vendredi 27 août 2021

Et maintenant chantons !


Suaves visiteurs, terminons cette dernière saga et cet été par une confidence : nous adorons nous occuper de "Soyons-Suave en vacances" et aimons particulièrement nos pérégrinations musicales, qui nous permettent généralement de nous débarrasser de quelques obsessions et de nous aventurer fréquemment dans des territoires inconnus. 

Retracer l'histoire d'une chanson, découvrir d'invraisemblables ou de somptueuses adaptations, nous pourrions passer nos journées à ne faire que cela. Mais la vie prenant déjà assez souvent l'apparence d'une saga, cela ferait un peu trop pour le petit blog artisanal (mais qui perdure) que nous sommes. 

Jamais, par exemple, nous n'aurions pu imaginer qu'au détour d'une composition de Burt Bacharach, nous allions faire la connaissance de cette étrange créature qu'est Nicole Felix, qui semble pourtant si familière aux dizaines d'admirateurs qui chantent ses louanges sur Youtube, quand de notre côté, nous pensions sincèrement qu'il s'agissait d'un feu de paille québécois. Alors que pas du tout. 



























Qui est ou qui fut Nicole Felix (puisque nous ne savons même pas si elle est toujours parmi nous), mystère. Il y a bien une vague biographie reprise un peu partout qui circule sur les Internet mais quelque chose nous dit qu'il faut sans doute l'envisager avec précaution. 

Elle serait née à Paris, aurait abandonné une carrière prometteuse dans le hockey dans les années 50 (qui était, comme personne ne l'ignore, un sport féminin alors très couru...) pour se lancer dans la chanson, particulièrement en RDA pour revenir finalement s'installer à Angers. Et elle aurait connu un immense succès en créant "Ciao ciao bambino" :  aucune trace. 

Une chose est certaine : elle a véritablement existé et enregistré essentiellement sur des labels hongrois et tchèques, parfois américains ou allemands mais jamais hexagonaux. Et sa carrière n'est composée que de reprises, généralement épouvantables (c'est subjectif évidemment... enfin...) mais qu'on devine terriblement sincères. 



Il fallait bien Stan Getz pour nous remettre des fortes émotions que n'aura pas manqué de susciter Nicole. Et déclencher cette irrésistible envie de posséder autant de versions de "Any old time of the day", en anglais, en espagnol ou en italien que nous avons pu dénicher. Nous vous laissons découvrir les adaptations croates ou catalanes qui vous tendent les bras quelque part, n'en doutons pas. 

C'est donc généralement le moment où vous allez enfin pouvoir cliquer. 









Mais évidemment que vous savez comment faire ! 

3 commentaires:

Gatsby a dit…

"que de reprises, généralement épouvantables (c'est subjectif évidemment... enfin...)"

-> regardez attentivement la tête du teckel sur la dernière photo...il a un petit air "sortez-moi de là par pitié" qui en dit long, je trouve. C'est subjectif, évidemment...

Jérôme moins anonyme a dit…

vos découvertes ont un côté "mystérieuses cités d'Or" ... et parfois il y a Shangri La au bout de la piste et du sillon !

soyons-suave a dit…

Gatsby et Jérôme : :)