vendredi 19 août 2022

Et maintenant chantons !


Existe-t-il une chose plus surprenante qu'Ethel Merman ne vocéfirant pas une chanson et ne tentant pas de faire plonger son partenaire dans la surdité ? Sans doute ! Mais la version oh so quite de la chanson de la semaine par la Merm méritait bien sa place dans la sélection du vendredi, qui vous entraîne dans des territoires mystérieux et parfois inexplorés. 

Inexploré, voilà d'ailleurs le terme qui aurait pu être utilisé afin de décrire les relations entre Lizabeth Scott et les hommes, qu'elle aimait pourtant, si on l'en croit ci-dessous, avoir dans sa maison, mais pour en faire quoi ? Car si on en croit cette fois les rumeurs hollywoodiennes, c'est bien cette réserve, et son amour pour les dames, qui lui coûta sa carrière, et ce pourquoi la Paramount l'avait engagée : devenir la nouvelle Lauren Bacall. 

Lizabeth, elle, contesta jusqu'à son dernier souffle ce qu'on supposait d'elle dans sa vie privée, dont elle s'était jurée de ne jamais parler. Elle ne dit donc jamais rien sur ce qu'on imaginait, ce qui fait que jusqu'à son décès en 2015, on continua de supputer.  


Et puisque nous sommes dans les voix rauques et éraillées, n'est-il pas suave de clore cette semaine avec la seule et unique Hildegarde Knef, dont il est toujours bon de rappeler régulièrement l'existence, et pas uniquement afin d'assurer à nos pages une équité linguistique. 

On ne peut qu'aimer une femme qui eut douze carrières, autant de comebacks et qui débuta dans les années 60 à près de 40 ans un virage musical pour lequel elle ne semblait posséder aucune des qualités requises. Mais elle persévéra, composa, chanta et voilà. 


Nous pouvons raisonnablement écrire qu'il est grand temps de clore cette saga et de vous laisser profiter de tout, ou presque, ce que nous avons écouté cette semaine, avec en prime la version d'Eartha Kitt, parce que nous sommes suaves. 12 perles pour cet opus ? C'est parfait, plus, ce serait trop. 








Et pour blablabla blablabla blablabla, vous savez blablabla. 

1 commentaire:

Jérôme moins anonyme a dit…

Zarah, Marlene, Hilde... vous faites des efforts effectivement pour promouvoir la d'habitude ancienne germanique !
Ach Hilde et les Rote Rosen !!