Dans son immense suavitude, "Soyons-Suave weekend" vous propose de gagner 90mn (c'est une moyenne) en vous présentant en 5 photos, un film un peu éloigné de nos préoccupations quotidiennes. Comme nous vous en présentons les grandes lignes, et même la fin, vous pourrez vous abstenir de le voir mais pourrez cependant en parler. Ne dîtes rien, cela nous fait plaisir.
Et cette semaine, nous avons regardé "Twixt", réalisé par ni plus ni moins que Francis Ford Coppola et sorti en avril 2012. De quoi est-il question ? Nous ne pensons pas parvenir à une réponse claire mais voyons tout de même cela en 5 instants choisis.
Hal Baltimore est un Stephen King du pauvre condamné à vendre ses livres lui-même dans des villes si petites qu'elles n'ont même pas de librairie. Mais Hal s'en moque du moment qu'il a de quoi boire. Et visiblement de quoi manger.
Un crime ayant été commis, il est logiquement approché par le shérif qui tâte lui-même de la plume. Et si les deux hommes écrivaient un livre sur ce qui ne peut être que l'oeuvre d'un tueur en série, ce qui semble logique dans cette ville où un massacre a déjà eu lieu jadis ?
Hal n'est pas certain d'accepter la proposition d'une co-écriture, il n'est pas certain non plus de ne pas rêver en rencontrant un soir dans la forêt une jeune demoiselle portant un appareil dentaire qui pourrait être un fantôme.
La question ne se pose plus lorsque Hal, dans la même forêt, rencontre cette fois Edgar Allan Poe, qui est mort, cela est sûr, mais qui peut l'aider à résoudre le crime qui trouble le shérif.
La rencontre avec cette fois un jeune homme qui est peut-être un vampire et qui déclame du Baudelaire au bord d'un lac entouré de groupies permet à Hal de tout comprendre : le tueur, c'est le shérif, la jeune fille fantôme, c'est sa propre fille morte dans un accident de hors-bord et cette histoire, c'est son prochain best-seller.
Suaves visiteurs, nous tenons à vous avertir que ce résumé est fortement sujet à caution, des comas successifs et profonds ayant un peu altéré notre vision globale de l'oeuvre. Cependant une chose est sûre : impossible de se débarrasser de cette envie subite de revoir une vidéo de Robert Palmer après la fin de "Twixt", qui, esthétiquement, ressemble tout de même, s'en est troublant, à une version très très longue de "Addicted to love".
"Twixt" repose sur les épaules charpentées de Val Kilmer que nous n'avions pas revu depuis "Batman" ce qui a forcément été un choc. Nous savions qu'il avait quelques problèmes de métabolisme, nous ignorions simplement l'ampleur de la chose.
Alors bien sûr, dans le film, Val joue un peu lui-même, un homme un peu raté, ennuyé par sa femme qui n'est autre que l'ancienne véritable épouse de Val. Val joue aussi un peu Coppola dont le fils est décédé dans un accident de hors-bord. Et parfois, Val joue Hal, ce qui consiste à boire, se promener dans la forêt et à se prendre beaucoup de coups sur la tête. "Twixt" est en effet, de temps à autre, une comédie aux ggs désopilants.
Niveau suavitude, le film possède la plus mauvaise côte jamais évoquée sur nos pages : rien, absolument rien, pas une chemise qui se déboutonne, pas un jeune homme gothique qui se lacère le torse et, mais c'est une assez bonne nouvelle, pas la moindre envie d'enlever son costume chez Val.
En fait, nous ne savons pas vraiment ce que nous avons vu en regardant "Twixt", nous avons par contre paisiblement somnolé et avons ressenti une sorte de bien-être profond lorsque le film s'est achevé. Et finalement, c'est un bilan assez positif que nous pouvons tirer : regain d'énergie, joie, satiété même, puisque l'idée de recommencer ne nous a pas une seule seconde effleurés.
Exactement ce qui définit un twixt, non ?
Hal Baltimore est un Stephen King du pauvre condamné à vendre ses livres lui-même dans des villes si petites qu'elles n'ont même pas de librairie. Mais Hal s'en moque du moment qu'il a de quoi boire. Et visiblement de quoi manger.
Un crime ayant été commis, il est logiquement approché par le shérif qui tâte lui-même de la plume. Et si les deux hommes écrivaient un livre sur ce qui ne peut être que l'oeuvre d'un tueur en série, ce qui semble logique dans cette ville où un massacre a déjà eu lieu jadis ?
Hal n'est pas certain d'accepter la proposition d'une co-écriture, il n'est pas certain non plus de ne pas rêver en rencontrant un soir dans la forêt une jeune demoiselle portant un appareil dentaire qui pourrait être un fantôme.
La question ne se pose plus lorsque Hal, dans la même forêt, rencontre cette fois Edgar Allan Poe, qui est mort, cela est sûr, mais qui peut l'aider à résoudre le crime qui trouble le shérif.
La rencontre avec cette fois un jeune homme qui est peut-être un vampire et qui déclame du Baudelaire au bord d'un lac entouré de groupies permet à Hal de tout comprendre : le tueur, c'est le shérif, la jeune fille fantôme, c'est sa propre fille morte dans un accident de hors-bord et cette histoire, c'est son prochain best-seller.
Suaves visiteurs, nous tenons à vous avertir que ce résumé est fortement sujet à caution, des comas successifs et profonds ayant un peu altéré notre vision globale de l'oeuvre. Cependant une chose est sûre : impossible de se débarrasser de cette envie subite de revoir une vidéo de Robert Palmer après la fin de "Twixt", qui, esthétiquement, ressemble tout de même, s'en est troublant, à une version très très longue de "Addicted to love".
"Twixt" repose sur les épaules charpentées de Val Kilmer que nous n'avions pas revu depuis "Batman" ce qui a forcément été un choc. Nous savions qu'il avait quelques problèmes de métabolisme, nous ignorions simplement l'ampleur de la chose.
Alors bien sûr, dans le film, Val joue un peu lui-même, un homme un peu raté, ennuyé par sa femme qui n'est autre que l'ancienne véritable épouse de Val. Val joue aussi un peu Coppola dont le fils est décédé dans un accident de hors-bord. Et parfois, Val joue Hal, ce qui consiste à boire, se promener dans la forêt et à se prendre beaucoup de coups sur la tête. "Twixt" est en effet, de temps à autre, une comédie aux ggs désopilants.
Niveau suavitude, le film possède la plus mauvaise côte jamais évoquée sur nos pages : rien, absolument rien, pas une chemise qui se déboutonne, pas un jeune homme gothique qui se lacère le torse et, mais c'est une assez bonne nouvelle, pas la moindre envie d'enlever son costume chez Val.
En fait, nous ne savons pas vraiment ce que nous avons vu en regardant "Twixt", nous avons par contre paisiblement somnolé et avons ressenti une sorte de bien-être profond lorsque le film s'est achevé. Et finalement, c'est un bilan assez positif que nous pouvons tirer : regain d'énergie, joie, satiété même, puisque l'idée de recommencer ne nous a pas une seule seconde effleurés.
Exactement ce qui définit un twixt, non ?
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