mercredi 13 mai 2020

Mais avant de poursuivre, une retouche maquillage...


C'est mercredi : soyons LGBT !

Chaque mercredi, Soyons-Suave propose une tribune aux minorités opprimées, puisque la suavitude passe aussi par le respect et la compréhension. Quelqu'un a dit : "Il faut commencer par s'aimer pour pouvoir aimer les autres", ajoutons "Il faut reconnaître la suavité de l'autre avant de s'attaquer à la sienne". 

C'est donc avec fierté que nous vous offrons un roman lesbien, une moustache et un instant transgenre.




Le Brushing du jour.

Parce qu'on n'a jamais assez de hauteur, de laque et d'anglaises, revisitons les plus suaves créations capillaires. Et pour cette mille trente deuxième édition, Mercedes, notre mannequin cheveux, présente le modèle intitulé "C'est compliqué".

lundi 11 mai 2020

Pour le plaisir.



































Soyons-Suave est heureux de vous offrir des fraises. 

Le Quizz d'Ivan



































Nous avons décidé de nous faire plaisir ce soir avec ce Quizz que certains trouverons peut-être trop facile mais, et vous connaissez la rengaine, s'il y a bien quelque chose qu'on sait avec la photo mystère, c'est qu'on ne connait jamais vraiment son degré de difficulté. 

Continuons donc en nous demandant qui a l'air fortement désespérée sur son petit lit. Indices mercredi en cas de panne (que nous n'imaginons même pas), un seul nom par proposition et Ivan ne joue pas. A vos cellules grises. 

17 fois Cécile Cassard ?



























Non, ce serait trop. Contentons-nous de 7 fois une femme très heureuse d'avoir une grosse machine avec beaucoup de touches amusantes dessus, ce sera déjà hautement satisfaisant.


Cache-cache : saurez-vous retrouver Elizabeth Taylor dans cette image ?



































Gagné ! Elle était encore au lit !

Et maintenant dansons !



Oui, c'est un peu la journée Lesley Ann Warren... Et puis comment résister à l'occasion de passer un peu de Henry Mancini, Oscar de la meilleure musique de film pour Victor/Victoria, son quatrième, cela dit en passant. 

Pendant ce temps, à Hollywood...



































Janet ne veut voir personne à moins d'1m50...

La fin du Quizz de Gatsby




































Mais que nous aimons lorsque les choses sont claires et nettes, à l'image de la victoire imparable d'Ivan qui ne laissa à personne l'occasion de douter que sa réponse fut la bonne. Oui il s'agissait bien de Lesley Ann Warren dans "Cluedo", Lesley dans SA robe satinée à souhait et suavement moulante. 

Ivan, vous voyez cette semaine votre nom en noir sur gris sur nos pages et entendrez en tendant l'oreille jaillir un international "Bravo" de nos locaux. Vous êtes fort. Vous êtes très fort. Vous êtes notre pourfendeur masqué ibérique. Félicitations.


















Sortie sur les écrans américains en 1985, l'adaptation du jeu de plateau Cluedo par Jonathan Lynn, dont c'était d'ailleurs la première aventure cinématographique comme réalisateur après des années passées à la télévision et notamment à la BBC, fut ce qu'on appelle un échec. Peu de spectateurs dans les salles, des critiques plus que tièdes et même glaciales pour certaines et finalement, 14 millions de dollars de recettes pour un film qui en avait coûté 15 : non, pas bien brillant tout cela. 

Voilà sans doute la raison qui poussa la Paramount à ne pas s'emballer sur la distribution à l'étranger. La film n'eut droit qu'à une très discrète sortie en France, à tel point que lors de son passage en VHS, la jaquette mentionnait, comme vous pouvez le remarquer, la mention "Inédit en France". Parfois, c'est rare mais cela arrive : on nous ment. 



































































Sur le papier, "Cluedo" ou "Clue" pour nos amis anglo-saxons, avait pourtant tout pour séduire, hormis l'idée à priori stupide de transformer une boite de jeu en film. A l'origine du projet John Landis ("Kentucky fried movie", "The Blues brothers"), à la production l'illustre femme derrière les films de John Carpenter : Debra Hill et un casting génial : Christopher Lloyd, Tim Curry et surtout Lesley Ann Warren et Madeline Kahn, ce dernier nom suffisant en 1985 à faire dire à toute personne sensée : on y va. 

