lundi 21 octobre 2019

La fin du Quizz de Louis D



































Oui, oui, oui, c'était bien Annie Cordy dans "Le passager de la pluie" de René Clément et comme le soulignait Kranzler (à qui nous souhaitons que les antibiotiques aient eu l'effet escompté), il est très réjouissant qu'elle ait été démasquée aussi rapidement, par Mirabelle, définitivement une des forces vives de la photo mystère. 

Mirabelle, bravo, et nous sommes certains que la baronne vous embrasse également. Et pour ceux auxquels le titre de noblesse semblerait mystérieux : Annie a bel et bien été anoblie en 2004 par Albert II. 




































Sorti en 1970 d'après un scénario original de Sébastien Japrisot, "Le passager de la nuit" va être l'un des grands succès de l'année et l'un des films les plus remarqués de René Clément, en France comme à l'étranger où on appréciera, ce qui se lira abondamment dans la presse, ses "qualités américaines". 

Golden Globe d'ailleurs du meilleur film étranger en 1971, nous pouvons nous demander si tout le monde nota le casting très couscous royal au sein duquel se croisaient Marlène Jobert, Charles Bronson, Annie, évidemment mais aussi Jill Ireland, Corinne Marchand et Jean Piat. 

Et comment ne pas évoquer Marika Green, dont Marlène Jobert épousera le frère ce qui fait d'elle la tante d'Eva Green, et dont les parents sont inhumés à Lannion (Côtes-d'Armor) où nous avons passé un très agréable séjour l'été dernier ce qui, convenons-en, n'intéresse absolument personne. 


















Par bien des aspects et sans doute parce qu'elle n'y est pas drôle et y joue une mère un rien alcoolique et désabusée, on considérera ce film comme celui qui révélera les talents dramatiques d'Annie Cordy, qui poursuivra une fort honorable carrière de comédienne dans une trentaine de productions souvent fort sérieuses, et à peu près autant de choses pour la télévision un peu moins admirables. 

Or personne n'ignore qu'Annie n'en était pas à ses premiers pas devant les caméras. C'est en 1953, soit 17 ans plus tôt qu'elle apparut pour la première fois sur les écrans et si quelqu'un se devait de rappeler cette partie moins souvent commémorée de sa carrière, c'était bien nous. Illustrations : 







































Pour bien des raisons, il nous est quasi impossible d'évoquer Annie Cordy sans avoir une pensée émue pour Lily Fayol, la fantaisiste de la chanson et de la scène dont elle prit plus ou moins la place et qu'elle envoya donc vers une retraite anticipée, comme nous songeons toujours à Rina Ketty dès que nous évoquons Gloria Lasso et Gloria Lasso lorsque nous pensons à Dalida. 

La vie est souvent cruelle et pour qu'une nouvelle étoile puisse briller, il faut bien souvent qu'elle en éteigne une autre un peu moins scintillante. Cette phrase est aussi poétique que le dernier article que nous avons lu sur Annie. Elle a aujourd'hui 91 ans. Quelqu'un a des nouvelles ? 




3 commentaires:

Jérôme (moins anonyme) a dit…

Elle va bien et coule des jours paisibles (et sobres) du côté d'Antibes. Choyée par sa nièce, elle refuse de se déplacer au-delà de 100 km.... C'est très joli les Côtes d'Armor !

Anonyme a dit…

Bonjour !

Annie Cordy "agressée à coups de bâton", n'ayez crainte, tout cela remonte aux années 30 quand elle était pensionnaire dans un institut catholique tenu par des soeurs un peu ..... revêches.
Merci France-Dimanche.

soyons-suave a dit…

Ahhhh, nous voilà rassurés, merci :)