Inaltérable, éclatant et, aimons-nous à le croire, sincère : on ne peut qu'envier le sourire de Gaby Morlay.
Et comme en plus elle parvient à le produire jusqu'à l'affiche du "Voile Bleu", film lacrymal s'il en est, supposons qu'en plus, c'était une bonne âme.
6 commentaires:
Oh,punaise,Le voile bleu, le mélo pétainiste,au secours!
le point Godwin, d'entrée de jeu !
J'ai tort ou j'ai raison? C'est à peu près son film le plus célèbre (mon grand-père y avait pleuré,tout en étant de l'autre bord),on y est saturé de "travail,famille,patrie",berceau et rideaux à volants.
Mélodrame, c'est certain, Pétainiste, étant donné que le film est sorti en 1942, exact historiquement... mais on peut aussi dire film sorti sous l'Occupation, tout comme "L'assassin habite au 21", ""Premier rendez-vous" ou "Au bonheur des dames" et "La symphonie fantastique", tous produits par... la Continental films.
Après, ce sera pratiquement le combat de Gaby Morlay de clamer que pas un centime de Vichy ne fut injecté dans la production et que non, il ne s'agissait pas d'une commande gouvernementale. Elle refusera d'ailleurs de tourner pour la firme franco-germanique. Comme au même moment (mais on ne le sut que plus tard) l'actrice vivait avec le ministre de l'agriculture nous semble-t-il, voilà. Il sera d'ailleurs réhabilité après la Libération pour services rendus à la Résistance.
Sinon le film suivant le parcours d'une nourrice, c'était difficile de faire sans berceau :)
Et si on sort du cinéma, "Ravage" de Barjavel publié en 43 nous semble beaucoup plus outrageusement une ode au Maréchal.
seriez-vous en train de vous transformer en commissaire politique, en vérificateur des sourires, en inspecteur des arrières-pensées ?
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