jeudi 28 juillet 2011

Pour le plaisir.



Soyons-Suave est heureux de vous offrir le frère caché de Monsieur Patate : Monsieur Oeuf.

Entre nous...



Parlant d'été, de rayures, de maillots : Soyons-Suave doit d'urgence partir essayer quelques shorts de bain afin d'en vérifier le confort, l'étanchéité et bien sûr, le degré de suavité. On ne dit pas non à une amie styliste aquatique.

Ne hurlez pas, nous revenons dimanche, mais en vous laissant seuls jusque là cette fois-ci, Shelley Winters étant un peu gourmande. Vous hurleriez vraiment en découvrant ses tarifs pour trois jours de baby sitting. Période haute nous dit-elle... Comme d'habitude nous ne sommes pas loin et peut-être vous ramènerons-nous une photo de l'ensemble de l'équipe en maillot. Mais uniquement si vous êtes suaves.

La question suave du jour : la rayure sied-elle à l'été ?







Large, verticale, brisée, dissymétrique : nous serions même tentés de dire que la rayure EST l'été... d'ailleurs nous le disons ! A bas les pois, vive la ligne !

Pendant ce temps, à Hollywood...



Mitzi Gaynor veille sur son capital soleil...

Et maintenant découpons !




La Paper Doll du jeudi est brune et capiteuse.

Le Brushing du jour.


Parce qu'on n'a jamais assez de hauteur, de laque et d'anglaises, revisitons les plus suaves créations capillaires. Et pour cette deux cent dixième édition, Jane Holzer, autrement connue sous le sobriquet de Baby Jane Holzer, nous propose un modèle intitulé "The Big One".

mercredi 27 juillet 2011

Pour le plaisir.



Soyons-Suave est heureux de vous offrir un pape à lunettes.

Entre nous... et Janis Paige.


Depuis notre post récent sur Janis Paige, invitée mystère du Quizz de TheDivineFeud, le visage de la charmante comédienne-chanteuse, sans nous obséder, nous hante quelque peu. Même sur le sable brûlant, il revenait sans cesse : il nous rappelait irrésistiblement quelqu'un d'autre.

Le calvaire de nos neurones vient de s'achever : Janis Paige nous rappelle la très suave lady Miss Kier, voix et atout charme du quatuor Deee Lite qui au début des années 90, relança les chaussures compensées, les brushings 60's et la légèreté sur les pistes de danse.




Les ressemblances sont évidemment souvent discutables aussi vous pouvez désapprouver ce rapprochement. Vous ne pouvez, par contre, lutter contre "Groove is in the heart". C'est impossible. C'est si suave...

Pendant ce temps, à Hollywood...



Et c'est bien Judy Garland qui gagne le panier garni...

La question du jour : vous reprendrez bien une part de gâteau ?







Sans aller jusqu'à sombrer dans les sucreries par désespoir devant ce climat automnal, on ne peut que reprendre une part de gâteau sublimé par Nickolas Murray, génial photographe qui apporte régulièrement à Soyons-Suave un petit supplément de suavité.

Cache-cache : saurez-vous retrouver Deanna Durbin ?



Gagné ! Elle était derrière le grand napperon... qui est en fait peut-être un rideau.

C'est mercredi : soyons LGBT !

Chaque mercredi, Soyons-suave propose une tribune aux minorités opprimées, puisque la suavitude passe aussi par le respect et la compréhension. Quelqu'un a dit : "Il faut commencer par s'aimer pour pouvoir aimer les autres", ajoutons : "Il faut reconnaître la suavité de l'autre avant de s'attaquer à la sienne".

C'est donc avec fierté que nous vous offrons un roman lesbien, une moustache et un instant transgenre.

Le Brushing du jour.


Parce qu'on n'a jamais assez de hauteur, de laque et d'anglaises, revisitons les plus suaves créations capillaires. Et pour cette deux cent neuvième édition, Shirley Jones nous propose un modèle intitulé "Faut qu'ça tourne".

mardi 26 juillet 2011

Pour le plaisir.