Et puis l'idée d'une comédie noire avec des acteurs potentiellement cabotinant évoquait forcément "Un Cadavre au dessert", jouissante pâtisserie de 1976 parodiant les "qui a tué ?" d'Agatha Christie. 

Et enfin, nous allions savoir ce qu'avait fait le colonel Moutarde avec le chandelier dans la bibliothèque. Quoi que. Car l'idée, amusante en elle-même, de tourner trois fins différentes et de distribuer au hasard les copies dans les cinémas sans préciser, évidemment, quelle fin la salle proposait, s'avéra catastrophique et entraîna même des plaintes de spectateurs. 



Un peu comme Nancy Walker qui marqua de son empreinte indélébile "Cadavre au dessert", "Cluedo" est un film Madeline Kahn, totalement folle mais habitée, qui offre la seule improvisation au cours du tournage qui fut conservée par le réalisateur lorsqu'elle évoque les "flammes" brûlant son visage, une courte séquence qui a donné naissance à une quantité invraisemblable de gifs qu'on est toujours heureux de croiser. 

Aussi formidable qu'elle soit, Lesley Ann Warren n'est donc pas la grande triomphatrice de "Cluedo", mais ce n'est pas grave puisqu'elle est dans "Victor-Victoria" et Madeline Kahn non.




































Il est fort possible que ce soit là que nous l'ayons croisée pour la première fois, en Jean Harlow nymphomane et irrésistible, volant, chacun son tour, un peu la vedette à Julie Andrews qui avait pourtant beaucoup plus de chansons mais de moins jolies gambettes. 

Comment savoir alors, puisque nous étions si jeunes, que Lesley Ann venait de Broadway, avait été une inoubliable Cendrillon pour la télévision US à 18 ans et avait été la dernière actrice à faire battre le coeur de Walt Disney, qui succomba lors du tournage du premier film de la firme aux grandes oreilles qui la mettait enfin en vedette ? 

Comment imaginer qu'elle avait été, lors d'une saison, la remplaçante de Barbara Bain dans "Mission Impossible" et était apparue dans absolument toutes, nous disons bien toutes les séries de premier plan des années 70 ? 





































Avec un tel palmarès et quelques prestations inoubliables dans des films qui le sont peut-être un peu moins, on peut toute de même se demander pourquoi Lesley Ann Warren, belle, talentueuse, multi-casquettes et drôle, ne joue plus aujourd'hui, alors qu'elle n'a que 73 ans (ou alors parce qu'elle a justement 73 ans...) que les mères ou les belles-mères des têtes d'affiche ? 

Une piste de réflexion : on jugea à un moment important de sa carrière, comprenez l'entrée dans la trentaine, qu'elle était formidable mais peut-être un peu trop, enfin, sous certains angles, légèrement similaire à une autre actrice, exactement du même âge et dont la carrière, elle, décollait au cinéma. 

Nouvelle occasion d'évoquer que les gens sont méchants, parce que franchement, vous trouvez, vous, que Lesley et Susan se ressemblent ? 




































Comme nous le disait pas plus tard que ce midi un adolescent à qui nous demandions s'il était intéressé par une dixième part de pizza : "Grave" !  

Le String de la semaine.

Contrairement aux idées reçues, on peut être suave en string. Chaque lundi, la preuve en image. 


































Et cette semaine, notre ami le string, et sans savoir pourquoi, se sent pris d'une furieuse envie de galoper. 

Le Brushing du jour.



































Parce qu'on n'a jamais assez de hauteur, de laque et d'anglaises, revisitons les plus suaves créations capillaires. Et pour cette mille trente et unième édition, Britt Ekland présente le modèle intitulé "Couette minute". 

C'est lundi !

Mais avant toute chose : saluons un basset hound !

vendredi 8 mai 2020

Pour le plaisir.



































Soyons-Suave est heureux de vous offrir un feu de camp et des tambourins. 

Connaissez-vous Jean-Michel ?

Impossible d'envisager une fin de semaine sans notre cher ami Jean-Michel, qui chaque vendredi, partage avec nous, et le monde, les plus suaves clichés de son album photos. 


Jean-Michel, 21 ans, se demande parfois pourquoi il n'est pas né dans les Ardennes...