Le Brushing du jour.

Parce qu'on n'a jamais assez de hauteur, de laque et d'anglaises, revisitons les plus suaves créations capillaires. Et pour cette mille trente septième édition, Sara Montiel présente le modèle intitulé "Le Royal Brocoli". 

Cache-cache : saurez-vous retrouver Sara Montiel dans cette image ?

Gagné ! Elle était bel et bien derrière la grosse fleur !

Le Brushing du jour.

Parce qu'on n'a jamais assez de hauteur, de laque et d'anglaises, revisitons les plus suaves créations capillaires. Et pour cette huit cent quatre vingt cinquième édition, Sara Montiel présente le modèle intitulé "I woke up like this". 

Sara Montiel présente l'Instant Fourrure de Soyons-Suave.

C'était l'Instant Fourrure de Soyons-Suave.

Le Brushing du jour.

Parce qu'on n'a jamais assez de hauteur, de laque et d'anglaises, revisitons les plus suaves créations capillaires. Et pour cette sept cent troisième édition, Sara Montiel présente le modèle intitulé "La Peluca pequenita". 

Il aurait été suave qu'on pense à m'inviter.

Nous dirions même mieux : il eut été suave que l'on pensât à nous inviter. 

Vous n'allez tout de même pas sortir en cheveux ?

Ce n'est pas parce que c'est le weekend qu'il ne faut pas faire un effort. Sara Montiel montre l'exemple et propose l'option "Donnez-nous mille colombes". 

La question suave du jour : devons-nous commencer à nous mettre dans l'esprit de Noël ?

Inutile de vous dire que nous vous le recommandons chaudement. En tout cas, pour nous, c'est parti !

Yeaaaaaah !

La fin du Quizz de l'été n° 1.

Ah mais quel Quizz, quel Quizz ! Presque 15 jours auront été nécessaires pour démasquer la première série de photos mystères de l'été. Autrement dit ce fut un succès et le plus bel exemple de jeu collectif depuis la création du Quizz du lundi.

Suaves visiteurs, habitués, occasionnels ou Anonymes, cinéphiles ou simplement joueurs, nous vous embrassons follement et vous disons bravo, pour vos intuitions comme vos certitudes. Ce fut âpre mais bon et voici donc la solution détaillée.

1. Linda Evans dans "Dynasty"

Quiconque a quelque peu suivi cette saga se souvient de ce terrible épisode au cours duquel Alexis effraie le cheval que monte Krystle, enceinte, d'un coup de fusil. Krystle chute, comme nous pouvons assez nettement le remarquer et perd l'enfant et momentanément la rigueur de son brushing.

2. Sara (ou Sarita) Montiel dans "Une dame aux camélias".

Céline de la Saga le hurlait mais personne n'écoutait : dans "Une dame aux camélias", lointaine adaptation du roman de Dumas, Sara Montiel susurrait l'immortel " Quizas Quizas Quizas" derrière une fleur écarlate. Grand moment botaniste et musical, devant la caméra d'Alfonso Balcazar qui ne voyait qu'elle, Sara, Sarita, La Montiel.

3. Laurence Olivier dans "Le choc des Titans".

Parfois un trône suffit. Et peut-être un drapé. Laurence Olivier était divin en Zeus dans cette riante adaptation des aventures de Persée, remaniée en 2010 par Louis Leterrier.

4. Naomi Watts dans "King Kong".

Au début de "King Kong" et avant de devenir la belle de la bête, Naomi Watts prouvait qu'elle assurait en moustache ce qui, bien évidemment, nous touche particulièrement. Elle sera sans doute mieux épilée en Diana dans "Lady Di", sortie prévue en avril 2013.

5. Michael York dans "Something for everyone".

Deux ans avant de troubler un certain nombre de spectateurs indécis dans "Cabaret", Michael York démontrait de grands talents de cycliste et de séducteur tout azimut dans ce "Théorème" autrichien, aussi extraordinaire que difficile à trouver, première des deux uniques réalisations du dramaturge Harold Prince.