Soyons-Suave est heureux de vous offrir un amour de gâteau.

Serions-nous passés à côté d'Alberto Spadolini ?





Alberto Spadolini, (1907 - 1972) reste pour beaucoup "Le Danseur nu", celui qui faillit faire oublier Nijinski, alors qu'il ne possédait aucune réelle formation académique. Athlète aux multiples talents, il fut peintre, décorateur, adaptateur, scénographe et comédien, le partenaire volcanique de Joséphine Baker et chorégraphe de Dietrich ou Sorel.

Est-il possible de passer à côté d'un homme admiré par Cocteau et Ravel, adulé par Paul Valéry et les photographes de Condé Nast ? Oui, à condition de savoir réparer son erreur.

Et maintenant dansons !


Combien de groupes féminins ont composé une chanson reprise plus tard par Elvis ? Un seul...

Pendant ce temps, à Hollywood...



Les Pointer Sisters sont très tapis...

La question suave du jour : Casino de Paris ou Alcazar ?






En accordant évidemment une pensée émue à Mistinguett, Joséphine Baker ou Zizi Jeanmaire, la question du jour est pour nous insoluble. Après une étude approfondie de ces quelques affiches, les deux nous semblent très femme, très plumes, très paillettes, très gai.

Et il ne nous semble pas suave d'avoir à choisir entre plaisirs, frénésies et caresses.

Et maintenant découpons !



La Paper Doll du mardi est folk et nous dit quelque chose.

Le Brushing du jour.



Parce qu'on n'a jamais assez de hauteur, de laque et d'anglaises, revisitons les plus suaves créations capillaires. Et pour cette deux cent huitième édition, Suzy Solidor nous propose un modèle intitulé "Ange platine", également appelé dans certains salons "Petit page".

lundi 25 juillet 2011

Pour le plaisir.



Soyons-Suave est heureux de vous offrir deux perruches nicotinées.

Le Quizz de Jérôme.



C'est étourdissant ce qu'il faut parfois faire, afin d'être certains de vous assurer, le lundi soir, un peu de mystère et quelques neurones en ébullition. Jérôme en est réduit à proposer une demi-photo mais une identité toute entière à retrouver. Ne gardons en tête que la satisfaction d'avoir berné momentanément Google Image.

Qu'avons-nous donc devant nous ? Une charmante jeune femme, de toute évidence en vacances, l'âme marine puisqu'elle est indéniablement en milieu marin, voir portuaire. Elle est blonde, elle est altière, elle sera bientôt très connue, juste un peu plus policée. Ah : elle est toujours parmi nous. Vous avez l'autre moitié ? A vos Google et vos cellules grises.

La question suave du jour : connaissions-nous vraiment Victor Hugo ?






Ce n'est que récemment que nous avons pris conscience qu'il existait non pas un mais deux Victor Hugo célèbres. Le premier a beaucoup écrit, passé une partie de son existence en villégiature insulaire et cultivé l'art d'être grand-père, le second fut responsable des plus belles vitrines de New-York dans les années 70/80, partagea jusqu'à sa mort la vie du couturier Halston et inspira beaucoup Warhol, auquel il confia son impressionnante anatomie et une grande forme qui demeure, à l'exception des moustaches, le point commun entre les deux Victor.

Doit-on regretter qu'un seul Hugo soit entré dans la légende ? Pas du tout puisque cela n'est pas exact. Le Victor qui n'est pas le père de Cosette est le modèle presque exclusif des séries Torso et Sex d'Andy et l'un des fournisseurs majeurs de la matière principale qui fut nécessaire à la confection de la délicieuse série "Piss" du même Warhol, jouant sur l'oxydation d'une peinture au cuivre par l'urine. Suave ? Mmmmoui. Libérateur ? Certainement ! De quoi en tout cas provoquer odes et contemplations...

Pendant ce temps, à Hollywood...



