lundi 11 juillet 2011

La question du jour : où s'arrête la suavité d'une taille basse ?


La récente acquisition d'une photo de Steve McQueen affublé d'un survêtement à peine posé sur les hanches - et que vous pouvez admirer un peu plus bas - nous a fait prendre conscience que la taille basse sur un homme, qui aujourd'hui n'étonne plus, n'est tout d'abord pas un phénomène récent mais surtout que, passée la surprise bien naturelle provoquée par la vision de territoires d'ordinaire cachés, cette même taille fort descendue procure une étrange sensation de malaise. Expliquons-nous.

Pendant des décennies, les messieurs n'avaient à priori que rarement l'occasion de s'exhiber torse nu, ce qu'ils pouvaient cependant faire en étant tout excusés lorsqu'ils se trouvaient être boxeurs, pirates ou rois de la jungle. Et même dans ces cas extrêmes, la pudeur était sauve puisque la taille se trouvait à la taille c'est à dire qu'on pouvait ôter sa chemise, on ne voyait jamais, ou à peine, un nombril. Illustrations.






Les années passant et la mode évoluant dans l'espace, la taille vint soudain se positionner un peu au-dessus du bassin et surtout s'afficher en toute franchise : l'homme n'avait plus besoin d'affronter une mutinerie pour se déshabiller, il était en partie nu parce qu'il en avait envie. Brusquement les proportions sont chamboulées : les messieurs n'ont plus un petit buste et de longues jambes, ils sont en fait composés de parties à peu près identiques en taille mais surtout, le nombril fait désormais partie du haut du corps.

Cela change tout, même si nous notons qu'en plus de notre ancien président Jacques Chirac, certains restent fidèles à la taille sous les bras.

Jean-Claude, un homme de traditions.

Nous sommes assez sûrs de nous pour affirmer que la révolution en matière de taille basse va venir de Brad Pitt ! Observons trois stades assez caractéristiques de sa carrière. Tout d'abord Brad est jeune, Brad est un peu fou, il est lippu et fier de son corps. Ses cheveux ondulent, en fait ce n'est ni plus ni moins qu'une starlette. Sa taille est un peu brouillée c'est à dire que la ceinture ceint (c'est son rôle) mais le jean remonte un peu. Il se cherche.


Avançant dans sa carrière et reconnu internationalement, Brad est toujours aussi bien dans ses non-vêtements, il ruisselle de plaisir et sourit. Sa taille, légèrement plus basse est à présent parfaitement définie et propose une sorte de descente vers l'avant. La silhouette n'est plus coupée par une transversale mais une courbe.


Brad est à présent un dieu vivant. Il n'a plus d'âge, il échappe aux modes, il est la mode, il est l'homme. La taille se trouve désormais à une dizaine de cm en dessous du nombril qui n'évoque plus qu'un lointain souvenir à la ceinture. Les hanches sont apparentes, l'aine est là. Le torse représente désormais les 2/3 du corps, le pubis fait partie du buste.


Devons-nous remercier Brad pour cette évolution fulgurante dans la définition même du corps humain ? Une chose est certaine, il a définitivement ouvert une voie qui n'est pas prête de se refermer et dans laquelle tout le monde, nous disons bien tout le monde s'est engouffré.

L'homme désormais avance presque ceinturé aux cuisses, le jeune homme lui a la taille derrière les genoux. Nous ne disons pas que ce n'est pas parfois joli, nous pensons simplement que cela nécessite un gros effort d'entretien.


Est-il possible que nous descendions encore plus bas ? Sans doute est-il beaucoup trop tôt pour le dire. Mais en ce qui nous concerne, l'équipe de Soyons-Suave, après un vote à l'unanimité, a tranché et déclare que pour elle, la suavité de la taille basse s'arrête là où commence le travail de l'esthéticienne.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

je n'avais jamais vu clint eastwood de cette manière, j'en suis toute chose ...
Pauline