Parce qu'il était plus grand que la plupart de ses partenaires féminines, Robert Redford eut tendance, tout au long de sa fructueuse et fort suave carrière, à quelque peu prendre le pas sur ses collègues. Il est logique que vous vous écriiez d'une seule voix : "Il n'y peut rien, c'est génétique !". Certes...
Mais enfin tout de même, parce qu'il est l'homme, parce qu'il est le mâle, parce qu'il est Robert, nous notons la récurrence de scènes où, et peu importe qui il a face à lui, Robert Redford est au dessus, au premier plan, littéralement sur. Il domine !
Son épouse Lola, de 1958 à 1985.
Ne voyons pas de misogynie dans ce phénomène, Robert Redford étant l'équivalent d'un dos argenté, il affirmera aussi sa suprématie auprès de ses collègues masculins. C'est facile lorsqu'il est en présence de Dustin Hoffman qui culmine a 1m20 lorsqu'il est assis, c'est moins évident lorsqu'il est en présence de Paul Newman. Mais Robert a quelques tours dans son sac pour parvenir à ses fins.
Finalement, Robert ne pouvait renoncer à son rôle de mâle dominant que face à plus de testostérone que lui, une créature dont le pouvoir est énorme et la force démesurée. Cela se produisit en 1973. Ce fut la seule fois qu'on vit Robert, vaincu, effondré sur la moquette (ou peut-être le tapis). Non il ne rencontra jamais Mohamed Ali. Simplement Barbra Streisand.
Mais parce qu'il est suave il le fit avec beaucoup de goût et infiniment de classe. Robert Redford n'a pas la place qu'il mérite sur Soyons-Suave. Heureusement rien n'est jamais définitif. Joyeux anniversaire Sophie.
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