lundi 27 février 2023

Pour le plaisir.


Soyons-Suave est heureux de vous offrir des petits zoziaux. 

Le Quizz de Gatsby


Vous connaissez notre crédo : parlons peu, parlons bien (pour le quizz uniquement évidemment) : qui aime les pois et les corsets ? Ainsi que les sols meubles ? 

Suaves visiteurs, c'est reparti pour un round : un seul nom par réponse, , identité et film, c'est encore mieux, on répond clairement et indices mercredi en cas de panne. D'après nous c'est un cadeau mais sait-on jamais. Oh, et Gatsby ne joue pas. Vous êtes seuls. A vos cellules grises !

Il aurait été suave qu'on pense à m'inviter...



Nous dirions même mieux : il eut été suave que l'on pensât à nous inviter ! 

Et maintenant chantons !


Proclamons notre amour éternel pour Bobbie Gentry, qui a fêté ses 80 ans en juillet dernier et que personne n'a jamais revu depuis 1982. Et reconnaissons que pour une chanson très Zola sur une mère qui prostitue sa fille avant de mourir de faim, ça swingue quand même un peu plus que L'Assommoir...

Pendant ce temps, à Hollywood...


Fred, pour une fois, manque clairement de toupet. 

La fin du Quizz de Nina et Gatsby.


Suaves visiteurs, nous en voulons presque à Gatsby d'avoir si vite démasqué Maggie Smith dans "The prime of Miss Jean Brody" alors que nous nous penchions sur ce que nous préférons : les indices, généralement nébuleux, destinés à vous aider en cas de panne. Nous avions par exemple mis la main sur un très joli portrait de Franco qui aurait été du meilleur effet. 

Mais Gatsby est fort, il est même très fort, il voit donc son nom en noir sur gris cette semaine sur nos pages et reçoit nos plus chaleureuses félicitations. Parce qu'il fallait beaucoup de perspicacité et de très pointues références capillaires pour pourfendre la photo mystère. Bravo. 




Sorti sur les écrans en 1969, "The Prime of miss Jean Brodie" réalisé par Ronald Neame, qui nous offrit entre autre "Prudence et la pilule" ou "L'aventure du Poséidon" ("Meteor" aussi, ne l'oublions pas), fut incontestablement le succès de l'année et ses affiches un délice pour les yeux puisqu'elles proposèrent un code couleur par pays. Nous héritâmes du jaune dans l'hexagone, sans doute pour rappeler sa présence au soleil du festival de Cannes où le film ne remporta rien. 

Ce ne fut pas le cas lors de son séjour à Hollywood puisque "...Miss Jean Brodie" permit à Maggie Smith de décrocher l'oscar de la meilleure actrice, qu'elle récupéra quelques semaines plus tard, étant au moment de la cérémonie prise sur les planches londoniennes. Cela lui servit sans doute de leçon puisqu'à partir de cet instant, elle se déplaça à chaque remise de prix, engrangeant un nouvel Oscar, un Tony, des Golden Globes, sans compter les brouettes de récompenses britanniques saluant son talent et sa longévité.

Ce n'est qu'en 2013 qu'elle cessa de voyager aux USA pour garnir son étagère de trophées. Non seulement elle n'avait plus envie de prendre l'avion mais c'était en plus pour son rôle adoré des fans dans "Downton Abbey" mais dont elle ne cacha jamais qu'elle le trouvait ridicule. C'est à sa demande d'ailleurs qu'on accepta enfin de la faire mourir dans la deuxième adaptation pour le cinéma de la série... ah pardon... vous l'ignoriez... enfin elle avait quand même 138 ans, non ? 












Juste au cas où vous n'ayez jamais croisé "Miss Jean Brodie", nous sommes en Ecosse dans les années 30 et Maggie Smith est une enseignante totalement dévouée à ses élèves dans une institution privée pour filles, une sorte de Robin Williams dans "Le cercle des poètes disparus" mais qui aurait tendance à user de son charisme pour considérablement influencer ses protégées. 

Elle aime l'art, elle aime la liberté, elle aime l'amour, et les dictateurs ibères ou italiens, ce qui la conduira à pousser une de ses élèves à aller se faire trucider en pleine guerre d'Espagne. Ceci n'est évidemment pas acceptable, pas plus que de pousser sa chouchoute dans les bras d'un homme bien plus âgé. 

Miss Brodie finit par être renvoyée, dénoncée par la jeune fille pas forcément sympathique que l'on peut voir ci-dessus. Et ce film dénonce donc l'influence bien trop grande des enseignants responsables de plus d'une orientation en filière professionnelle, section ventes, d'adolescentes rêvant, malgré leurs résultats très moyens en matières scientifiques, d'être pilote de ligne.   



Il est difficile d'évoquer "Miss Jean Brodie" sans mentionner celle qui écrivit non seulement la pièce de théâtre (elle-même adaptée du roman de Muriel Spark) mais également le scénario : Jay Presson Allen, unique femme scénariste des années 60 et qui en 5 ans, offrit au monde du cinéma les scripts de "Marnie" pour Hitchcock, "Voyage avec ma tante" pour Cukor ou "Cabaret" pour Bob Fosse. 

Secret le mieux gardé d'Hollywood (ses interventions en tant que script-doctor étaient légendaires), elle ne reçut pour ses activités aucune récompense, jusqu'à ce qu'on réalise qu'elle avait été une pionnière de l'adaptation et que donc, on se décide à enfin la célébrer. Les années 80 furent fort agréables pour elle, à tel point qu'en 1990 elle pris sa retraite. Et décéda en 2006. 