6. Micheline Presle dans "Les mystères d'Angkor".

Production franco-italo-allemande réalisée en 1960, "Les mystères d'Angkor" sont une absolue curiosité dans laquelle Lino Ventura est un policier italien, Micheline Presle une tueuse implacable et Sabu un gentil laborantin. De toute évidence Micheline ne mit jamais un pied au Cambodge ce qui donne lieu à un jeu : saurez-vous distinguer les scènes de studio et celles réellement tournées à Angkor Vat ?

7. Julie Depardieu dans "Bienvenue au gîte".

Dans "Bienvenue au gîte" de Claude Duty, Julie Depardieu était une actrice de films pour adultes un peu perdue, à la recherche d'une reconversion professionnelle, tentant de faire oublier son chef-d'oeuvre : "Trique au gîte".

8. Annie Girardot dans "Elle boit pas, elle fume pas..."

Première à succomber (nous parlons bien sûr de la photo), Annie Girardot rêvait de Monte-Carlo, d'ombrelle et de boucles peroxydées dans le film d'Audiard père, parvenu aujourd'hui au statut enviable de "Film dont on ne se demande plus si c'est bien puisque c'est du Audiard". A noter que cela marche aussi avec le fils.

Huit films, huit photos mais un seul gagnant : nous sommes heureux de couronner Pascal pour ce premier Quizz, Pascal qui se donna bien du mal et démontre une fois encore que l'effort paye toujours.

Pascal roi (et avec l'assurance de l'attention exclusive du personnel mâle du château), il semble logique qu'il prenne pour reine Céline sans laquelle nous attendrions encore la fin de ce Quizz et conseiller particulier Mikebench qui redonna ses jambes à Michael York.

Une famille royale ne serait complète sans héritier et il nous semble qu'en jeune princesse et jeunes princes, Marianne, Maxime et Stéphane s'imposent.

Ne manque que la cousine éloignée, remercions donc Dsata pour Naomi Watts.

Nous nous mettons à rêver d'une photo officielle mais les familles royales sont encore si nombreuses de par le monde que nous nous demandons ce que nous réserve le Quizz de l'été n° 2. Vous avez hâte ? Nous aussi. Lundi. 21h. Soyez prêts.

Vous n'allez tout de même pas sortir en cheveux ?

Ce n'est pas parce que nous sommes dimanche qu'il ne faut pas faire un effort. Sara Montiel propose l'option "Purple haze"

Et maintenant dansons !

Nous apprenons en même temps que Sara Montiel a un fils, qu'il s'appelle Zeus, qu'il chante et qu'il n'hésite pas à emmener sa mère dans des soirées équivoques alors qu'elle devrait être au lit depuis longtemps.

Et tout à coup, ce sont peut-être trop d'informations pour le même jour.

Soyons-Suave présente : les métiers inconnus du cinéma.

Le cinéma, art industriel, ne se fait pas tout seul, loin s'en faut. Et si vous êtes déjà resté, dans une salle obscure, jusqu'au bout du générique de fin d'un film, vous n'avez pas manqué d'être stupéfait par les corps de métier innombrables, nécessaires à la production d'1h30 de divertissement. Réalisateur, scénariste, producteur : cela s'impose. Costumière, éclairagiste, preneur de son : c'est évident. Mais quid du groupiste ou de l'ensemblier, du ventouseur et de l'étalonneur ? Heureusement, Soyons-Suave est là pour vous éclairer et vous faire découvrir la face cachée du cinéma.

Et pour cette première fiche technique, un métier étonnant : cheveux de Sara Montiel !

Nous n'étions jusqu'à peu guère familier du travail de la diva du cinéma espagnol, aujourd'hui âgée de 82 ans, jusqu'à que le hasard nous fasse découvrir certains de ses chefs-d'oeuvre et parmi eux, "Aventure à Beyrouth", réalisé en 1965 par Ladislao Vajda. Sara y est somptueuse, chante d'une voix pure des refrains immortels et met au grand jour un métier inconnu : être cheveu d'une grande actrice.

