Nous sortons aujourd'hui de notre retraite spirituelle (et croyez-nous, c'était à la fois nécessaire et formidable) pour acclamer avec un peu de retard Gatsby, qui mit un peu moins de 20mn il y a de cela trois semaines, pour redonner à Timothy Dalton son identité perdue.
Gatsby, nous ne savons que dire... vous semblez autant connaître vos acteurs shakespeariens que vos classiques architecturaux. Ainsi que les incarnations de 007 à l'écran. Vous recevez donc de notre part un des jolis masques que nous avons confectionnés sur notre petite Singer. Ils sont doublés et aux normes AFNOR. C'est le moins que nous pouvions faire. Et encore félicitations !
Sorti sur les écrans en 1991, "Rocketeer" alias "Les aventures de Rocketeer" se proposait d'être l'adaptation relativement fidèle du comics créé une poignée d'années avant cela par Dave Stevens, un hommage plutôt satirique aux sérials comme Hollywood en produisit beaucoup, ces films à épisodes inspirés des romans photos dans lesquels les héros vivaient des aventures absolument rocambolesques mais s'en sortaient toujours.
Puisqu'ils puisent dans les mêmes sources, nous pouvons dire que "Rocketeer" fut le Indiana Jones de Disney, en plus aérien puisque le héros dispose d'une sorte de sac à dos propulseur lui permettant de voler mais tout autant anti-nazi et c'est à ce propos assez incroyable de réaliser à quel point on déteste les soldats du IIIe Reich dans le cinéma américain.
Nous devons saluer l'audace des producteurs de "Rocketeer" qui choisirent d'adapter avec un budget très conséquent un comics que pas grand monde ne connaissait, avec de surcroît un casting relativement aventureux : Billy Campbell dans le rôle titre, alors qu'il sortait en gros de deux saisons de Dynasty et Jennifer Connely dans la rôle de sa fiancée, alors qu'elle avait simplement affolé les insectes dans "Phenomena" et David Bowie dans "Labyrinth".
Aucun de ces acteurs n'étaient les premiers choix des pontes de Disney qui espéraient Kevin Costner et Sherilyn Fenn. Tout comme on souhaitait Jeremy Irons dans le rôle qui reviendra finalement à Timothy Dalton, en attente d'un troisième James Bond qui ne se fera jamais. Car non, Timothy ne fut pas renvoyé de la franchise 007, il fut même un des Bond les plus rentables dans "The living Daylights".
Au terme d'un très long procès entre les héritiers de Ian Fleming et la MGM qui bloqua toute mise en chantier d'un nouveau film, Dalton déclara que l'envie d'être l'agent secret de Sa Majesté lui était passée. Il laissa sa place à Pierce Brosnan et partit tourner "L'éducatrice et le tyran", adaptation à peine déguisée de la série "The Nanny" avec Fran Drescher...
Un des éléments qui ne fut jamais remis en question fut de tourner de nombreuses scènes de "Rocketeer" à l'intérieur de la fort célèbre Ennis House dessinée par Frank Lloyd Wright en 1924, magnifique incarnation du style Revival Maya qui nous a toujours beaucoup amusé.
La demeure venait d'être offerte à la ville de Los Angeles qui s'empressa de la louer afin de financer sa rénovation, voilà pourquoi elle apparaît dans tant de films et de vidéo entre la fin des années 80 et celle des années 90. Car on décida finalement qu'elle coûtait trop cher et on la mit en vente pour 15 ou 16 millions de dollars.
Elle vaudrait aujourd'hui autour de 25 millions, ce qui est un prix conséquent. Voilà pourquoi si vous ne disposez pas d'un tel budget mais que le style maya vous séduit, il doit nous rester quelques Mako Moulage d'un très bel effet. Un moule, du plâtre et hop. De toutes les façons nous sommes persuadés que c'est ainsi qu'on a construit les pyramides...
3 commentaires:
"Vous recevez donc de notre part un des jolis masques que nous avons confectionnés sur notre petite Singer".
Cher Suave, je pense que votre couverture secrète vient de tomber ! Mais l'attention me touche.
https://tinyurl.com/yd9jxrws
loool
Mais c'est bien le Revival Maya! Aucune chance de se tromperbsur les peintures à accrocher aux murs... On peut pas!
L'Imperial hotel de Tokyo semblait être une merveille.
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