La touche Brazil, sans laquelle un weekend n'est pas totalement suave, a loupé d'un cheveu notre compilation 2024 mais ce n'était pas une raison pour nous en priver puisque c'est fortement Brazil, grandement suave et férocement Gilberto.
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samedi 21 décembre 2024
samedi 16 décembre 2023
Et maintenant chantons !
La touche Brazil sans laquelle un weekend n'est pas totalement suave a loupé de peu la compilation Noël 2023 mais nous semble parfaite pour une fin de 25 décembre ou un début de 26...
lundi 21 août 2023
Et maintenant dansons !
Suaves visiteurs, pour cette nouvelle semaine et cette nouvelle saga musicale, Soyons-Suave revient à ses racines les plus profondes puisque nous allons nous intéresser à une composition de l'un de nos saints patrons : Henry Mancini. Et il est certain que nous ne serions pas ce que nous sommes si nous n'avions pas, un jour, croisé la route du divin compositeur aux quatre Oscars, aux vingt Grammys, aux quatre-vingt dix albums et arrêtons-nous là avant d'avoir épuisé tous les nombres à notre disposition.
Pendant très longtemps, lorsque d'aventure on nous demandait où nous aimerions bien vivre, nous répondions sans hésiter : "Dans un album d'Henry Mancini". Ce qui nous semblait totalement cohérent puisqu'un album d'Henry Mancini se compose de mélodies imparables, de cordes, de choeurs et d'une touche latine. La maturité aidant, et prenant conscience qu'il est relativement compliqué de vivre dans un 33 tours, il nous semble aujourd'hui tout aussi intéressant de traverser la vraie vie, avec en fond sonore un album d'Henry. Essayez, cela change presque tout.
Dans quelles conditions avons-nous pour la première fois entendu "Mr Lucky" ? Sans doute sur l'album du même nom, à moins que ce ne soit par l'entremise de Sarah Vaughan dont nous reparlerons plus tard dans la semaine. Une chose est certaine : cet achat se fit du bout des doigts. Nous étions jeunes, nous ne connaissions que le thème de "La Panthère rose". Comment savoir si le compositeur était capable d'autres merveilles ? En écoutant un autre album au hasard, qui comme personne ne l'ignore, fait parfois bien les choses. Ce fut donc "Mr Lucky".
En 1959, Henry Mancini commence son envolée vers la voute céleste. Il vient d'entamer sa collaboration magique avec Blake Edwards en composant la musique d'une série intitulée "Peter Gunn" et son travail vient de lui faire gagner le premier Grammy de l'histoire pour la meilleur album de l'année. Le même Blake Edwards lui a demandé de poursuivre l'aventure, cette fois pour un long-métrage cinéma. Ce sera "Diamants sur canapé" et deux Oscars pour Mancini dont celui de la meilleure chanson avec "Moon River".
Mais si nous revenons à "Mr Lucky", il s'agit donc du thème principal de la série "Mr Lucky", diffusée pendant la saison 1959-1960, 35 épisodes racontant les aventures d'un joueur professionnel très très chanceux (d'où le titre) et qui dirige un casino flottant en compagnie de son associé, joué par Ross Martin qui ne savait pas encore qu'il serait condamné à incarner les seconds couteaux toute sa vie, notamment pendant 4 ans aux côtés de Robert Conrad dans "Les Mystères de l'ouest".
La série, rarement rediffusée et qui ne bouleversa pas l'histoire de la télévision, donna cependant naissance à deux albums, "Mr Lucky" et l'encore plus suave "Mr Lucky goes latin", qui contient l'unique "Lujon", qui ne figura jamais dans la série mais deviendra un des thèmes les plus marquants de Mancini.
Et si vous voulez savoir quel intérêt nous pouvions trouver à l'idée de vivre dans un album de Mancini, sachez que lorsque nous écoutons "Mr Lucky goes latin", nous voyons ce qui suit, et qui marque l'entrée officielle (ne hurlez pas) de l'Intelligence Artificielle sur Soyons-Suave. Car ce qui suit n'existe pas. Et c'est bien normal puisque c'est dans notre tête.
Nous allons donc passer la semaine en compagnie de "Mr Lucky", qui va connaître et connait encore une carrière fort respectable, la très suave histoire d'un instrumental qui ne s'attendait certainement pas à être autant repris et détourné.
Et comme nous passons la semaine en compagnie d'Henry M, il faut impérativement des choeurs. Cela tombe bien : les voici.
dimanche 9 juillet 2023
Et maintenant chantons !