Le travail du cheveu commence dès la première apparition de l'actrice qui incarne Isabelle, chanteuse de cabaret au lourd passé, qui porte sur la vie un regard sans espoir : la coupe est donc floue, la frange hésitante et le bandeau discret.

Mais quand Isabelle monte sur scène, le cheveu s'allonge : il vient caresser les épaules de la belle, se relève pour découvrir son front et magnifier son visage. C'est bien simple, c'est une apparition.

Isabelle est embauchée par un mystérieux imprésario qui lui promet une tournée internationale commençant par Beyrouth. Sur le bateau qui l'emporte, Isabelle est songeuse et le cheveu suit : il ondule, hésitant au vent. Serait-ce la chance de sa vie ?

D'autant que la traversée est riche en surprise. Un jeune homme la remarque et c'est l'amour. Isabelle est conquise. Le cheveu passe donc en mode séduction et prend facilement 20cm : c'est le chignon relevé avec mèches folles. Tout est permis.

Mais dès l'arrivée à Beyrouth,les choses se gâtent. En guise de chanteuse, on l'a plutôt embauchée pour divertir un émir local. Isabelle tente de faire bonne impression en composant un hommage capillaire aux derricks, jusqu'à ce qu'elle comprenne qu'on attend plus d'elle. Elle dit non.

Elle pense même que c'est une bonne idée d'aller au commissariat local dénoncer ce qui pourrait être un réseau international de traite des blanches. Pour renforcer sa crédibilité, le cheveu a perdu ses nouveaux cm et a opté pour une coupe "casque" assez militaire.

Bien évidemment on ne la croit pas et son imprésario-proxénète la rattrape. Sans passeport, incapable de quitter Beyrouth, Isabelle est contrainte de se vendre. Le cheveu cette fois n'a pas eu beaucoup de temps pour s'adapter : même coupe qu'au commissariat mais avec accroche-coeur sur la joue. Le message est clair : je suis une fille de joie.

Isabelle est tombée sur un client compréhensif qui la sort de cette situation compromettante et l’emmène même à Paris où il sent qu'une carrière lui est ouverte. Il lui décroche aussitôt une audition à la télévision. Le cheveu, désormais parisien, choisit pour l'occasion de rendre hommage à la coupole des Invalides.

Mais quel heureux hasard ! Le fils de son sauveur et désormais pygmalion n'est autre que son soupirant, rencontré sur le bateau en partance pour Beyrouth. L'amour reprend de plus belle, c'est la tournée des grands ducs et le cheveu, conscient qu'il va visiter tous les théâtres de la capitale, se transforme en rideau de scène.

Mais on n'échappe pas à son passé. L'ancien proxénète d'Isabelle la retrouve et la fait chanter. Elle doit quitter son fiancé sans quoi c'est la mort. Pour cette séparation sombre et moite, le cheveu choisit un modèle audacieux : le champignon de Paris, qui pousse, il est vrai, dans des grottes elles-aussi moites et sombres.

Isabelle chante désormais avec l'énergie du désespoir. Elle pense que sa vie est finie et que Beyrouth l'attend à nouveau. Puisque tout doit bientôt s'achever, elle se souvient de ses racines et qu'elle est espagnole. Le cheveux aussi. Il reprend 30cm et tombe en cascade surmontée d'une fleur, souvenir des jours heureux désormais révolus ?

Le proxénète est allé trop loin. C'est Isabelle qu'il voulait, pour lui. Il est donc abattu par ses complices, tuant au passage le sauveur de la chanteuse. Le père de l'homme qu'elle aime est mort, leur amour, comme celui de Chimène et Don Rodrigue est désormais impossible. Isabelle s'en va donc, face à son destin. Et pour son dernier plan le cheveux fait profil bas, épousant délicatement la courbe de l'arche centrale de l'Arc de Triomphe.

Comme on vient de s'en rendre compte, être Cheveu de Sara Montiel est un métier difficile, qui nécessite précision et rapidité d'exécution. Mais c'est un métier passionnant, tout comme celui que nous découvrirons lors de notre prochaine fiche technique : ongle de Barbra Streisand.