Ainsi donc il s'agissait de Lana Turner ! La chose est soudainement évidente lorsque la poupée se dévoile dans sa totalité et que nous pouvons enfin admirer la Lana, immaculée et enturbannée du "Facteur sonne toujours deux fois". Mais il fallait l'oeil pour reconnaître la future reine du mélo des années 60 grâce à son unique visage en plastique, suavement suggéré par la seule et l'unique Valentine de Luxe.
Bien joué donc 20100, finement proposé Baron, suave suggestion Sophie mais c'est Jeffrey Lawrence qui fait son entrée dans le club très fermé des pourfendeurs de Quizz. Nous réfléchissons pour vous à un nom de guerre mais en attendant, recevez notre admiration sans borne et voyez votre nom en noir sur gris sur Soyons-Suave. Vous êtes ému et c'est normal. Pour notre part nous vous disons merci puisque votre victoire nous permet de faire un "point poupée", qui s'imposait déjà depuis longtemps.
Depuis les années 50, le monde de la poupée est largement dominé par Mattel qui, par l'entremise de Barbie, apprend très tôt aux fillettes que la vie est injuste et qu'il leur faudra de sérieux désordres alimentaires et un compte illimité chez un bon plasticien pour tenter d'approcher la perfection surréaliste de la fiancé de Ken.
Mais Barbie n'a pas qu'un avion et un camping-car, elle s'aventure parfois sous les feux des projecteurs. Les dernières venues sont Barbie "Mélodie du bonheur" et Barbie "My Fair lady", costumes de Cecil Beaton inclus. Nous sommes un peu perplexes devant Barbie "Marguerite Gautier" qui rend un curieux hommage à Greta Garbo. Mais Barbie courtisane, c'est déjà un progrès.
Heureusement, Mattel n'est pas la seule firme à s'attaquer au marché toujours porteur de la poupée pour adultes puisque ce ne sont bien sûr pas les enfants qui sont visés par ces figurines de collection... A 4 ans, on ne chante pas "do ré mi" à la guitare sur un sommet des Alpes !
Les "Hollywood Dolls" de la compagnie Tonner sont par exemple plus qu'un régal : elles permettent littéralement de réaliser des fantasmes. Héroïnes de la collection 2008 puis 2009, les modèles Joan Craword et Bette Davis n'attendent que vous pour enfin, s'adonner à la partie de catch qui aurait du avoir lieu depuis longtemps.
Bien sûr on peut reprocher aux poupées d'être exclusivement féminines et de ne séduire que les petites filles ou les messieurs suaves. Détrompez-vous. GI Joe non compris, les poupées peuvent dégager une forte dose de testostérone, en tout cas avoir des poils, ou en tout cas certainement un pénis.
Il existe bien un modèle "James Cagney", James Bond fut un jour une poupée, Richard Chamberlain période "Docteur Kildare" eut aussi l'honneur du latex. Et livré avec son candélabre, Liberace est au-delà des mots.
Nous n'avons sans doute pas besoin de vous convaincre que pour peu que vous ayez la fibre collectionnite, c'est bien sûr vers les curiosités que vos pas devraient naturellement se tourner. Si derrière chaque grand homme se trouve une femme et qu'après la pluie vient le beau temps, chaque Barbie cache une Shelley Winters dans "l'aventure du Poséidon".
Ne seriez-vous pas prêt à vendre un rein pour toucher de vos doigts émus "Rosemary et Minie" ? A défaut de pouvoir jouer avec Paul Newman, ne serait-il pas formidable de pouvoir démembrer ou décapiter Joanne Woodward ?
Nous lançons officiellement une campagne "Retrouvons Tallulah". Cela fait des années que ce modèle exclusif tiré de la collection des méchants de la série Batman n'est pas apparu. Et ça, ce n'est vraiment pas suave...
3 commentaires:
Moi, j'avais la Barbie "La femme bionique", dans les années 70. Je ne l'ai plus, ne vous enfaites pas.
Ah mais Josée vous n'auriez pas du !!!!!! Nous possédons le Big Jim Steve Austin, nous aurions pu faire des bébés...
Oh des bébés bioniques, c'est ce qui manquait chez Mattel.
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