ce n'était pas fondamentalement suave. Car n'est-il pas plus logique de VOUS dédier cette journée, suaves visiteurs, qui venez, au gré de votre humeur, vous arrêter un instant chez nous.

Il a donc été unanimement décidé, en cette occasion, de faire, exactement comme d'habitude mais en plus grand, en plus nombreux, en plus suave. Vivons ce 17 juin dans la débauche. Soyons suave.

Et pour commencer, nous sommes heureux de vous offrir deux Joan crawford, trois Lilian Gish, quatre Carole Lombard, six Ginger Rogers et huit Dolores Del Rio.


lundi 1 février 2010

La question suave du jour : la star est-elle une oeuvre d'art ?

Si on se réfère à la scène dans "Une étoile est née" de George Cukor au cours de laquelle les apprentis sorciers du studio qui viennent de la prendre sous contrat, transforment Esther Blodget en Vicky Lester, le travail des maquilleurs, coiffeurs, perruquiers de la grande époque hollywoodienne relevait plus du Compagnon du devoir que de l'esthéticienne de quartier. Et c'était une science de trouver le bon sourcil, imaginer la bouche parfaite ou parfaire un ovale incertain. Mais était-ce de l'art ? Un seul moyen pour le savoir : confronter leurs créations à des Praxiteles et des Rodins ! Alors que les starlettes en devenir posaient avec des parasols et des ballons de plages, les stars, les vraies, rencontraient les musées.






La confrontation permet donc la réponse : la star est bien une oeuvre d'art. Qu'avez-vous donc regardé en premier sur ces clichés ?

lundi 25 janvier 2010

Est-il suave de se lancer dans la plume ?

Pas plus tard que samedi dernier, notre suave amie BBJane, à l'occasion d'une journée particulière, en l'occurence son anniversaire, se demandait ce qu'elle allait bien pouvoir porter de spectaculaire mais chic, de renversant. Car certains jours, on a envie d'être différent, que disons-nous, on a besoin de se sentir unique.

Malheureusement, c'est vers la aussitôt déprimante question : "Mais que vais-je mettre ?" que l'on se tourne, négligeant la beaucoup plus intéressante interrogation : "Mais que pourrais-je mettre de plus ?". Tournons-nous un instant vers nos amis aztèques, navaros et transgenres pour entrevoir un début de solution : la plume ! Ne serait-ce pas ce qu'il nous faut ? N'est-ce pas elle qui les rend... différents ?



Seulement attention, nous parlons bien de la plume de modiste, de la plume professionnelle, pas de la plume paysanne voir faisane que l'on pique distraitement sur son chapeau avant d'aller galloper derrière un renard ! Il est question ici de la plume travaillée, comme savaient le faire avec un savoir-faire inégalé les uniques Soeurs Legroux dans les années 40, qui couvrirent de duvet et d'aigrettes les showrooms de Paris et New York.



La plume donc ! En exemplaire unique ou par bouquets, en grappes tombantes ou envolées légères. Car si l'accessoire est l'ami fidèle du photographe en panne d'inspiration, la plume saura être la complice de la reine d'un jour qui sommeille en chacun(e) de nous. Car elle est belle, elle est légère, elle est suave. Illustrations.


En mode geyser sur Carole Lombard.


En éventail sur Mae West.


Pour agrémenter un turban sur Ursula Andress.


Soulignant les contours de Julie Andrews.


En mode coordonnée sur Claudia Cardinale.


Il n'y a une fois encore qu'Olivia de Havilland qui devra suivre le cours de rattrapage "Puisque nous ne sommes plus en 1625, je n'ai aucune raison de m'habiller comme Milady de Winter".

Car plume ne veut pas dire carnaval.