Que de frayeurs lors du dernier Quizz, voilà d'ailleurs pourquoi nous avons jugé bon d'intervenir : il s'en est manqué de peu pour que 20100 passe bêtement à côté de la victoire par manque de confiance en lui. Répétons une nouvelle fois ce qui s'est toujours avéré vrai : suivons nos premières impressions et ne multiplions pas les propositions ce qui est une cause sans appel d'élimination !
L'homme perdu dans New-York était bien Joe Dallesandro, portant fièrement le bandana qu'il ne quittera pas de toute la trilogie Flesh/Heat/Trash. 20100 voit donc son nom en noir sur gris sur Soyons-Suave cette semaine et reçoit un conseil amical : vous êtes bon 20100, vous êtes bon parce que vous êtes suave alors de grâce, croyez en votre étoile.
Mises à part quelques apparitions surprenantes d'Andy, Soyons-Suave ne s'est pas montré très "Factory" depuis sa création, voici l'occasion de réparer cet oubli. Et il semblerait que cela fasse plaisir à tout le monde que pour cela, nous nous arrêtions sur la pin-up warholienne par excellence, Joe Dallesandro. Pas de méprise, "pin-up" n'est en rien méprisant sous nos doigts, n'est-ce pas tout bonnement le terme le plus approprié pour qualifier un individu dont le talent a consisté à montrer que la nature était injuste et certains plus favorisés que d'autres ?
Enfance difficile, délinquance, prison (d'où il ressortira avec le fameux tatouage), prostitution, photos érotiques et enfin découverte par Warhol et Morrissey, la vie de Joe est un film dont même les derniers épisodes sont improbables : il est aujourd'hui manager d'un hôtel à Hollywood et est totalement heureux. Joe est aussi simple et humble qu'il fut beau.
Même s'il commença sa "carrière" dans des magazine spécialisés par des clichés ne cachant rien de son anatomie et qui sont à la disposition de tous un peu partout (essayez au choix sur Google "Joe Dallesandro nu", "Joe Dallesando AMG" ou, mais nous ne garantissons rien, "Joe Dallesandro gros machin"), l'égérie d'Andy, années 60 oblige, fut sans contexte l'un des acteurs les plus cadrés au dessus de la taille, pour les diffusions dans la presse grand public en tout cas.
Plus il fut nu et révolutionnaire au cinéma, plus on trouva de suaves subterfuges afin de le rendre acceptable, ce qui en fait un homme résolument Soyons-Suave puisque jamais sans accessoire lorsque représenté en pieds : admirons tous l'utilisation efficace d'un enfant, d'un chandelier ou de Monique Van Vooren (dont nous reparlerons très prochainement) dans les clichés qui suivent :
Si on excepte toujours ses photos frontales et de jeunesse, il y a bien sûr un contre-exemple à tout ceci : la très explicite pochette de l'album "Sticky fingers" des Rolling Stones de 1971, qu'on attribua longtemps à Mick Jagger qui mit lui-même longtemps à démentir qu'il n'en était pas le modèle.
De vilaines rumeurs prétendraient que Joe n'en est pas non plus le sujet ? Balayons tout cela d'un revers de main et d'une descente de fermeture éclair. Personne n'ayant officiellement revendiqué la paternité de cette protubérance, contentons-nous de la légende et observons-en l'envers, l'endroit et l'intérieur :
Découvrant récemment qu'il était possible de commander sur Internet un Joe Dallesandro, nous avons tenu à tester ce service afin de vous éviter d'éventuels désagréments. C'était il y a trois semaines, notre colis est arrivé samedi dernier et nous en sommes très contents. Notre Joe est arrivé parfaitement empaqueté, dans un emballage de protection, sans aucun accident.
Si Internet fait parfois n'importe quoi, il réserve également de suaves surprises. Nous avons passé un excellent week-end.
3 commentaires:
Merci pour ce post largement mérité. Cet homme fut la beauté incarnée. Pour avoir discuté virtuellement avec lui via Myspace, je peux assurer qu'il est la simplicité même; il a tout ce que j'aime, comme chantait VS.
Bruno
Vous avez raison, "Joe Dallesandro gros machin" ne mène pas à la découverte de son anatomie dévoilée dans son intégralité, mais chez vous.
Il vaut mieux essayer une autre combinaison de mots.
:) Il faut bien que quelque chose mène à Soyons-Suave...
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