Il est encore plus difficile d'évoquer Maggie Smith sans mentionner, en plus de ses triomphes et ses rôles désormais iconiques (devenir l'idole des moins de 10 ans pour ses apparitions dans "Harry Potter" n'était pas parmi ses rêves les plus fous) qu'elle fut la seule et l'unique Daphné Castle dans "Meurtre au soleil", qui permit de réhabiliter les accessoires coordonnés, potentiellement en plastique. Et pour cela merci.

Le String de la semaine.

Contrairement aux idées reçues, on peut être suave en string. Chaque lundi, la preuve en image. 



















Et cette semaine, notre ami le String trouve, lui-aussi, des solutions à l'augmentation du prix de l'électricité. Car ce n'est pas un problème de chauffage qui le fera renoncer à la ficelle. 

Le Brushing du jour.


 


















Parce qu'on n'a jamais assez de hauteur, de laque et d'anglaises, revisitons les plus suaves créations capillaires. Et pour cette mille soixante et unième édition, Mitzi Gaynor présente le modèle intitulé "Hydrogène". 

C'est lundi !


 


















Mais avant toute chose, saluons comme il se doit notre sponsor. 

vendredi 24 février 2023

Pour le plaisir.


 








Soyons-Suave est heureux de vous offrir un peu de frivolité muséale. 

Connaissez-vous Jean-Michel ?

Impossible d'envisager une fin de semaine sans notre cher ami Jean-Michel, qui chaque vendredi, partage avec nous, et le monde, les plus suaves clichés de son album photos.  




















Jean-Michel, 28 ans, aime vraiment beaucoup les recycleries. 

Et maintenant chantons !


Un jour, Loulou Gasté décida de lancer une nouvelle Sheila et pour que la deuxième collégienne de la chanson se démarque un peu, il lui ajouta quelques pygmées. Et nous trouvons que c'était une très bonne idée. Quelqu'un a des nouvelles ? 

Soyons Peplum !



Célébrons la toge, la tunique et même la serviette nouée. 

La question suave du jour : et les bassets hound ?

 



















Ce n'est pas parce qu'ils ne sont plus fidèles au poste en ouverture de nos lundis que les bassets hound ont déserté nos locaux. Bien au contraire. 

Le notre par exemple, qui a régulièrement pointé le bout de sa truffe, mais de façon toujours anonyme, sur nos pages, est en ce moment même en train de ronfler au soleil, tout en dégageant cette inimitable odeur de plateau de fromage bien achalandé, ou de comptoir en passe d'être nettoyé dans une criée des bords de Manche, selon le sens du vent. 

Les bassets vont donc bien, merci pour eux, et ils sont très heureux de revenir vous faire un suave coucou. Illustrations : 



















Mais ce n'est pas parce qu'ils sont de retour qu'il faudrait envisager de lancer une partie de jeu effrénée avec eux. Nous vous rappelons pour finir qu'il est, par exemple, totalement inutile de leur lancer une baballe : le basset hound n'est pas génétiquement programmé pour rattraper quoi que ce soit et même courir. 

Il se contentera donc de regarder la baballe filer au fond du jardin et retournera se coucher. Le poids des oreilles, sans doute...



Que lire ce weekend ?


 












Le guide Marabout est notre ami. Il sait tellement de choses...

Charlotte Rampling présente l'Instant Fourrure de Soyons-Suave.


 




















































C'était l'Instant Fourrure de Soyons-Suave. 

Le Brushing du jour.


Parce qu'on n'a jamais assez de hauteur, de laque et d'anglaises, revisitons les plus suaves créations capillaires. Et pour cette mille soixantième édition, nos stagiaires présentent les modèles intitulés "Spring collection". 

mercredi 22 février 2023

Pour le plaisir.


 


















Soyons-Suave est heureux de vous offrir la preuve irréfutable du réchauffement climatique. 

L'Instant Grrr


 

Et maintenant chantons !


Au cas où vous ne soyez pas encore au courant... 

La photo mystère du mercredi.


 

La question suave du jour : quoi de neuf chez nos amis de l'Atelier Tricopin ?


Voilà maintenant quelques années que nous vous parlons de temps à autre de nos amis de l'Atelier Tricopin, et pas uniquement parce qu'ils nous ont offert jadis le cabas que nous n'attendions plus. 

Si vous suivez leur actualité, vous n'ignorez rien de la diversité de leurs activités : paniers chics et sophistiqués (leur best-seller est le "Morue"), vestes vintage rebrodées ou agrémentées de canevas toujours de bon goût, travail du papier et même du béton.  En fait rien ne les arrête et c'est aussi cela la suavité : n'avoir peur de rien. 

Il semblerait cependant que l'Atelier traverse une phase mystique et alcoolique, puisqu'il commercialise depuis peu l'accessoire qui nous manquait : le sac banane assez grand pour y dissimuler une bouteille de 75cl. Illustration, à la fois des bananes et de cet élan vers Dieu : 





























































Soyez rassurés si vous vous piquez d'anticléricalisme, l'Atelier Tricopin s'intéresse également à d'autres types de divinités, certaines plus télévisuelles. 




































Pas d'inquiétude avec les finitions, elles sont parfaites. 

En ce qui nous concerne, nous ne savons toujours pas si nous sommes sacs bananes. L'idée fait son chemin. Mais une chose est certaine, nous sommes toujours très coussins. Et ça tombe bien...