La promenade du dimanche.

Puisqu'il n'est pas conseillé de rester une journée entière entre quatre murs et que l'air frais est en tout point salutaire, Soyons-Suave vous propose d'aller vous aventurer dans de nouvelles contrées découvrir d'autres suaves horizons.

Tentons d'être le plus clair possible, afin que nos intentions ne soient pas dénaturées : si nous vous proposons aujourd'hui d'aller vous promener sur les pages enchantées du site de vente en ligne "UnderGear", ce n'est en rien en raison des modèles sur lesquels notre regard s'est à peine posé (et qui nous semblent parfois un peu mauvais genre...) mais bien parce qu'il propose une féerie de matière jusque là rarement vue et une redéfinition de la mode et de la suavitude selon trois principes : le laçage, la transparence et la minimisation des tissus.

Existant au départ en version papier comme le petit frère en sous-vêtement du défunt et extraordinaire catalogue "International Male", sur lequel nous reviendrons à la rentrée (nous avons hâte), "Undergear" survit aujourd'hui sur le net, un peu dématérialisé, certes, mais permettant à une question de survivre : "mais qui achète ?".

Nous sommes loin d'être les seuls à nous poser cette question qui est devenue une blague récurrente dans les pays anglo-saxons qui connurent "UnderGear" lorsqu'il était encore distribué dans les boites aux lettres, sur demande évidemment.

Feuilleter ou cliquer sur ses pages, c'est incontestablement pénétrer dans un univers parallèle où tous les hommes seraient stripteasers, posséderaient des torses de la taille d'une armoire et ne pourraient vivre sans un pagne imitation zèbre qui s'ouvre sur un bikini assorti.

Le monde merveilleux de "Undergear" est de plus source perpétuelle de surprises puisque rien n'y est jamais simple. Nous pensions bêtement par exemple, malgré nos Instants Maillots, qu'un slip de bain était une chose assez basique se prêtant à peu de variations. Nous sommes parfois si naïfs...

Aller faire un tour sur "UnderGear" est donc l'assurance d'un dépaysement complet, d'interrogations sans fin et de moments de trouble, qui vous feront peut-être regarder vos voisins différemment (en porte-t-il ?) mais surtout connaître la plénitude lorsque transparence, laçage et minimisation se rencontrent. On ne peut pas faire plus court, autrement dit, on ne peut pas faire plus suave. Cependant car vraiment nous n'en sortons pas : "Qui achète déjà ?".