Les mp3 du weekend ne sont pas peu fiers de rendre hommage (enfin ! ajoutons-nous) à une barbichette, à un instrument de musique venu de l'espace et à une de ces rencontres improbables que seule la suavitude pouvait envisager : suaves visiteurs, aujourd'hui Hugo Montenegro rencontre Stevie Wonder et il a sorti son Moog.
Pour ceux qui seraient déroutés par quelques unes des informations données ci-dessus, rappelons que le Moog fut l'ancêtre du synthétiseur, il fut même en fait le premier synthétiseur et que Hugo Montenegro en devint le messie.
Il ne fit pas que cela mais tout de même, Moog et Montenegro sont à jamais indissociables et ce n'est sans doute pas un hasard qu'ils commencent tous les deux par la même lettre. Il y a même, si nous poussons le raisonnement, intégralement le mot "Moog" dans Montenegro, ce qui n'aurait pas été le cas s'il avait joué du xylophone.
Il ne fit pas que cela mais tout de même, Moog et Montenegro sont à jamais indissociables et ce n'est sans doute pas un hasard qu'ils commencent tous les deux par la même lettre. Il y a même, si nous poussons le raisonnement, intégralement le mot "Moog" dans Montenegro, ce qui n'aurait pas été le cas s'il avait joué du xylophone.
Après avoir dirigé un orchestre de danse, Hugo Montenegro, à l'orée des années 60 fut appelé par le cinéma et la télévision. Il connaissait les parquets cirés, il devint rapidement familier des plateaux de tournage et enchaîna quelques composition qui ne firent jamais de lui le Mancini pop mais définitivement le Ennio Morricone américain.
Son plus gros succès, il le rencontra d'ailleurs en 1971 en livrant sa propre version, avec choeurs indiens, orchestre au grand complet et trompette enchanteresse, du "Bon, la brute et le truand", qui se classera en deuxième position des charts US et monopolisera la tête des hit-parade britanniques.
Mais pour revenir à ce qui nous intéresse aujourd'hui, c'est en 1974, après une série d'albums de musique de westerns spaghetti, un hommage à Neil Diamond et une relecture des tubes de Bob Dylan qu'Hugo eut soudain la révélation : et si Stevie Wonder était dieu ?
Nous étant nous-mêmes souvent posés la question, nous comprenons que cette réflexion ait donné lieu à un disque afin de prouver que oui, Stevie a indubitablement été envoyé sur Terre par une force qui nous dépasse, pour qu'enfin l'amour triomphe des guerres et que la maladie soit vaincue. Ajoutons : pour que tous les jours le soleil brille mais ce n'est que pour amener l'extrait qui suit :
Envolons-nous donc en territoire Moog, redécouvrons Stevie au synthétiseur, ce qui peut parfois être déroutant et comprenons enfin qu'à deux, on est plus fort, selon les pistes qui apparaissent sur le dos de pochette ci-dessus et qui s’agrandit, bien évidemment.
Et pour télécharger tout ceci au format zip, vous savez comment faire. Et si vous découvrez le Moog, sachez simplement que cela fait bizarre au début mais c'est normal.
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