dimanche 4 avril 2021

C'est samedi : soyons musical !


 



















Suaves visiteurs, nous avons bien conscience que la fréquence de nos publications est en ce moment totalement ridicule, et cela vient de nous frapper encore plus violemment en découvrant que les MP3 du weekend qui suivent sont en fait prêts depuis le 1er mars 2020 !!! Que s'est-il donc passé pouvant justifier une telle absence qui relève bien plus du coma que de l'évanouissement temporaire ? En tout franchise, nous n'en avons aucune idée. 

Ne cherchons donc pas d'explication à l'inexplicable et réjouissons-nous plutôt de célébrer enfin comme il se doit notre suave ami de presque 20 ans, le délicieux Will Young, alias la glotte miraculeuse du Berkshire, alias celui qui est à l'origine de tout, alias monsieur Radio-Crochet, alias enfin : l'amour, c'est définitivement une chose qui ne se commande pas. 


Petit rappel pour celles et ceux n'ayant qu'un intérêt lointain pour la pop d'outre Manche : il y a 19 ans, un jeune homme de 23 ans remportait à la surprise générale le premier télé-crochet nouvelle génération de la télévision britannique, "Pop Idol", qui allait générer plusieurs dizaines de "Nouvelle Star" dans le monde et par ricochet un nombre encore plus impressionnant de "The Voice" à la surface de nos tubes cathodiques. 

C'est donc en 2002 que Will remportait un joli trophée devant 13 millions de téléspectateurs, un contrat dans une maison de disque qui lui assura une poignée de singles qui se retrouvèrent vite en haut des hit-parade et la place convoitée de "nouvelle idole des adolescentes" dont l'enthousiasme est par définition un peu volage et encore plus lorsque l'objet de votre affection se révèle être définitivement homosexuel. C'était évident : Will ne durerait qu'un été. 

Que faire lorsqu'on est une maison de disque, associée à une énorme société de production et qu'on a brusquement l'impression d'avoir misé sur le mauvais cheval ? Eh bien on improvise, tout en gardant sous le coude les coordonnées de l'abattoir le plus proche, au cas où. Le coming out de Will, à l'aube de son ascension, ne marqua pas la fin de sa carrière, bien au contraire. On trouva même cela très moderne. On se dépêcha donc de lui concocter des chansons dont les pronoms personnels resteraient fort flous. Finalement "il" ou "elle", était-ce si important ? 


C'est sans doute à cette époque que nous avons dû faire la connaissance de monsieur Young, par l'entremise de ses vidéos toujours un peu "étranges" mais surtout de sa voix dont la fréquence doit toucher quelque chose de profond chez nous et n'allez pas voir ici, pour une fois, une de nos célèbres métaphores sexuelles. 

Il y a des choses qu'on ne peut raisonnablement expliquer. Nous parlions en ouverture de ce billet de nos oublis de publication par exemple. Notre attachement à Will Young fait partie du même lot, à la différence qu'aujourd'hui, nous l'assumons, quand il y a encore quelques années, nous l'écoutions presque en secret, avec la même terreur d'être découvert que doit connaître, s'il y en a, un fan de Lorie en 2021. 

Depuis ses débuts, nous avons religieusement acheté tous ses albums, que pour certains nous n'avons pas vraiment écouté mais l'essentiel était d'être là quand même. Nous nous sommes attristés lorsqu'il a traversé une longue période "ballades lacrymales", inquiétés en apprenant diverses addictions et la dépression qui souvent les accompagne, réjouis de ses succès malgré les années et faits d'intenses recherches lorsqu'il a annoncé en 2016 qu'il arrêtait sa carrière musicale. Heureusement, il n'en était rien puisqu'en 2019, il décidait de remettre le slip kangourou à la mode. Et les Village People. 


Si nous ne comprenons toujours pas la grande majorité des ses vidéos (Will danse avec un caddie, Will fait du trapèze, Will erre dans un sauna, Will pratique le concours canin...), finalement ce n'est pas là le principal mais évidemment qu'il continue de sortir des albums bien plus intéressants qu'on pourrait le croire. 

Et s'il est parfois difficile à suivre : il joue la comédie, crée un podcast à succès, publie son autobiographie, défend la cause animale, milite contre le harcèlement homophobe dans les établissements scolaires, devient le porte parole d'une association luttant contre les troubles de l'anxiété, il sera nettement plus simple pour vous, si vous le découvrez aujourd'hui, de suivre son parcours riche et varié grâce au petit florilège que nous vous avons concocté et qui s'écoutera en regardant éventuellement d'élégantes photographies de l'intéressé. Illustrations : 








































Voici donc 13 preuves que Will Young est un jeune homme formidable, qui aime faire danser, ce qui est toujours louable, tout en se révélant être un très décent chanteur de jazz et même une source d'inspiration pour Burt Bacharach (si si). Will swingue, Will groove et Will nous touche toujours. Malgré les années. Ce qui fait finalement de Will et de l'équipe de Soyons-Suave un couple très épanoui. 

1. I Just Want a Lover
2. Cry
3. Jealousy
4. Forever
5. All the songs
6. Save yourself
7. Let it go
8. Leave right now
9. Going my way
10. Grace
11. Changes
12. Easy
13. My love
Bonus track : What's in goodbye (Burt Bacharach)









Et pour télécharger tout ceci au format zip, vous savez comment faire. 

4 commentaires:

Jérôme moins anonyme a dit…

thanx

Unknown a dit…

❤️❤️❤️❤️❤️❤️

★Bruno Lucas☆ a dit…

Merci ! Je découvre !

pruneauxyz a dit…

WOUAH ! Une photo de Bob sur Soyons Suaves ! :)