lundi 3 décembre 2012

C'est lundi !






















Décembre, pas de doute. La semaine s'annonce agitée, fraîche et potentiellement enneigée. Aussi avant de sortir, avez-vous songé à préparer une flambée ?

dimanche 2 décembre 2012

Une caresse avant de nous quitter.





















C'était le 54e numéro de "Soyons-Suave Weekend". A la semaine prochaine. 

La promenade du dimanche.

Puisqu'il n'est pas conseillé de rester une journée entière entre quatre murs et que l'air frais est en tout point salutaire, "Soyons-Suave Weekend" vous propose d'aller vous aventurer ans de nouvelles contrées, découvrir d'autres suaves horizons. 

















Remercions tout d'abord "Lapin Nu" pour nous avoir fait découvrir Scoop it, interface dont nous n'avons pas compris toute la philosophie mais dont nous aimons beaucoup l'aspect smorgasborg. Remercions surtout "Lapin nu" d'être "Lapin nu", la porte ouverte vers un univers qui n'existerait pas et où la surface serait ce qui compte, libre au visiteur d'imaginer la suite. 

Ce n'est pas un blog, pas un Tumblr ni un compte twitter. On y trouve de l'architecture, des conversations autour d'une assiette, du vintage et des suggestions télévisuelles. Et on y rit. Enfin nous, nous y rions beaucoup. 





















"Lapin nu" nous donne également la possibilité de suivre l'actualité de la ville de Rouen dont son éditeur est vraisemblablement originaire et de réaliser qu'on méconnaît ses habitants. 

















Et si le ton vous évoque vaguement quelque chose, terminons en ajoutant que derrière "Lapin nu" se cache (enfin c'est une façon de parler) l'auteur de "Photos immobiles" dont nous parlions ici. Un gage, évidemment, de qualité. 

Et maintenant dansons !



La touche Brazil sans laquelle un dimanche n'est pas totalement suave nous confirme ce que nous supputions déjà : à deux c'est encore mieux. 

Soyons-Suave vous fait gagner 90mn






















Dans son immense suavitude, "Soyons-Suave Weekend" vous propose de gagner 90mn (c'est une moyenne) en vous présentant en 5 photos, un film un peu éloigné de nos préoccupations quotidiennes. Et comme nous vous en présentons les grandes lignes, et même la fin, vous pourrez vous abstenir de le voir mais pourrez cependant en parler. Ne dîtes rien, cela nous fait plaisir. 

Cette semaine, nous vous permettons d'économiser 8 heures de votre temps forcément précieux puisque nous avons regardé la première saison de la série "American Horror Story", c'est à dire 12 épisodes. Mais de quoi est-il question ? Voyons cela en 5 instants choisis.













Parce que monsieur a trompé sa femme avec une de ses étudiantes (il est psychiatre et enseignant) et que madame se relève difficilement d'une fausse couche (on ne connait pas son activité mais elle va mal), la famille Harmon fait ce qui semble logique en cas de crise : déménager de Boston à LA et acheter une maison victorienne.













Ils ne tardent pas découvrir que leur nouvelle maison a été le lieu de crimes atroces (en gros tous les précédents habitants sont décédés de mort violente) mais ils ne croient pas aux fantômes et que le voisinage est particulièrement agaçant, mention particulière à Jessica Lange et à sa fille trisomique, qui ne cesse de s'introduire dans la maison mais qui va rapidement mourir.

















L'apparition d'un mystérieux homme en combinaison de latex va compliquer le quotidien des Harmon puisque ce dernier a tendance à violer madame et à assommer monsieur dès qu'il en a l'occasion. Qui est-il ?  Le mystère ne dure pas bien longtemps : il s'agit du fils de Jessica Lange, par ailleurs patient de monsieur Harmon pour soigner ses pulsions meurtrières et petit ami de la fille Harmon. Il flirte donc avec la future demi-soeur de son futur enfant puisque madame Harmon est soudainement prise de nausées matinales !













En découvrant son cadavre dans les sous-sols de la maison qui par ailleurs hébergent un nombre assez conséquent de monstres en tout genre, la fille Harmon va  réaliser qu'elle est décédée (elle a cru se relever d'une tentative de suicide mais en fait non) et qu'elle est un fantôme, ce que sont finalement tous les gens qui l'entoure à l'exception de ses parents et de Jessica.













Heureusement pour l'adolescente, sa mère meurt en donnant naissance à des jumeaux (l'homme en latex est très fécond) et son père est tué par le fantôme de son ancienne maîtresse : la famille dysfonctionnelle peut enfin couler des jours heureux dans l'au-delà. Seul un des jumeaux survit et est récupéré par Jessica Lange, heureuse de pouvoir s'occuper de l'Antéchrist puisque né d'une humaine et d'un fantôme mais comme tout le monde le sait. Fin.

