La question du jour : que faire de suave avec du fil et des clous ?

Parce que nous avons tous quelque part du fil et des clous et parce que nous avons tous, un jour où l'autre, eu l'idée de tirer un fil entre deux clous (si si, ne le niez pas), nous pouvons tous autant que nous sommes apprécier le travail assez sidérant de Petros Vrellis qui lui-aussi, réalisa un jour qu'il avait tout ceci à sa disposition, avec en plus, un ordinateur. 

Car Petros, du fond de sa Grèce natale, eut l'idée de demander à son gentil pc de créer un algorithme qui lui permettrait de reproduire, en fil, certaines toiles célèbres du Greco. Pourquoi ce maître, nous ne savons pas, et pourquoi demander une telle chose à son disque dur ? Là par contre la question se pose moins lorsqu'on est ingénieur informatique. 

Pour tout vous dire, nous avons fait la connaissance de Petros Vrellis à la suite d'un malentendu finalement assez compréhensible, en cliquant sur un lien qui semblait suave et savoureux intitulé "Un artiste réalise un portrait du Christ en string". Il manquait en fait la fin de l'intitulé qui était : "... en string art", mais ce fut tout de même une bonne surprise. 

Grâce à une vidéo montrant son travail en accéléré (il faut environ deux kilomètres de fil à Petros pour réaliser une toile), le grec à la bobine s'est fait un nom et est aujourd'hui exposé en exclusivité chez Saatchi. Le lien suivant vous permettra peut-être de débuter vos cadeaux de Noël en avance mais comptez 2000 dollars pour une oeuvre. 

Inutile de vous dire que dans la minute qui suivit la mise en lumière du travail de Petros et de son algorithme, les programmateurs excités se mirent aussi à chercher le programme magique et on voit depuis de nombreuses réalisations en fil, parfois simplement moins inspirées de grands maîtres. 

Quoi qu'il en soit, ce qui est fort suave chez Petros Vrellis est qu'il nous replonge des années en arrière, lorsque, certainement pour une fête des mères, nous ramenions, pas peu fiers, quelque chose du genre de ce qui suit de la classe de madame Bourdon : 

Des heures de travail !  Et quant on pense que nous avions un oncle qui faisait des bateaux pirates et des hardes de chevaux au galop...