La touche Brazil, sans laquelle un weekend n'est pas totalement suave, nous donne furieusement envie de poser la question cruciale : tu veux ou tu veux pas ? Et évidemment, si tu veux pas, j'en ferai pas une maladie...
samedi 8 juillet 2023
Et maintenant dansons !
La touche Brazil sans laquelle un weekend n'est pas totalement suave est tirée de la bande originale introuvable d'un film qu'on ne voit nulle part. Inutile de vous dire que c'est donc totalement exceptionnel, et qu'en plus c'est Percy Faith !
samedi 24 décembre 2022
Et maintenant dansons !
La touche Brazil sans laquelle un weekend n'est pas totalement suave a une guitare, une avalanche de cuivres et une mélodie qui vous donne l'impression qu'il peut neiger à Rio. Franchement, a-t-on besoin de plus ?
samedi 2 juillet 2022
Et maintenant dansons !
La touche Brazil sans laquelle un weekend n'est pas totalement suave nous a toujours fait un peu peur alors que, compositrice, chanteuse et productrice pour Françoise Hardy, elle était sans doute fort sympathique. Et reconnaissons qu'ils furent peu nombreux à décider de s'attaquer aux rimes en "our".
samedi 18 juin 2022
Et maintenant dansons !
La touche Brazil sans laquelle un weekend n'est pas totalement suave nous ramène à un temps où nous trouvions fort suave d'aller siroter des caïpirinhas au Barrio Latino et parfois même de nous trémousser lorsque le son s'y prêtait... Suavement, bien entendu...
dimanche 2 janvier 2022
Et maintenant dansons !
La touche Brazil sans laquelle un weekend n'est pas totalement suave nous permet de vous présenter l'un de nos nouveaux amis et le tournant sans doute un peu plus occasionnellement 70's de Soyons-Suave. Musicalement en tout cas. Nouvelle année, nouvelle décennie, finalement cela fait sens.
dimanche 5 décembre 2021
Et maintenant chantons !
La Touche Brazil sans laquelle un weekend n'est pas totalement suave est un classique absolu et pourtant elle ne se trouve pas sur notre compilation "Suave Noel 2021". Pour la simple raison qu'elle figurait sur celle de 2013 et que nous n'aimons pas nous répéter. 2013 ? Déjà ? Oui, déjà ! Le temps passe, c'est fou.
jeudi 22 juillet 2021
Et maintenant chantons !
Le monde ne parlant encore portugais dans sa totalité au début des années 60 (et toujours pas d'après nos sources bien informées), il était inévitable que "Chove Chuva" de Jorge Ben, notre chanson de la semaine, tente de s'exprimer dans d'autres dialectes. Et cela va se faire, si on ne s'en tient dans un premier temps qu'à l'anglais, avec un peu de confusion.
Chanteur folk américain au nom pourtant fortement bolchevique, Alex Hassilev va connaître un immense succès comme membre fondateur du groupe les Limeliters dont nous pouvons dégager deux particularités : un goût prononcé pour les harmonies serrées et une fâcheuse tendance à se séparer... pour mieux se reformer.
C'est au cours d'une de ces séparations d'avec le reste des Limeliters qu'Alex va entendre "Chove chuva", en tomber amoureux et décider d'en écrire la version en anglais. Ce sera "Listen to the rain" et cela sort en 1965 chez tous les disquaires.
Alors que les paroles de "Listen to the rain" ne sont pas plus bêtes qu'autre chose et que le thème est respecté : la pluie, en 1966, un parolier, qui travaille régulièrement avec Sergio Mendes, Norman Gimbel, auteur par ailleurs de "Killing me softly" et des lyrics de "Summer samba" et "The girl from Ipanema", propose une nouvelle version de Chove Chuva" qui va devenir "Constant rain".
Et c'est cette version qui va faire le tour du monde avec Sergio Mendes et affoler les messieurs lorsqu'elle est enregistrée en 1967 par Vikki Carr, quelques mois à peine avant que ne sorte ce qui reste son plus grand triomphe, "It must be him", merci Gilbert Bécaud, qu'on ne peut écouter sans penser à "Moonstruck"... enfin nous, nous ne le pouvons pas.
Beaucoup moins polémique et sujet à conversation : "Moi je préfère écouter la pluie... ben moi je préfère quand elle est continue...", la version suédoise des Gimmicks, alias les Sergio Mendes du Grand Nord mettra tout le monde d'accord puisque personne ne la comprendra, sauf évidemment en Scandinavie. L'occasion de nous rappeler qu'avant ABBA, il y eut un groupe suédois à la carrière internationale et qui en plus aimait la bossa.
mercredi 21 juillet 2021
Et maintenant dansons !