Comme vous le savez peut-être, "American Horror Story" est née de l'imagination féconde des producteurs de Nip/Tuck et du créateur de Glee, ce qui assure à la série son lot assez conséquent de scènes de sexe, de vulgarité et d'invraisemblances scénaristiques. Car oui, on peut mettre en scène des fantômes et suivre une certaine logique. Ce n'est pas le cas ici mais ce n'est pas véritablement important.



















Les intérêts de "American Horror Story" sont en fait triple, avec, très au-dessus des autres, l'homme en latex, star au moins des 8 premiers épisodes, ce qui n'a pas trompé la presse américaine qui lui a presque aussitôt accordé un certain nombre de unes. Nul besoin d'être fétichiste pour l'apprécier : il ne parle pas, ne surjoue pas et ne couine même pas lorsqu'il se déplace.

L'autre intérêt est incontestablement Dylan McDermott, qui incarne le père de famille, enfin un acteur qui accepte avec grâce d'incarner ce qui est toujours un plus dans n'importe quelle série ou n'importe quel film suave qui se respecte : l'homme qui n'a pas besoin de raison pour enlever sa chemise. Et dans cet emploi Dylan est formidable, allant même, alors que nous n'en demandions pas tant, jusqu'à tomber le pantalon. Pour le reste Dylan dort torse nu, se promène torse nu et chasse les fantômes torse nu. Dylan est un homme suave.


 Enfin, "American Horror Story" ne serait pas ce qu'elle est sans Jessica Lange, qui rafla pour cette première saison un Golden Globe et un Emmy et connait depuis (et grâce à "Grey Gardens") un sorte de renaissance. Elle doit reprendre le rôle de Barbara Stanwick dans l'adaptation cinématographique de "La grande vallée" et sera dans la nouvelle version de "Thérèse Raquin", reprenant vraisemblablement le rôle immortalisé par Sylvie.

Dans "American Horror Story", Jessica Lange est imparable. Elle est d'ailleurs une des rares rescapés de la première saison à être dans la seconde qui n'a aucune relation avec la première.















Si nous pouvons donner notre avis, il serait sans doute sage de regarder les 4 premiers épisodes et de s'arrêter là, la série progressant vers ce que nous pourrions appeler un grand n'importe quoi, de plus en plus éloigné du projet de départ : faire peur. Evidemment cette suggestion est stupide puisque comme tout plaisir coupable qui se respecte (une interview de Céline Dion, le beurre de cacahuètes, "Dynasty"), une fois la chose commencée, il est presque impossible de s'arrêter. 

D'après ce que nous avons pu voir, la seconde saison (et alors que la troisième vient d'être annoncée par la chaîne FX qui la diffuse) se déroule, après les thèmes de la maison hantée et de la grossesse due diable, dans un asile psychiatrique. Cela promet quelques blouses blanches, moultes cellules garnies et de nombreux traitements expérimentaux.













Cela promet surtout de très jolis effets spéciaux si on en croit les images d'une Jessica Lange en mère supérieure et facilement plus jeune de 20 ans que dans la saison 1. Tremblons ! 

Vous n'allez tout de même pas sortir en cheveux ?





















Ce n'est pas parce que nous sommes dimanche qu'il ne faut pas faire un effort. Priscilla Presley montre l'exemple et propose l'option "Graceland chic". 

L'Infirmière du dimanche.

Nous sommes heureux de vous présenter notre amie l'Infirmière du dimanche, dont l'altruisme, le dévouement et l'uniforme virginal sauront rendre encore plus suave cette journée de célébration. 

































Et pour sa nouvelle journée de travail, l'Infirmière du dimanche est formelle : il est hors de question qu'elle fasse un lit.

samedi 1 décembre 2012

Un café avant de partir ?





















Noir et sans sucre pour nous, merci. 

L'idée collection du weekend.

Parce qu'on ne peut pas éternellement décoller des timbres et empiler des boites de camembert, "Soyons-Suave Weekend" vous suggère de temps à autre de nouvelles idées à collectionner, de quoi occuper votre temps libre et éblouir vos amis tout en restant suave.





















Nous recevons depuis quelques jours de nombreux courriers électroniques de suaves visiteurs, un peu inquiets à l'approche de Noël. Et le sujet de leur inquiétude, bien légitime, ne va d'ailleurs pas tarder à nous agiter tous : que puis-je accrocher de suave dans mon sapin ? Précisons immédiatement qu'il ne s'agit pas là d'une métaphore sexuelle mais d'une véritable interrogation. 

Poursuivons sur ce qui pourrait, mais ne l'est pas, être une métaphore filée : les boules vont un temps mais lassent. C'est triste mais c'est comme ça. Tout comme on conseille généralement de repeindre une pièce de son logis tous les deux ans, il est recommandé de changer ses décorations de Noël à chaque arbre, quel que soit sa matière d'ailleurs. 















Voici donc quelques suggestions de décorations... différentes mais suaves, que vous pourrez collectionner toute l'année, ce qui vous permettra d'être prêt le jour où le roi des forêt envahira votre salon.

























