Mais que le dernier Quizz de l'année fut expédié, achevé même, et allons jusqu'à atomisé par Bruno qui ne mit qu'une poignée de minutes pour rendre à Peter Lorre dans "Silk Stockings" son identité.
Bruno, commençons donc 2017 par une salve de félicitations en vous demandant d'observer votre nom en noir sur gris cette semaine sur nos pages. Comme ces 5 lettres scintillent ! Et comme elles le feraient vraiment si nous connaissions le code html qui permet sans doute cette petite prouesse. Nous vous promettons de nous renseigner afin de rendre vos futurs triomphes encore plus éclatants. En attendant : Bravo !
Nous qui vous parlons devons une nouvelle fois vous avouer un petit quelque chose : notre relation très particulière avec"La Belle de Moscou", dont adolescents nous étions à peu près aussi fous que de Cyd Charisse, ce qui poussa nos suaves camarades d'école et d'ailleurs à nous offrir l'affiche ci-dessus à l'occasion d'un anniversaire en pleine puberté.
Que voulez-vous, déjà petits nous étions totalement suaves et c'est en face de notre lit que la dite affiche trouva sa place, Cyd devenant à la fois la dernière et la première personne que vous voyions chaque jour. Aujourd'hui, nous avons en ligne de mire Johnny Halliday au Palais des Sports en canavas, ce qui, bien entendu, évolue dans un tout autre registre mais nous rappelle chaque jour la suavitude du point de croix.
Vu, vu et revu, "La Belle de Moscou", fut en 1957 l'adaptation de la dernière comédie musicale écrite par Cole Porter pour Broadway et la dernière réalisation complète de Rouben Mamoulian puisque ce dernier sera renvoyé de "Porgy and Bess" en 59 puis de "Cléopâtre" en 63 comme il l'avait déjà été de "Laura" en 44. Il reviendra à Broadway et mourra en 1987 à 90 ans.
Reconnaissons tout de même que, imposé par le producteur Arthur Freed à la MGM qui ne voulait plus de lui en raison de ses mythiques dépassements de budgets, Mamoulian réussit à convaincre Astaire que non, ce n'était pas encore le moment pour lui de prendre sa retraite (ce qui sera un challenge pour tous ses réalisateurs à partir, en gros de 1948...) et qu'il pourrait, dans "La Belle de Moscou", faire des choses amusantes.
Astaire exigera un Rock N' Roll, qu'il interprétera déguisé en bouteille de Mumm et que Cole Porter écrira exclusivement pour le film, après avoir acheté des dizaines d'albums de ce genre musical qu'il ne connaissait pas du tout.
Astaire exigera un Rock N' Roll, qu'il interprétera déguisé en bouteille de Mumm et que Cole Porter écrira exclusivement pour le film, après avoir acheté des dizaines d'albums de ce genre musical qu'il ne connaissait pas du tout.
Pour revenir à Peter Lorre, nous avons toujours été un peu gênés par sa prestation dans "Silk Stockings" que nous n'avons jamais pu regarder sans imaginer qu'on lui faisait là une sorte de service afin d'obtenir les heures nécessaires à assurer une petite indemnité de chômage.
Peter Lorre n'était ni chanteur, ni danseur. Ni véritablement comique. Remué dans tous les sens, il reste M le Maudit et c'est un peu douloureux de l'observer avec un couteau entre les dents. Littéralement. Surtout lorsqu'il s'agit d'un gag, qui n'est pas le plus désopilant de l'histoire du cinéma.
Mais, il semblerait, si on en croit les mémoires du producteur, que Lorre se soit particulièrement amusé au cours du tournage, ce qui est réconfortant.
Espérons qu'il en fut de même pour les films qui tourna jusqu'à sa disparition en 1964 à 59 ans et pour lesquels subsistent la même interrogation que pour "La Belle de Moscou" : impôts à payer ou urgence de morphine ?
De bien belles affiches en tout cas et un immense comédien, auquel nous pensons systématiquement à chaque fois qu'on nous présente une carte de visite parfumée au gardénia.
Ce qui arrive bien plus souvent qu'on imagine...
4 commentaires:
Merci pour vos félicitations. Et j'attends fiévreusement de voir mon nom écrit dans vos colonnes en lettres dorées ou qui clignotent, ou les deux. C'est vraiment très suave de votre part.
On ne peut pas dire que l'affaire ait passionné les foules... C'est dommage, car Peter Lorre mérite notre intérêt à tous.
Oh mon Dieu! J'en reste comme deux ronds-de-flan...
Je me doutais bien que vous faisiez cravate rouge au Festival du Film romantique de Cabourg mais de là à recevoir ce genre de carte de visite...
Et la décoration au point de croix de vos murs... Bon vous me riez que ça va avec le caniche.
Ah, ces baisers d' affiche où l' héroîne esquive ( penchée un max) le baiser du fougueux héros , bien tournée vers la caméra . Lana était spécialiste,
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