Nous dirions même mieux : il eut été suave que l'on pensât à nous inviter !
lundi 21 octobre 2013
Et maintenant dansons !
Nous ne savons pas si Sylvie V. a un ami mais elle a en tout cas un jardin dans son coeur...
La fin du Quizz de Nina et Josée.
Evidemment, nous ne pouvions pas vous mettre en garde car cela aurait immédiatement éventé le mystère mais il faut toujours se méfier de Claire dès lors qu'il est question de Tom Cruise. Notre Maharanée nous a confié par email qu'elle reconnaîtrait sa cambrure même dans le noir. En fait : vous n'aviez aucune chance.
Notre championne du Quizz voit donc son nom en noir sur gris cette semaine sur Soyons-Suave et, autre confidence, elle nous a déclaré qu'elle ne s'en lassait pas. Dieu merci elle ne joue pas ce soir.
L'intrusion du jeans taille basse dans la vie de Tom Cruise a pu en surprendre plus d'un, tant il ne nous avait pas habitué à être une victime de la mode. Tom est d'ordinaire plutôt classique, mais cet abandon eut lieu alors qu'il débutait une relation passionnée (...) avec Katie Holmes et avait pris l'habitude de sauter allègrement pour en tester les ressorts dès qu'il apercevait un canapé.
Il se contenta d'un fauteuil lors d'une étrange réunion au siège de Yahoo où il fut beaucoup question de hautes technologies et d'accouchement dans le silence, Katie Holmes étant alors enceinte d'environ 10 mois.
Depuis, Tom et Katie se sont séparés, à l'amiable, sans doute, puisque Katie n'a pas dit un mot sur ses années de mariage mais s'est achetée par contre un 600m2 à New York dans la semaine qui a suivi la rupture officielle.
Tom de son côté s'est également fait fort discret. Il a visiblement décidé de se concentrer sur le cinéma, ce pourquoi il est célèbre depuis maintenant 32 ans. Plus de cabriole sur sofa, plus de déclaration scientologue : il joue et sauve le monde, avec un goût de plus en plus prononcé pour le spandex et les très gros calibres si on en croit ses deux derniers films.
Et comme vous vous en doutez : nous ne commenterons pas cela.
Nous préférons nous souvenir d'un temps pas si lointain où Tom Cruise était encore une créature mystérieuse qu'on pouvait à peine cadrer au-dessus du nombril.
Et puis un jour il décida de prouver que lui aussi avait un pubis. C'est à ce moment là, très précisément, que nous avons compris que le monde était en train de changer.
Le String de la semaine.
Même si l'idée semble impossible, on peut être suave en string. Chaque lundi, la preuve en image.
Et cette semaine, il n'échappera à personne que le String, aussi, regarde "Danse avec les stars".
Le Brushing du jour.
Parce qu'on n'a jamais assez de hauteur, de laque et d'anglaises, revisitons les plus suaves créations capillaires. Et pour cette quatre cent quatre vingt dix neuvième édition, Michael Caine présente le modèle intitulé "Ça rebique".
C'est lundi !
Certains sont en vacances, d'autres pas. Supposons donc qu'une bonne partie de nos suaves visiteurs se moque du temps qu'il va faire cette nouvelle semaine. Aussi avant de sortir, songez simplement à coordonner l'ampleur de votre temps libre à celle de votre tenue.
dimanche 20 octobre 2013
La promenade du dimanche.
Puisqu'il n'est pas conseillé de rester une journée entière entre quatre murs et que l'air frais est en tout point salutaire, "Soyons-Suave weekend" vous suggère d'aller vous aventurer dans de nouvelles contrées, découvrir d'autres suaves horizons.
Une fois n'est pas coutume, il va y avoir de la fesse sur Soyons-Suave grâce à une page personnelle formidable consacrée à un monde auquel nous ne connaissons rien : la bande dessinée pour adultes.
Totalement participative, cette page rend hommage à ces petites choses qu'on peut aisément dater des années 70 et 80 et dévoile surtout les inspirations des illustrateurs qui parfois, n'allaient pas chercher bien loin de quoi attirer l'oeil du passant. C'est coquin, c'est amusant, est-ce excitant ? A vous de voir.
Félicitons entre tous les auteurs de "Jacula", ne serait-ce que pour ce titre qui nous plait de façons quelque peu troublantes et pour leur sens inné du recyclage. Ah on savait rire en 1978.
Et maintenant dansons !
Nous avons la touche Brazil sans laquelle un dimanche n'est pas totalement suave en tête depuis trois semaines. Sergio Mendes et Brasil 66 sont notre croix mais enfin relativisons, il y a tout de même plus douloureux comme fardeau à porter.
Les très suaves heures de l'Histoire Contemporaine : le jour où Burt Bacharach se mit à détester les animaux.