Grace sourit mais elle n'a quand même eu qu'un petit bouquet...

La fin du Quizz de 20100COQ1



20100 a-t-il été trop suave ? La pose était-elle trop iconique ? Notre renversée de la semaine dernière était bien Tura Satana et c'est Jérôme qui la démasqua en quelques heures à peine. Nous compatissons à la tristesse passagère de Céline et Pauline, tout cela n'a visiblement été qu'une question de timing.

Mais c'est bien l'Anonyme qui l'est beaucoup moins qui voit son nom en noir sur gris cette semaine sur Soyons-Suave et reçoit son poids à vie en fruits et légumes. Jérôme, nous tenons à ce que vous restiez en pleine santé.



Peut-on réellement s'appeler Tura Satana ? Bien sûr que non, pas plus qu'il n'est possible d'imposer Soyons-Suave comme prénom composé à l'état civil. La future vixen de Russ Meyer est née Tura Yamaguchi, nom aussi prometteur que ses origines japonaises, cheyennes et irlandaises. Avant que Satana ne devienne une évidence, Tura fut miss Japan Beautiful, un temps Galatée, évoluant des photos de charmes au circuit des danseuses exotiques, croisant sur sa route Harold Lloyd, grand amateur de nu et de 3D et Elvis Presley, grand amateur de tout.

Cheveux de jais, oeil de biche, attitude intimidante, sans doute accentuée par sa parfaite maîtrise du karate, Tura Satana était surtout une silhouette, sans doute difficile à promener lorsqu'on est adolescente mais définitivement un atout lorsqu'on envisage de passer une partie de son existence en balconnet. Saluons la perspicacité de Billy Wilder qui lui offrit l'une de ses premières apparitions sur grand écran en prostituée dans "Irma la Douce", glorifions Russ Meyer qui dans "Faster, Pussycat! Kill ! Kill !" en fera en déesse, en cuir, indomptable, furieuse : une légende.



Portant aussi bien le bikini que le Brushing ou les kimonos coutures, Tura Satana, avec 10 petits films et documentaires à son crédit, est pourtant parvenue à susciter un réel culte, dont l'ampleur fut évidente lors de l'annonce de son décès le 4 février dernier à l'âge de 72 ans. Russ Meyer certes, actrice soit, Tura était surtout une reine du Burlesque dont finalement peu de représentantes ont réussi à passer l'épreuve du temps.

A moins que vous ne soyez grand collectionneur de photos coquines ou amateur de culture underground, et en grande majorité nord-américain, le Burlesque reste sans doute un mystère, peut-être parce qu'il réussit difficilement à s'exporter en dehors des Amériques et que "Tournée" de Matthieu Amalric ou les effeuillages de Dita Von Teese, en donnent une vision assez floue. De quoi est-il finalement question ? De strip-tease ? Pas exactement. De danse ? occasionnellement. D'érotisme ? Visiblement ! Une fois écrit cela nous tournons un peu en rond. Visiblement le Burlesque, c'est un peu tout cela et bien plus. Le plus étant laissé à l'appréciation de chacun.




Elles sont pourtant suaves ces figures majeures ou mineures de cet "âge d'or du déshabillage" (nous disent les spécialistes), ayant compris qu'un accessoire bien choisi résout bien des problèmes et qu'un peu de tulle est toujours apprécié. De Gypsy Rose Lee dont la vie devint une comédie musicale à la climatiquement agressive Tempest Storm, avouons notre préférence pour Lily St Cyr, capable de jouer de n'importe quel instrument dans n'importe quelle position.

Depuis quelques années on nous annonce le retour du Burlesque, cela s'appelle le New Burlesque et sa reine indisputée en est Dirty Martini. L'adjectif nous alertant de la nouveauté de la chose est le bienvenu car effectivement, c'est toujours suave mais semble-t-il plus exactement la même chose. Heureusement le Brushing est toujours là. Nous nous y retrouvons.