mercredi 19 octobre 2011

La question du jour : Roddie Mac Dowall était-il un suave photographe ?


Si nous connaissons parfaitement Roddy McDowall l'acteur, l'ami des stars et depuis peu le cinéaste amateur plus suave que suave (si vous n'avez pas encore vu ses films super8, malgré l'affection que nous vous portons, nous allons vous demander de sortir et de revenir lorsque ce sera fait...), nous ne nous étions jamais réellement intéressés à Roddy McDowall le photographe, activité qui l'occupa suffisamment pour le faire publier 4 albums remarquables, la série des "Double exposure" et travailler en free lance pour d'obscure revues comme Life, Harper's Bazaar, Playboy ou Vogue.

Est-ce le point de départ : en 1956, il photographia à sa demande la jeune Elizabeth Taylor nue, cliché qu'elle destinait à l'usage exclusif de Mike Todd qui sera son troisième époux et qui, acheté par un collectionneur privé en 1980, demeura invisible jusqu'à la mort de l'actrice. En tout cas pendant près de 40 ans, Roddy consacrera ses objectifs aux riches et célèbres, ses amis. Le résultat est plutôt suave.






Il est impossible d'évoquer la passion photographique de Roddy sans parler, peut-être de son cliché le plus iconique, le portrait qu'il fit (encore) de Liz Taylor en 1964 pendant le tournage du "Chevalier des sables" de Minnelli. L'actrice y est à priori sans maquillage (un peu quand même) et la pose dura 5mn. A l'occasion du 60ème anniversaire de la star en 1992, elle demanda à Roddy de reproduire la photo. Cette fois-ci la séance dura 3 heures.


Toujours de Roddy, il existe en fait une troisième "Liz avec serviette". Elle est en noir et blanc et semble dater de la sombre période "Le miroir se brisa" c'est à dire de l'époque Betty Ford/John Warner/djellaba. Étrangement on la voit peu. Oui, étrange... Et c'est aussi pour cela que Soyons-Suave est là.

5 commentaires:

Anonyme a dit…

Je n'ai jamais vraiment compris ce qu'on trouvait à E.T. à part ses millions et ses bijoux ;o) Des beaux yeux oui, d'accord. Mais le reste....Disons qu'elle correspondait aux canons de beauté de la femme rondelette à forte poitrine des années 60. Ses photos "avec serviette" sont sinistres. Aucune expression. Aucune émotion. Rien. Même comme actrice, elle ne m'a jamais bouleversé. Elle avait en plus une voix super désagréable. Le portrait nu est assez joli et inédit pour moi. Merci, donc.
Bruno

charlus a dit…

On peut ne pas aimer E. Taylor. La réduire à une femme potelée à forte poitrine, pourquoi pas... Mais une place au soleil, la chatte sur un toit brûlant, Soudain l'été dernier, Qui a peur de Virginia Wolf, Reflets dans un oeil d'or... c'est quand même pas rien. Mais bien sûr ce n'est que mon avis.
En tout cas merci So-su je ne connaissais pas ce talent de R. Mac Dowall.

soyons-suave a dit…

@Bruno et Charlus : échange cordial, respectueux, bref un suave débat entre suaves visiteurs. Notre coeur palpite.
Quant à Elizabeth, rendons-lui également grâce d'avoir été beaucoup photographiée et de pouvoir alimenter ainsi régulièrement nos pages.

Jérôme (moins anonyme) a dit…

Ah Baron, vous m'avez grillé la réponse que je préparais pour Bruno! Elle a été beaucoup photographiée et filmée et toutes les caméras l'ont aimée. En dehors des chefs d’œuvre précités, j'avoue le plaisir d'avoir vu L'Arbre de Vie ou la Mégère apprivoisée.

Anonyme a dit…

C'est vrai, elle a été très bien servie. Mais dans tous les grands films cités par Charlus80, ce n'est jamais elle que je préfère. Clift, Newman, Brando, Hepburn, Burton, "ce n'est quand même pas rien" non plus. Alors disons que ce que je préfère chez Liz Taylor, ce sont ses partenaires.
En effet, elle a été très photographiée. La statue de la liberté aussi.
Bruno