Comme vous le savez depuis lundi, nous passons la semaine en compagnie de la chanson "Chove chuva", composée et interprétée par Jorge Ben en 1963 et que Sergio Mendes promènera à travers le monde à partir de 1966 sous le titre "Constant rain" mais de ce petit changement linguistique, nous reparlerons demain.
"Chuve chuva" ressemble à beaucoup de bossa nova du début des années 60 : un rien mélancolique, férocement harmonieuse et finalement malheureuse : n'est-il pas question dans ce titre d'une pluie qui ne s'arrête pas et délave l'histoire d'amour de celui ou celle qui la chante ? Et qui prie pour que la pluie s'arrête ? Un peu comme nous la semaine dernière et sans doute nous encore la semaine prochaine ?
Aucun sentiment négatif ne résistant à l'orgue, c'est en 1964 que le pape de l'Hammond, Walter Wanderley, ajouta "Chove chuva" à son répertoire, dans une version évidemment instrumentale et fortement venteuse (les tuyaux). Comme toujours avec Walter, ce fut fort suave. Nous rappelons d'ailleurs qu'un CD du maître, si possible enregistré entre 1962 et 1966 est obligatoire dans toute discothèque qui se respecte.
Tout autant essentiel... enfin peut-être un peu moins essentiel... enfin c'est vous qui voyez, "Chove chuva" ne résista pas, après le pape brésilien de l'orgue Hammond, au roi tout autant brésilien de la harpe, le méconnu, sauf dans le milieu fermé de la corde pincée, Jesse Pessoa, qui semble encore actif, d'après les quelques informations que nous sommes parvenus à trouver et qui en 1980 était férocement bossa.
Depuis Jesse s'est diversifié ("Titanic" à la harpe, soudain comme une évidence) mais demeure d'une constance admirable. On doit féliciter quelqu'un qui propose la même pochette depuis 30 ans. En même temps, que faire d'original avec une harpe ? Et nous imaginons bien que nous ne sommes pas les seuls à nous poser la question.
Pour achever cet épisode à la fois instrumental et royal, quittons le Brésil afin de nous tourner vers l'Empereur du saxophone, le bien-nommé (nous le supposons puisque nous ne parlons pas japonais) Tadayuki Harada qui importait en 1966 au pays du Soleil Levant à la fois Jorge Ben, la bossa et les pluies perpétuelles.
Les japonais ne lui disent pas merci pour ce dernier point mais sachez que l'album "Playboy's theme", si vous le trouvez pas accident, coûte une fortune dans son pressage original. Allez, demain, on remet des paroles.
samedi 3 juillet 2021
Et maintenant dansons !
La touche Brazil sans laquelle un weekend n'est pas totalement suave a eu la bonne idée de mettre un pull et nous rappelle qu'il ne faut pas toujours se fier à l'éphéméride. 3 juillet ? En sommes-nous certains...
dimanche 4 avril 2021
Et maintenant chantons !
La touche Brazil sans laquelle un weekend n'est pas totalement suave permet d'aérer Nicole Croisille, ce qu'il est conseillé de faire au moins une fois par an.
samedi 2 janvier 2021
Et maintenant dansons !
Bossa. Barbra. Le choix de la touche Brazil sans laquelle un weekend n'est pas totalement suave nous a demandé trois secondes de réflexion. Peut-être deux même...
samedi 31 octobre 2020
Et maintenant chantons !
La touche Brazil sans laquelle un weekend n'est pas totalement suave est à priori colombienne mais peut être chantée par tout le monde. C'est aussi cela, la magie brésilienne.
vendredi 20 mars 2020
Le vendredi : c'est Scarabées !
Parce que nous n'avons jamais été réellement convaincus de la suavitude des Fab Four, tentons, chaque vendredi, de remédier à cela en parcourant le monde sans pour autant trop nous éloigner de Liverpool.
Autant vous le dire, nous avons simplement découvert hier qu'une telle rencontre avait eu lieu et surtout qu'elle avait été filmée !!! Est-ce trop de suavitude pour un vendredi ? Mais enfin, cela n'existe pas, trop de suavitude...
dimanche 5 janvier 2020
Et maintenant dansons !
Comment imaginer que la première touche Brazil sans laquelle un weekend n'est pas totalement suave nous soit offerte par quelqu'un d'autre que Doris Day ? Franchement !
lundi 29 avril 2019
Et maintenant chantons !
Et découvrons avec une joie non dénuée de perplexité que la fille d'Ipanema avait un cousin à Madrid... du côté de son père, sans doute...
dimanche 30 décembre 2018
Et maintenant dansons !
La touche Brazil sans laquelle un dimanche n'est pas totalement suave nous démontre une fois encore que Sergio Mendes se prête à tout, même au français, et même aux trios québécois.
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