En avril 1966, Burt Bacharach est un peu nerveux. Depuis quelques années sa vie a pris un tour nouveau : il est passé de pianiste accompagnateur à compositeur de génie. Après avoir travaillé pour Vic Damone ou Marlene Dietrich, il aligne les hits en compagnie de son parolier Hal David. En 1966 Burt Bacharach est une star, non seulement aux USA mais surtout en Angleterre qui a été le premier pays à lui offrir des numéros 1.
Régnant sur la musique pop, Burt, qui a épousé en 1965 l'autre célèbre paire de jambes après Marlene qu'est Angie Dickinson, est tenté de s'attaquer à Hollywood où il n'y a pas de raison que ses chansons n'y rencontrent pas le même succès qu'à la radio. Après une première tentative au succès modéré que fut la bande originale de "The blob", Burt vient de signer la musique d'une production du nom de "What's new pussycat" dont le titre est rapidement devenu numéro 3 des charts US. Ce sera le plus gros succès de Tom Jones et cela donne évidemment ceci :
En avril 1966, Burt se rend très angoissé à la cérémonie des Oscars où son petit chaton est en compétition pour recevoir la statuette de la meilleure chanson originale. Les Oscars étant ce qu'ils sont, on a demandé à des célébrités d'interpréter les titres concurrents et c'est Liza Minnelli (???) qui demande en direct des nouvelles de Pussycat.
A l'issue d'un affrontement fort ironique, la statuette ira à la chanson titre de "The Sandpiper", curiosité minnellienne avec Liz Taylor et Richard Burton, plus connue sous le titre "The shadow of your smile". Rappelons à cet instant à nos suaves visiteurs qui ne seraient pas ornithologues que le chevalier des sables est un petit oiseau qui vient donc de ridiculiser le matou de Burt. Fin du premier round.
Un an plus tard, Burt est de retour à la cérémonie des Oscars avec un nouvel espoir : "Alfie", composé pour le film du même nom et qu'on entend partout chanté par Dionne Warwick. Cette fois-ci, Burt frôle la dépression nerveuse, tant il estime que sa chanson n'a aucune chance.
Il faut dire que l'histoire entourant "Alfie" est littéralement rocambolesque. Les producteurs de ce film britannique souhaitant une chanteuse anglaise, on demanda donc à Cilla Black de l'interpréter et la chanson passa inaperçue. Pour la sortie américaine, on fit rapidement enregistrer le titre à Cher, qu'on entend donc au générique de fin, pendant que Dionne Warwick entrait en studio. Sa version grimpa à la 15e place quand Cher stagnait à la 32e. Tout cela était bien compliqué et l'Oscar fut remis à la chanson titre de "Vivre libre", composée par John Barry. C'était cette fois un gros lion qui abattait Burt. Fin du deuxième round.
En 1968 et donc pour la troisième année consécutive, Burt Bacharach est de nouveau nommé dans la catégorie de la meilleure chanson avec "The look of love", tirée du film "Casino Royale" qui vient d'obtenir un succès certain. Dusty Springfield, qui confirme la relation privilégiée de Bacharach avec les britanniques, est en train d'en faire un très gros succès, même si ce n'est pas totalement du goût de Burt.
Dusty en a, en effet, réenregistré une version un peu différente de celle arrangée pour le film. Les spectateurs peuvent donc être un peu déroutés puisque ce n'est pas exactement la même chose qu'on entend dans les salles et à la radio mais tout cela n'est pas très grave.
Cela n'est pas grave car, contre toute attente, "The look of love" est en train de devenir un succès encore plus phénoménal chanté par Sergio Mendes et Brasil 66, qui est, en cette fin des années 60, l'un des plus gros vendeurs de disques du continent nord-américain. C'est ben simple, tout ce qu'enregistre Sergio (les Beatles, des brésiliens, des succès de Broadway) devient un hit et ce n'est pas pour rien que ce sont Mendes et les Brasil 66 qui viennent chanter "The look of love" aux Oscars.
La participation du compositeur brésilien à la cérémonie va asseoir considérablement sa popularité et permettre de faire découvrir aux téléspectateurs la beauté sidérantes de ses chanteuses dont nous reparlerons prochainement. Mais, Burt Bacharach ne combat pas ce soir là un charmant volatile ou un énorme félin : c'est à la faune toute entière qu'il fait face. L'Oscar est remis à la chanson titre de "Docteur Doolittle" et cela donne ceci :
Fin du troisième round. Dans de nombreuses interviews, Burt Bacharach expliquera que ses trois défaites en trois ans vont profondément l'affecter et motiver en partie son absence de la 41e cérémonie des Oscars. En 1968, Bacharach se tint aussi éloigné qu'il le put de Hollywood et sans doute du moindre animal.
