samedi 19 octobre 2013

L'idée collection du weekend.

Parce qu'on ne peut pas éternellement décoller des timbres et empiler des boites de camembert, "Soyons-Suave weekend" vous suggère de temps à autre de suaves idées à collectionner, de quoi occuper votre temps libre et épater vos amis tout en restant suaves. 





















Alors que nous mettons un point d'honneur à répondre personnellement, sur papier parfumé et en joignant toujours une photo dédicacée, aux courriers que nous recevons, nous avons décidé cette semaine de passer par le blog afin de délivrer de leurs angoisses Lydie et Olivier qui nous ont écrits ceci : 

"Cher Soyons-Suave, nous sommes un jeune couple qui débute dans la vie et la suavitude. Malgré notre amour, nous sommes très différents et une collection nous a semblé le bon moyen de souder notre relation. Olivier aime énormément les porte-containers, j'ai une passion pour les coffre-forts du XIXe siècle. Or, nous ne disposons, pour une éventuelle collection, que d'une petite étagère dans notre cuisine. Cher Soyons-Suave : que faire ?". 

Lydie, Olivier et vous, suaves visiteurs qui êtes dans la même problématique, la solution que vous cherchez se trouve peut-être au coin de votre rue. 




























Il existe, bien cachés dans les rayonnage de votre commerce de proximité, des aliments en conserve que vous prendrez soin de ne pas ouvrir et qui, exposés, sont du meilleur effet. La place occupée est minimale mais le rendu spectaculaire. 

Croyez-nous, une cuisine n'est plus simplement une cuisine lorsqu'elle abrite l'essentiel "Poulet entier" ou le camembert "très très très longue conservation" qui peut faire "Pschitt" lorsqu'on en tire l'opercule.  


















L'avantage de cette collection en fer blanc est qu'elle donne subitement un intérêt supplémentaire à vos voyages et des idées toujours bienvenues à vos amis routards qui savent que vous n'êtes pas très friands d'artisanat local. 

Elle possède de plus un intérêt culturel puisque s'intéressant aux aliments qu'on ne penserait pas spontanément enfermer pour l'éternité, elle permet de sonder les us et coutumes de civilisations qui nous semblent parfois proches. L'anglo-saxon n'a aucun problème, par exemple, à confire un calamar dans son encre mais s'étonnera qu'on conditionne, dans l'hexagone, le cousin pas si éloigné des limaces. 



















Comme, chère Lydie et cher Olivier, nous soupçonnons cependant chez vous des aspirations artistiques (vous avez confectionné vous-mêmes votre papier à lettre, n'est-il pas ?), nous vous indiquons donc pour finir la production toujours très pointue de la société "Coney Island exotic canned foods", qui à intervalles plus ou moins réguliers, sort des éditions limitées de conserves qui ne peuvent que faire rêver. 













Les posséder toutes est peut-être un rêve inaccessible. Mais quelques unes est entièrement réalisable. Et n'oublions pas que même la petite étagère de la cuisine a droit au bonheur. Car c'est aussi cela, être suave. 


4 commentaires:

Nina a dit…

Vous vous surpassez, So Su. Je ne regarde plus mon hamster de la même façon.

Anonyme a dit…

Cette fois, le sommet de l'horreur est atteint.

Jérôme (moins anonyme) a dit…

Et quel est le rapport avec les porte-containers et les coffres-forts?

Anonyme a dit…

Des objets qui se doivent de rester bien scellés, et que l'on peut ne pas regretter voir expédiés au bout du monde!
Anatis