Dans son immense suavitude, "Soyons-Suave weekend" vous propose de gagner 90mn (c'est une moyenne) en vous présentant en 5 photos, un film un peu éloigné de notre préoccupations quotidiennes. Comme nous vous en présentons les grandes lignes, et même la fin, vous pourrez vous abstenir de le voir mais pourrez cependant en parler. Ne dîtes rien, cela nous fait plaisir.
Et cette semaine, nous avons regardé "Cloverfield" de Matt Reeves, il serait temps puisque le film est sorti en 2008. De quoi est-il question ? Voyons cela en 5 instants choisis.
Des amis sont réunis à Manhattan pour célébrer le départ de Rob au Japon qui vient, et nous aussi le félicitons, d'obtenir un poste de vice-président dans on ne sait quelle compagnie. Mais Rob n'est pas à la fête : il aime Beth qui l'aime en retour mais il y a le Japon donc c'est compliqué.
L'humeur de Rob sombre franchement puisque c'est exactement le moment que choisit un monstre mystérieux mais féroce et gigantesque pour attaquer Manhattan. Tout le monde comprend que les choses sont graves lorsque la tête de la Statue de la Liberté atterrit en bas de leur immeuble : le chaos commence.
Si les amis s'éparpillent et tentent de quitter l'île en prenant le pont de Brooklyn à pieds aussitôt détruit d'un coup de queue (le monstre a une queue), Rob n'a qu'une obsession : retrouver Beth qu'il sait coincée chez elle sous le mur de sa chambre. Accompagnés de quelques fidèles, il affronte un New York en feu et des petites créatures qui vous font pleurer du sang et exploser lorsqu'elles vous mordent.
L'immeuble de Beth est écroulé sur son voisin : qu'à cela ne tienne, Rob, intrépide, grimpe les 58 étages, passe par le toit, libère Beth et tue un petit monstre. Le groupe de survivants peut s'envoler à bord des derniers hélicoptères de l'armée évacuant Manhattan avant le largage d'une bombe mais ce serait trop facile : le monstre attrape l'hélicoptère de Rob et Beth qui s'écrase dans Central Park.
Réfugiés sous un pont de fortune, ayant vu décéder tous leurs amis sauf ceux d'origine afro-américaine, Rob et Beth se disent qu'ils s'aiment et meurent, alors que la bombe fatidique embrase le coeur de New-York.
Ne soyons pas faussement naïfs : nous connaissions bien sûr "Cloverfield" de réputation tant il avait provoqué d'articles enflammés lors de sa sortie. Film évènement, produit par le "petit génie" J.J. Abrams, scénariste et créateur des séries "Alias" et "Lost" et réalisateur de "Mission Impossible 3 et 4" et récemment de "Super 8", "Cloverfield" était le projet hype de la Paramount, qui décidait de prendre en route la mode des faux documentaires.
Lancée par "Le projet Blair Witch" et avant cela "Cannibal Holocaust" (et dans la foulée "Rec" ou "Paranormal Activity"), ces petites productions tournées en caméra vidéo rendaient finalement hommage au pionnier "La dame du lac" de Robert Montgommery, premier film tourné en 1947 entièrement en caméra subjective.
A ceci près que "Cloverfield" n'est pas une petite production, ce n'est pas un film tourné en vidéo pour dissimuler un budget inexistant, c'est une grosse machine qui se donne l'apparence de, et propose au passage les plus subtils placements de produits que nous ayons vu depuis longtemps.
Côté suavitude, tout repose sur les épaules de Michael Stahl-David, inconnu comme la totalité du casting parce qu'un faux documentaire met par définition en scène des gens qu'on ne connait pas, Michael qui court beaucoup, en chemise et en cravate.
Grâce sans doute à son agent qui connait le métier, il nous gratifie d'une courte mais sympathique séquence en caleçon mais qui intervient dans les premières minutes du film et donc rapidement oubliée. Conséquences : nous sommes depuis "Cloverfield" sans nouvelle de lui. Ahhh, si tous les jeunes acteurs lisaient Soyons-Suave...
Le reste du générique est assez amusant puisqu'il repose principalement sur des clones de vedettes du moment. On y trouve donc une presque Megan Fox dans le rôle de Beth et une semi Emily Blunt dans celui de Miranda, qui explose en ombre chinoise.
Le défaut principal du film reste tout de même d'avoir confié la caméra à Hub, insupportable personnage et dont on ne cesse de souhaiter la mort qui ne survient que dans les dernières minutes. Il est la personne que vous ne supporteriez pas 2 minutes dans la vraie vie et avec lequel vous êtes pourtant coincés pendant 81mn.
Car c'est la bonne nouvelle : "Cloverfield" ne dure que 1h21, ce qui permet de multiplier les séances en multiplexes mais est amplement suffisant pour tester votre résistance aux mouvements de caméra proches de l'épilepsie. Et maintenant que nous y pensons : "Cloverfield" est finalement le film parfait d'après les fêtes puisqu'il permet de tester l'état de son foie. Le notre a parfaitement résisté mais cela tient sans doute du miracle.
Des amis sont réunis à Manhattan pour célébrer le départ de Rob au Japon qui vient, et nous aussi le félicitons, d'obtenir un poste de vice-président dans on ne sait quelle compagnie. Mais Rob n'est pas à la fête : il aime Beth qui l'aime en retour mais il y a le Japon donc c'est compliqué.
