Nous entendons déjà s'élever les plaintes et les remarques acerbes... "Quoi ? Patti d'Arbanville ? Et pourquoi pas Geneviève Chaumont ? Ne devons-nous pas trouver de vrais comédiens et de grands noms ici ?". Suaves visiteurs, d'abord nous n'avons jamais dit de telles choses et un simple survol de la filmographie de Miss d'Arbanville nous permettra d'assurer que l'ancienne muse de Cat Stevens a toute sa place sur nos pages. Et puis après tout, ne faisons-nous pas ce que nous voulons ?
La victoire d'Irène Agathe n'en est par conséquent que plus éclatante et elle voit son nom en noir sur gris aujourd'hui. Elle reçoit nos félicitations, notre admiration et l'assurance de notre considération distinguée. Irène Agathe est forte. Clap clap clap !
Nous imaginons sans peine que lorsque nous vous aurons expliqué que la capture provenait de la série "The sinner" dans laquelle Patti joue la belle-mère de Jessica Biel, l'apoplexie en guettera certains. Ce sera alors assez proche de notre propre réaction lorsque nous avons aperçu son nom au générique de ce sympathique programme dans lequel le meurtre côtoie la drogue, la prostitution et les maladies incurables...
Nous avons alors réalisé que mise à part la ritournelle que lui consacra Cat Stevens en 1970, nous connaissions peu de choses d'elle... et serions bien incapables de la reconnaître si d'aventure, quelqu'un avait l'idée farfelue d'en faire le sujet d'un Quizz.
Ce que nous ignorions tout d'abord, c'est que Patti d'Arbanville, qui fut occasionnellement mannequin dans ces jeunes années, fut une sorte de Brooke Shields alternative, qui ne se montra pas nue alors qu'elle n'était pas majeure pour Louis Malle puis dans "Le Lagon bleu" mais le fit pour Andy Warhol dans "Flesh" puis dans "Bilitis" de David Hamilton.
Ce que nous ne savions pas non plus, c'est qu'avec une filmographie un peu anecdotique ("Graffiti party" ou "C'était demain", quand même...), Patti a cependant toujours occupé l'actualité en raison de ses mariages et ses liaisons : Cat Stevens, Don Johnson ou Roger Mirmont, lui donnant même l'occasion de vivre à Paris pendant près de 10 ans.
De toutes les façons, si on la cherche vraiment, c'est vers la télévision qu'il convient de se tourner puisque depuis une première apparition en 1980 dans un épisode de "Drôle de dames", elle n'a jamais cessé de travailler, enchaînant les rôles récurrents et les guests d'un jour. On aime d'ailleurs lui faire jouer les mères italiennes pour des raisons qui nous échappent : Rose Boscorelli dans "New York 911", Lorraine Calluzzo dans "Les sopranos" et récemment donc Lorna Tannetti dans "The Sinner".
Et c'est alors que nous nous demandons comment peut bien faire Patti d'Arbanville, pour enchaîner les tournages et les mariages, tout en s'occupant de ses quatre enfants. On raconte même qu'elle organise régulièrement des dîners où en compagnie de Rosanna Arquette ("Rosanna", Toto), Pattie Boyd ("Layla", Eric Clapton) et Marsha Hunt ("Brown sugar", The Rolling Stones), elles évoquent leur passé de muses. Ce qui doit être très suave. Mais encore des soirées où nous ne sommes pas invités...
4 commentaires:
Je suis bien contente. Merci!
ps j'avais oublié Roger MirEmont ds le tableau de chasse-joli fusil
:) "Mirmont" jusqu'en 2003...
Je sais.C'est lui qui a repris son E.
Et puisque c'était de toutes les façons à lui, il avait le droit d'en faire ce qu'il voulait :)
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