Les belles histoires étant encore plus belles lorsqu'elles ont une fin heureuse, en 1970, Burt était de retour aux Oscars et à Hollywood avec la bande originale de "Butch Cassidy et le kid" dont personne n'a oublié une formidable promenade à vélo avec en fond, "Raindrops keep fallin' on my head"/"Toute la pluie tombe sur moi" si vous préférez Sacha Distel. Cette quatrième tentative fut la bonne : Burt décrocha enfin un Oscar. Champagne !
Une fois lancé, Burt ne s'arrêta pas et remporta un second Oscar en 1981 pour le thème de "Arthur", chanté par Christopher Cross. Entre temps cependant, il avait connu le pire échec de sa carrière avec la bande originale de "Horizons perdus", s'était brouillé avec Hal David et avait affronté au tribunal Dionne Warwick pour de sombres histoires de royalties.
Mais nous supposons qu'au milieu de tous ces tourments, il s'était réconcilié avec la gent animale. Lorsqu'il décrocha enfin la précieuse statuette en 1970, ce fut en battant un concurrent en particulier, la chanson "Come saturday morning" à laquelle nous avions consacré des mp3 du weekend ici-même. Ce titre était tiré du film "The Sterile Cuckoo" que nous traduirons sauvagement par "Le coucou stérile". Fair-play la victoire ? Mouais...
Vous n'allez tout de même pas sortir en cheveux ?
Ce n'est pas parce que nous sommes dimanche qu'il ne faut pas faire un effort. Grace Jones montre l'exemple et propose l'option "Cherry red".
L'Infirmière du dimanche.
Nous sommes très heureux de vous présenter l'Infirmière du dimanche, dont l'altruisme, le sens du dévouement et l'uniforme virginal, sauront rendre encore plus suave cette journée de célébration.
Et pour sa nouvelle journée de travail, l'Infirmière du dimanche se dit que vraiment, elle aurait du se mettre en short.
samedi 19 octobre 2013
Un café avant de partir.
Noir et sans sucre pour nous, merci. Et si en plus vous avez des informations confidentielles à partager...
L'idée collection du weekend.
Parce qu'on ne peut pas éternellement décoller des timbres et empiler des boites de camembert, "Soyons-Suave weekend" vous suggère de temps à autre de suaves idées à collectionner, de quoi occuper votre temps libre et épater vos amis tout en restant suaves.
Alors que nous mettons un point d'honneur à répondre personnellement, sur papier parfumé et en joignant toujours une photo dédicacée, aux courriers que nous recevons, nous avons décidé cette semaine de passer par le blog afin de délivrer de leurs angoisses Lydie et Olivier qui nous ont écrits ceci :
"Cher Soyons-Suave, nous sommes un jeune couple qui débute dans la vie et la suavitude. Malgré notre amour, nous sommes très différents et une collection nous a semblé le bon moyen de souder notre relation. Olivier aime énormément les porte-containers, j'ai une passion pour les coffre-forts du XIXe siècle. Or, nous ne disposons, pour une éventuelle collection, que d'une petite étagère dans notre cuisine. Cher Soyons-Suave : que faire ?".
Lydie, Olivier et vous, suaves visiteurs qui êtes dans la même problématique, la solution que vous cherchez se trouve peut-être au coin de votre rue.
Il existe, bien cachés dans les rayonnage de votre commerce de proximité, des aliments en conserve que vous prendrez soin de ne pas ouvrir et qui, exposés, sont du meilleur effet. La place occupée est minimale mais le rendu spectaculaire.
Croyez-nous, une cuisine n'est plus simplement une cuisine lorsqu'elle abrite l'essentiel "Poulet entier" ou le camembert "très très très longue conservation" qui peut faire "Pschitt" lorsqu'on en tire l'opercule.
L'avantage de cette collection en fer blanc est qu'elle donne subitement un intérêt supplémentaire à vos voyages et des idées toujours bienvenues à vos amis routards qui savent que vous n'êtes pas très friands d'artisanat local.
Elle possède de plus un intérêt culturel puisque s'intéressant aux aliments qu'on ne penserait pas spontanément enfermer pour l'éternité, elle permet de sonder les us et coutumes de civilisations qui nous semblent parfois proches. L'anglo-saxon n'a aucun problème, par exemple, à confire un calamar dans son encre mais s'étonnera qu'on conditionne, dans l'hexagone, le cousin pas si éloigné des limaces.
Comme, chère Lydie et cher Olivier, nous soupçonnons cependant chez vous des aspirations artistiques (vous avez confectionné vous-mêmes votre papier à lettre, n'est-il pas ?), nous vous indiquons donc pour finir la production toujours très pointue de la société "Coney Island exotic canned foods", qui à intervalles plus ou moins réguliers, sort des éditions limitées de conserves qui ne peuvent que faire rêver.
Les posséder toutes est peut-être un rêve inaccessible. Mais quelques unes est entièrement réalisable. Et n'oublions pas que même la petite étagère de la cuisine a droit au bonheur. Car c'est aussi cela, être suave.
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