L'humeur de Rob sombre franchement puisque c'est exactement le moment que choisit un monstre mystérieux mais féroce et gigantesque pour attaquer Manhattan. Tout le monde comprend que les choses sont graves lorsque la tête de la Statue de la Liberté atterrit en bas de leur immeuble : le chaos commence.
Si les amis s'éparpillent et tentent de quitter l'île en prenant le pont de Brooklyn à pieds aussitôt détruit d'un coup de queue (le monstre a une queue), Rob n'a qu'une obsession : retrouver Beth qu'il sait coincée chez elle sous le mur de sa chambre. Accompagnés de quelques fidèles, il affronte un New York en feu et des petites créatures qui vous font pleurer du sang et exploser lorsqu'elles vous mordent.
L'immeuble de Beth est écroulé sur son voisin : qu'à cela ne tienne, Rob, intrépide, grimpe les 58 étages, passe par le toit, libère Beth et tue un petit monstre. Le groupe de survivants peut s'envoler à bord des derniers hélicoptères de l'armée évacuant Manhattan avant le largage d'une bombe mais ce serait trop facile : le monstre attrape l'hélicoptère de Rob et Beth qui s'écrase dans Central Park.
Réfugiés sous un pont de fortune, ayant vu décéder tous leurs amis sauf ceux d'origine afro-américaine, Rob et Beth se disent qu'ils s'aiment et meurent, alors que la bombe fatidique embrase le coeur de New-York.
Ne soyons pas faussement naïfs : nous connaissions bien sûr "Cloverfield" de réputation tant il avait provoqué d'articles enflammés lors de sa sortie. Film évènement, produit par le "petit génie" J.J. Abrams, scénariste et créateur des séries "Alias" et "Lost" et réalisateur de "Mission Impossible 3 et 4" et récemment de "Super 8", "Cloverfield" était le projet hype de la Paramount, qui décidait de prendre en route la mode des faux documentaires.
Lancée par "Le projet Blair Witch" et avant cela "Cannibal Holocaust" (et dans la foulée "Rec" ou "Paranormal Activity"), ces petites productions tournées en caméra vidéo rendaient finalement hommage au pionnier "La dame du lac" de Robert Montgommery, premier film tourné en 1947 entièrement en caméra subjective.
A ceci près que "Cloverfield" n'est pas une petite production, ce n'est pas un film tourné en vidéo pour dissimuler un budget inexistant, c'est une grosse machine qui se donne l'apparence de, et propose au passage les plus subtils placements de produits que nous ayons vu depuis longtemps.
Côté suavitude, tout repose sur les épaules de Michael Stahl-David, inconnu comme la totalité du casting parce qu'un faux documentaire met par définition en scène des gens qu'on ne connait pas, Michael qui court beaucoup, en chemise et en cravate.
Grâce sans doute à son agent qui connait le métier, il nous gratifie d'une courte mais sympathique séquence en caleçon mais qui intervient dans les premières minutes du film et donc rapidement oubliée. Conséquences : nous sommes depuis "Cloverfield" sans nouvelle de lui. Ahhh, si tous les jeunes acteurs lisaient Soyons-Suave...
Le reste du générique est assez amusant puisqu'il repose principalement sur des clones de vedettes du moment. On y trouve donc une presque Megan Fox dans le rôle de Beth et une semi Emily Blunt dans celui de Miranda, qui explose en ombre chinoise.
Le défaut principal du film reste tout de même d'avoir confié la caméra à Hub, insupportable personnage et dont on ne cesse de souhaiter la mort qui ne survient que dans les dernières minutes. Il est la personne que vous ne supporteriez pas 2 minutes dans la vraie vie et avec lequel vous êtes pourtant coincés pendant 81mn.
Car c'est la bonne nouvelle : "Cloverfield" ne dure que 1h21, ce qui permet de multiplier les séances en multiplexes mais est amplement suffisant pour tester votre résistance aux mouvements de caméra proches de l'épilepsie. Et maintenant que nous y pensons : "Cloverfield" est finalement le film parfait d'après les fêtes puisqu'il permet de tester l'état de son foie. Le notre a parfaitement résisté mais cela tient sans doute du miracle.
2 commentaires:
J'ignorais qu'elle jouait dans ce film, mais on aime beaucoup Lizzy Caplan qui ne nous a pas trop déçu depuis Freaks & Geeks et Mean Girls (mais sans doute sa télographie est-elle un peu supérieure à sa filmographie - j'ai une tendresse personnelle pour le court métrage "successful alcoholics" pour une raison qui n'échappe à personne). Un coup de Wikipédia m'apprend qu'elle entretient une relation depuis 2006 avec Matthew Perry, ce qui est... quelque chose.
(vos captions me donnent chaque jour un peu plus l'impression d'être un robot)
J'avais essayé de voir ce film, mais le procédé :" caméra-à-l'épaule" ( voire au genoux ?!), c'est vraiment difficile à encaisser ( je dirais même néfaste pour la santé !); aussi merci pour ce résumé qui va m'aider à mieux dormir la nuit, sachant que je n'ai rien raté de primordial...
Pruneauxyz.
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