Personne n'aime être pris au dépourvu ! Et maintenant vous savez enfin quoi faire de ce poisson naturalisé qui ne trouvait jamais sa place dans votre si suave intérieur...


Et que mange-t-on ce midi ?





















Du rosbeef en montagne, pas à dire ça vous gagne. 

L'Instant Mode du weekend.





















Ne serions-nous pas passés à côté de la rayure horizontale et sa doublure coordonnée ? 

C'est samedi : soyons musical !















Est-ce parce que l'hiver est là, décembre en tout cas, avec son lot de grand froid, de brouillard et de chutes de neige encore hésitantes mais nous nous sommes éveillés ce matin avec une irrépressible envie de pop légère et suave, ce qui, vous dîtes-vous peut-être, ne change guère de d'habitude mais tout de même.

Une envie de pop ne se commande pas, pas plus qu'une envie de dry martini ou, mais elle est sans doute trop évidente pour être réelle, une envie de fraises quant vous êtes enceinte. Et non, nous n'avons rien de particulier à vous annoncer. Si ce n'est que ce samedi sera pop. Mais vous l'aurez compris.


















Terme dérivé de "popular music", il est amusant de réaliser que le mot "pop", bien qu'apparu dès les années 20, trouvera sa plénitude et sa définition actuelle à la fin des années 50 comme une musique facile, agréable et plaisant au plus grand nombre. La pop fut surtout une formidable invention marketing, destinée à convaincre les jeunes qu'il serait bien qu'ils consacrent leur argent de poche à acheter des disques plutôt qu'autre chose. 

La pop est une musique pour les masses, ce qui ne l'empêche pas d'être parfois innovante. Nous ne tenterons même pas de comptabiliser les gens qui ne seraient pas là aujourd'hui sans les Beatles. 



















Forcément, plaire au plus grand nombre est un rêve secret que caresse tout chanteur qui a décidé une bonne fois pour toutes que sa cave était définitivement trop petite pour un si grand talent. Etre pop, même le temps d'un disque s'avéra par conséquent comme LA bonne idée dans une carrière un peu trop cloisonnée. Voilà pourquoi, n'ayons pas peur de le dire, tout le monde ou presque fut pop un jour. 

Les mp3 du weekend vont donc se régaler de ces incartades en terrain inconnu d'artistes résolument non pop et qui pourtant le furent, en empruntant un titre ou deux à d'authentiques vedettes pour jeunes. Et quel régal de voir se former des couples aussi improbables que Nancy Wilson et Blood Sweat and Tears, Anita Kerr et Stevie Wonder, ne parlons pas de notre ultimate pop diva : Jo Stafford s'attaquant aux Herman's Hermits. 



Soyons-Suave vous propose donc 12 perles pop et parfois improbables (que celle ou celui qui parvient au bout de Bing Crosby reprenant Carole King nous explique aussitôt son secret) qui vous feront oublier qu'il fait froid, qu'il fait gris mais vous rappeleront que nous sommes samedi et que vous êtes bien sur Soyons-Suave Weekend. 

1. Carmen McRae - The sound of silence (Simon & Garfunkel)
2. Guy Lombardo - Mrs Robinson (Simon & Garfunkel)
3. Anita Kerr - Don't you worry bout a thing (Stevie Wonder)
4. Chris Connor - A hard day's night (The Beatles)
5. Nelson Riddle - Winchester Cathedral (A peu près tout le monde)
6. Nancy Wilson - Spinning wheels (Blood Sweat & Tears)
7. Mel Torme - Happy together ( The Turtles)
8. The New Classic Singers - As tears go by (The Rolling Stones)
9. Diahann Carroll - A world without love (Peter & Gordon)
10. The Hollyridge Strings - I get around (The Beach boys)
11. Bing Crosby - You've got a friend (Carole King)
12. Jo Stafford - There's a kind of hush (Herman's Hermits)












Et pour télécharger tout cela au format zip, vous savez comment faire. 

Vous n'allez tout de même pas sortir en cheveux ?

















Ce n'est pas parce que nous sommes samedi qu'il ne faut pas faire un effort. Joan Collins montre l'exemple et propose l'option "Résille fleurie". 

Bienvenue dans Soyons-Suave Weekend !






















Comme chaque samedi, Soyons-Suave devient "Soyons-Suave Weekend", c'est à dire la même chose mais en plus "fin de semaine", un supplément détente qui vous permettra, sans erreur, d'affirmer que, oui nous sommes samedi, crévindiou nous sommes dimanche.

Et au programme de ce cinquante quatrième numéro : des chapeaux, une touche Brazil, une idée repas, une idée collection chic et simple, de la mode, du café, une histoire édifiante, des mp3 qui font pop, une promenade, un café et une caresse. 

De belles histoires, de douces musiques, de chatoyantes couleurs pour vos yeux. C'est le weekend. C'est "Soyons-Suave Weekend" !