Avouez que nous vous avons manqué pendant cette petite semaine off et qu'en plus de l'absence terrible de votre dose nécessaire et quotidienne de suavitude, vous ne saviez plus trop quoi écouter. Tout comme nous, la saga musicale est de retour et jusqu'à vendredi, elle sera irrésistiblement groovy.
Précisons que ce n'est pas lors de sa sortie que nous avons découvert "Can't hide love" qui fit son apparition sur l'album "Gratitude "d'Earth Wind and fire" en 1975. Nous étions bien trop petit et encore pas assez grand lorsque la chanson resurgit en 1978 sur la première compilation du groupe. Non, c'est bien plus tard que "Can't hide love" est entrée dans notre existence mais tout cela a finalement bien peu d'importance.
L'essentiel est qu'un jour, nous avons rencontré Earth Wind and Fire et avons aussitôt compris que la vie serait beaucoup plus suave avec des harmonies, une section de cuivre et une ligne de basse.
Avec plus de 90 millions d'albums vendus dans le monde et des récompenses par wagons, il est possible d'écrire sans trembler qu'EWF fut l'un des plus grands groupes du monde dont la carrière ne se limite pas à "Boogie Wonderland", leur horrible tube disco pour certains, une friandise toujours appréciées en ce qui nous concerne, malgré l'aspect un peu usé de la chose.
Au moment de "Can't hide love", qui sera le deuxième single de l'album "Gratitude", EWF a déjà vendu des millions de disques, reçu un Grammy, et est devenu en l'espace de trois ans le groupe préféré des campus et des radios pour les jeunes, propulsé par les voix magiques de ses deux leaders pas toujours d'accord : Maurice White, le père fondateur et Philip Bailey.
44 ans après sa publication, nous pensons très sérieusement que "Can't hide love" fait partie de ces très rares chansons absolument inusables, toujours "fresh" (ah pardon, c'est Kool and the Gang) et qui s'apprécie autant en version studio qu'en version live. De toutes les façons nous passons la semaine en sa compagnie. Youpi.
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