Bon, bon, d'accord mais nous vous avions prévenu que c'était un cadeau : l'invitée mystérieuse de notre Quizz estival et iconique était bien Elizabeth Taylor dans la série "Une nounou d'enfer" en 1996, son avant-dernière apparition professionnelle avant son chant du cygne que fut "Theses old broads" en 2001 aux côtés de Debbie Reynolds (tout arrive), Shirley MacLaine et Joan Collins.
Un nouveau point s'envole donc jusqu'à l'escarcelle (c'est notre mot du jour) de RoiJoyeux et nous insistons pour qu'un point bonus soit attribué à the Unknown, que nous appellerons désormais l'Inconnu, pour précisions capitales fournies gracieusement.
Un petit récapitulatif nous donne donc : Jérôme: 1, Valentine : 1, RoiJoyeux : 2, l'Anonyme le vrai : 1, L'Inconnu, 1. Quelque chose est en train de se produire, non ?
Si ce n'est pour le plaisir de poster cet extraordinaire portrait d'Elizabeth et de Fran Drescher, créatrice, scénariste, productrice et actrice principale de la série, ce nouveau Quizz nous permet surtout d'évoquer cette chose assez déroutante que fut "The nanny", incarnation même du nouvel âge d'or de la sitcom américaine des années 90 après celui des années 50.
Une héroïne vulgaire, un héros producteur de théâtre ayant pour ennemi personnel Andrew Lloyd Webber, un majordome soooo queer, une assistante dominatrice, ajoutons à cela de l'imprimé panthère dans chacun des 146 épisodes et des guests tels que Joan Collins, Bette Midler, Eartha Kitt, Liz Taylor donc et une obsession pour l'héroïne qui dura 6 saisons : rencontrer Barbra Streisand... "Une nounou d'enfer" est incontestablement la série la plus suave jamais produite.
"The Nanny" ayant remplacé "Madame est servie" qui avait par ailleurs remplacé "La petite maison dans la prairie" en tant que programme qui ne coûte plus rien et qui peut donc être multirediffusé sur M6, il n'est pas impossible que vous ayez sans le vouloir vu certains épisodes plusieurs fois.
Inutile par conséquent de vous présenter Renée Taylor, mère de l'héroïne, doublée en français par Arlette Thomas, mère des frères Jolivet et légende vivante du doublage qui restera Titi pour l'éternité. Renée Taylor, voluptueuse ou mince, sanglée dans des ensembles normalement interdits, brushée par un visagiste sous psychotropes était un happening permanent et la cerise camp sur le gâteau déjà bien chargé.
Pour tout vous dire, nous avons cru pendant quelques épisodes que Renée Taylor était en fait un homme. Si cela avait été le cas, il aurait été parfait dans Ru Paul's Drag Race. Il n'en est rien.
Comédienne n'ayant peur de rien, Renée est également productrice, réalisatrice et scénariste. En 1970, elle adapta sa pièce "Love and other strangers" pour le grand écran et reçut pour cela une nomination aux Oscars.
Et si vous la pensez aujourd'hui dans une relative obscurité et franche retraite, détrompez-vous. Elle ne peut s'empêcher de revenir saluer son ancienne fille de télévision, comme l'année dernière dans la nouvelle série de Fran Drescher qui remit en lumière Rita Moreno.
Voilà pourquoi nous avons un certain faible pour Fran Drescher. Quelqu'un qui aime autant les vieilles actrices est forcément suave, non ?
2 commentaires:
My God ! késako la MAIN de Renée Taylor ? Nina 78
:)
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