Quand ça ne veut pas, ça ne veut pas ! Ou au contraire, quand vous vous y mettez, suaves visiteurs, rien ne vous résiste ! Le Quizz de Dsata ne faillit donc pas au sort tragique des derniers Quizz et trépassa en moins de 90mn. Mais la suavitude est sauve puisque ce fut Bruno qui rendit à Angie Dickinson son allure et son panache, quelque peu altérés par un cliché un rien mufle.
Nous savons, Bruno, que c'est empreint d'amour et de respect que vous avez, sans trop y croire, tenté votre chance. C'est aussi pour cela que vous voyez cette semaine votre nom en noir sur gris sur Soyons-Suave et recevez l'assurance, non de nos salutations distinguées mais de notre admiration profonde et sincère. Vous avez vu le diamant brut sous la djellaba bleue. Bravo.
Déjà sujet d'un Quizz mais nous ne pouvions pas le dire, pris dans une spirale paranoïaque et d'une prudence excessive, Angie Dickinson a donc déjà fait l'objet d'un débriefing du lundi dans lequel nous avions abondamment vanté sa beauté, sa liberté, son goût pour les compositeurs à marier, ainsi que notre passion pour "Pulsions" de Brian de Palma, qui lui permettait en 1980, de montrer que le blanc est possible à presque 50 ans.
Alors qu'un autre post nous donnait l'occasion d'évoquer la délicatesse de ses épaules, nous n'avons jamais parlé franchement de ses jambes et réalisons que nous avons toujours quelque part un très bel article sur ses cheveux. Les derniers attendront, les jambes nous paraissant plus urgent. Angie était exceptionnellement doté, ce dont visiblement, elle n'avait pas conscience, quant d'autres n'auraient pas hésité à en batir une carrière.
Vous savez que nous rechignons toujours à parler de nous (tant de sujets bien plus intéressants à évoquer et si peu de temps pour le faire) mais brisons ce soir, comme il nous est déjà et exceptionnellement arrivé de le faire, ce tabou : Angie Dickinson nous a initié au charme de la femme mûre.
Si nous pouvons reconnaître que dans les années 50, Angie était fraîche comme un bouton de rose, elle ne nous a jamais semblé plus émouvante que la quarantaine triomphante, un revolver à la main, bondissant d'un véhicule de police ou même, c'est plus étrange, découpée au rasoir dans un ascenseur. Nous ne pousserons pas plus loin l'analyse de ce trouble face à une femme mature, un rien autoritaire ou morte mais tout de même. Trouble il y eut.
Pour ce qu'elle représente dans notre imaginaire personnel, nous nous passerons de photos récentes qui lui donnent une inquiétante ressemblance avec Martha Stewart, la papesse du savoir-vivre, savoir-cuisiner et savoir faire des chemins de table en macramé américaine. Martha n'a que 70 ans ce qui est donc inquiétant pour elle.
Terminons simplement en ajoutant que si Angie fut des jambes, elle ne fut pas que ça et que surtout, les jambes ne font pas tout. Lors de son 75e anniversaire, le magazine Esquire reproduit la fameuse couverture mettant en scène le futur Sergent Anderson en simple paire de collants. Il fut proposé à Britney Spears de reprendre la pose.
Répétons-le : les jambes ne font pas tout.
1 commentaire:
Faire l'amour à la caméra, piquer Burt Bacharach à Marlene et des jambes magnifiques... une femme suave.
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