Nous ne sommes pas mécontents de voir Nina triompher, non que nous ayons des préférences, ce qui ne serait pas suave, mais parce qu'elle va pouvoir nous expliquer l'intrusion de "bite" dans sa réponse, une mention toujours mystérieuse à ce jour.
Parce qu'en VF ou en VO, "Sweet home Alabama" et "Fashion victim" sont désespérément vierges de ces quatre lettres, mais accueillent Candice Bergen qui retrouve donc sa dignité. Nina, voyez votre nom en noir sur gris sur nos pages cette semaine et méfiez-vous : Céline et Bruno aiguisent leurs cellules grises dans l'ombre. Et bien entendu : bravo, hourra, felicidades.
Sorti sur les écrans en 2002, "Fashion victim" ne révolutionna, ni le monde fabuleux des affiches de films, ni celui encore plus incroyable du cinéma, en se contentant d'être une comédie romantique de plus mais avec en haut de son générique, Reese Witherspoon, dans un rôle qu'aurait sans doute tenu Doris Day si "Sweet home Alabama" avait été réalisé en 1965.
S'il est tout à fait possible de n'avoir aucun avis particulier sur cette comédienne aujourd'hui âgée de 41 ans, et que certains envisagent encore comme une Sarah Michelle Gellar qui n'aurait pas fait de télévision, on peut jeter un oeil à la série "Big little lies" et se surprendre à penser qu'elle n'est pas inintéressante, loin de là.
Il est surtout possible qu'elle n'ait strictement rien à faire de ce que nous pensons d'elle. Un Oscar, une société de production, une ligne de vêtements et d'accessoires de décoration. La vie est douce pour Reese.
Sorti sur les écrans en 2002, "Fashion victim" ne révolutionna, ni le monde fabuleux des affiches de films, ni celui encore plus incroyable du cinéma, en se contentant d'être une comédie romantique de plus mais avec en haut de son générique, Reese Witherspoon, dans un rôle qu'aurait sans doute tenu Doris Day si "Sweet home Alabama" avait été réalisé en 1965.
S'il est tout à fait possible de n'avoir aucun avis particulier sur cette comédienne aujourd'hui âgée de 41 ans, et que certains envisagent encore comme une Sarah Michelle Gellar qui n'aurait pas fait de télévision, on peut jeter un oeil à la série "Big little lies" et se surprendre à penser qu'elle n'est pas inintéressante, loin de là.
Il est surtout possible qu'elle n'ait strictement rien à faire de ce que nous pensons d'elle. Un Oscar, une société de production, une ligne de vêtements et d'accessoires de décoration. La vie est douce pour Reese.
La curiosité de "Fashion victim" vient incontestablement de la présence de Candice Bergen dans le rôle de la mairesse de New York, peu décidée à laisser son fils unique, interprété par Patrick Dempsey, épouser une plouc originaire de l'Alabama.
Pour ceux auxquels cela avait échappé depuis 1988 et le début de la formidable série "Murphy Brown" qui la rendit très très riche, Candice Bergen montrait qu'elle était drôle, et même très drôle, un talent bien caché au début de sa carrière cinématographique, sans doute éclipsé également par des années d'activisme politique qui lui permirent par exemple, à la suite d'une action contre le capital à la fin des années 60, de faire fermer la bourse de New York.
Fille de star (son père était l'un des plus célèbres ventriloques américains), star elle-même, mannequin recherché dans les années 60, Candice devint un peu française lorsqu'elle épousa en 1980 le réalisateur Louis Malle.
Effondrée après son décès en 1995, elle épousera tout de même en 2000 un riche entrepreneur avec lequel elle aime égayer les tapis rouges, un peu plus charpentée que dans nos souvenirs mais elle s'en fiche. "Ma grande passion depuis que j'ai 60 ans, c'est la nourriture. Je suis grosse et je m'en moque totalement" expliquait-elle dans son autobiographie. Grosse est, vous en conviendrez, un concept fort relatif à Hollywood.
Puisque nous nous demandions ce que Candice devenait, il est assez amusant de découvrir qu'en 2014, c'est à dire avant-hier, elle tenait la vedette à Broadway d'une reprise de "Love letters" de A. R. Gurney, LA pièce que pratiquement tout le monde a joué, en partie parce qu'elle repose sur la lecture d'une correspondance entre deux personnages et permet donc, peu de moyen, peu de préparation et zéro mémorisation.
Néanmoins, nous ne demandions qui exactement s'était illustré dans "Love letters" mise à part Elizabeth Taylor qui nous donna l'impression de passer les dernières années de sa carrière à interpréter la pièce "Forty Carats" pour un temps limité dans des théâtres prestigieux. Eh bien vraiment tout le monde comme indiqué ci-dessus : vedettes un peu oubliées et personnalités de la télévision, véritables couples et anciens amants, stars d'un jour et stars de toujours. C'est étourdissant.
Depuis le mois de janvier, Jean Piat et Mylène Demongeot se livrent à l'exercice de lecture avec doubles foyers à la Comédie des Champs Elysées. Il est pratiquement certain que nous n'aurons pas le temps d'y aller.
C'est moche.
2 commentaires:
J'ai vu Candice dans le dernier film réalisé par Warren Beatty :"Rules don't apply", pas encore sorti chez nous. Un rôle de dix lignes de texte, maxi. Mais nous savons que pour Candice, la ligne ne compte pas.
Cher Monsieur Suave, dans "Bite the bullet" (et on ne rit pas) Candice porte une chemise bleue et avale pas mal de poussière. D' infimes détails (dont je vous épargnerais la liste) m'ont fait douter (scrogneuneu) et avec raison. Je vous remercie de vos félicitations (whaou,trop bon) et vous envoie mes meilleures salutations. Signé, votre dévouée etc.. etc...
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