mercredi 5 avril 2017

La question suave du jour : Julie Andrews aime-t-elle vraiment les enfants ?


































Parce qu'elle fut Maria Von Trapp et Mary Poppins, il semble évident pour pratiquement tout le monde que Julie Andrews aime les enfants et elle mériterait aisément une médaille dans le cas contraire, pour avoir passé autant de temps en compagnie de ces petits êtres dont les mains collent souvent et le nez dégouline fréquemment. 

D'ailleurs mère de trois filles (dont deux adoptées dans un orphelinat vietnamien durant la guerre) et belle-mère de deux enfants, il est pratiquement impossible aujourd'hui d'interviewer Julie sans qu'elle évoque le fait d'être 10 fois grand-mère et trois fois arrière grand-mère, ce qui nous amène à penser que pratiquement tout le monde a raison et qu'elle aime réellement les enfants. 

































Il nous est venus à l'idée en regardant d'un peu plus près sa carrière que Julie Andrews avait finalement de bonnes raisons d'entretenir ce genre de relation avec les bambins puisqu'ils l'ont régulièrement aidé, à percer, à passer certains cap difficiles et à être toujours active aujourd'hui à presque 82 ans. 

L'évidence d'abord : Julie ne serait pas grand chose au cinéma sans Disney qui crut en elle pour "Mary Poppins" alors que Jack Warner préférait Audrey Hepburn pour l'adaptation du triomphe de Julie sur les planche : "My Fair Lady". 

Disney - Julie Andrews, une association qui dure toujours : après l'opération ratée qui lui coûta ses cordes vocales en 1997, le studio de Mickey lui proposa "Princesse malgré elle", immense succès qui la fit connaître d'un jeune public qui ignorait jusqu'à son nom. Dans la foulée, on la fit Ambassadrice de Disneyland et on lui proposa deux téléfilms adaptés des aventures d'Eloïse, crées par Kay Thompson. 




  


















En 1968 et 1970, Julie Andrews joua dans deux flops retentissants : "Star !" et "Darling Lili" qui mirent un léger frein à sa carrière et aux comédies musicales à gros budget. Se tourna-t-elle alors vers le cinéma pornographique ? Pas du tout, elle dit oui à Jim Henson qui la sollicitait depuis quelque temps et devint l'invitée régulière du Muppet Show et de "Rue Sésame". 

En 1978, elle fut même la vedette d'un programme d'une heure sur CBS, évoqué avec des trémolos dans la voix par la plupart des presque quinquagénaires américains, au point que le show vient de sortir enfin en DVD, 38 ans après sa diffusion sur le petit écran. 




































Héroïne de Disney et des Muppets, et des veufs autrichiens, cela va de soi, Julie Andrews a en quelque sorte aggravé son cas en se lançant dans l'écriture de livres pour enfants, qu'elle enregistre parfois sur disques. 

Elle n'est certes pas la première à se découvrir une passion pour la littérature jeunesse mais à ce jour, elle est tout de même l'auteur de plus de 50 ouvrages, généralement coécrits avec sa fille biologique, qui lui ont rapportés une fortune et en 2011 encore, un Grammy Award. 















































Vous comprenez pourquoi nous insinuions que Julie Andrews serait en fait une ingrate si elle se révélait détester les mioches, d'autant que depuis le mois de mars, ils lui permettent d'avoir, ce qui est tout de même très chic et pratiquement inespéré lorsqu'on a commencé en 1947, une série sur Netflix ! 

"Julie's Greenroom", 13 épisode de 30 minutes, voit Julie Andrews être "Miss Julie", propriétaire d'un petit théâtre qui accueille des élèves afin de les sensibiliser aux différents métiers artistiques et les aider à monter une comédie musicale. La série est produite par la Jim Henson Company, les élèves sont donc des marionnettes et il y a un petit chien et un canard. Et un invité à chaque épisode. 



Et si vous avez regardé attentivement la bande-annonce, oui, il y a Carol Burnett, qui chantait pour la première fois avec Julie en 1962.

Ne guettant, ni les nouveaux programmes de Netflix, ni les émissions éducatives pour enfants, nous devons vous avouer que nous avons appris l'existence de cette petite chose visiblement très sympathique par ceci :


































Soudain la controverse : lors d'un entretien, la fille de Julie aurait déclaré qu'il avait été important pour sa mère et elle de créer des marionnettes présentant une véritable diversité : hispanique, asiatique, noire, fauteuil roulant et pour rendre l'éventail complet, une jeune fille serait en fait en recherche identitaire, risquant même de ne pas rester de sexe féminin très longtemps.

Donc non seulement Julie Andrews aimerait les enfants, mais elle aimerait tous les enfants. En étant légèrement communautaire. Vous comprendrez pourquoi on commence à lire des "Béatifions Mary Poppins !".

Ce qui est absurde puisqu'elle est encore vivante. Et visiblement partante pour une saison 2.


1 commentaire:

The Divine Feud a dit…

"Héroïne... des veufs autrichiens" : nous n'en doutons pas, puisqu'elle est tout le temps fourrée au Concert du Nouvel An.