On change une image de sens et soudain c'est la lumière (ou le brouillard dans le cas présent ) : oui, cet œil bleu était bien celui de Joan Crawford dans l'épisode de "Night Gallery" réalisé en 1969 par Steven Spielberg, qui en était autant au début de sa carrière que Joan s'approchait dangereusement de la fin de la sienne.
Célébrons cette semaine une victoire anonyme, ce qui n'enlève rien au brio et à la salve de félicitations qui conviennent. Chère amie, ou cher ami : bravo ! Et recevez de bon cœur un petit bidon de collyre, ce qui est toujours utile.
Nous sommes bien incapable de vous dire si, suivant sa diffusion aux Etats-Unis, la série "Night Gallery" bénéficia d'une programmation sur une chaîne française. Le produit avait pourtant de quoi séduire : elle était écrite en grande partie par Rod Sterling, l'homme de "La 4e dimension", et proposait du macabre, de l'horreur, de l'angoisse.
Mais surtout des stars en pagaille : Joan et Roddy MacDowall pour les épisodes servant de pilote puis, au gré des 3 saisons : Diane Keaton, Agnes Moorehead, George Maharis, Cesar Romero, Elsa Lanchester, Vincent Price ou Edward G. Robinson pour n'en citer qu'une poignée.
L'épisode intitulé "Eyes", tout simplement, avec Joan donc, est sans aucun doute resté le plus célèbre d'entre tous puisqu'il marqua les débuts devant la caméra de Steven Spielberg, 21 ans, qui manqua de se faire renvoyer lorsque Joan découvrit son âge mais l'impressionna finalement tant sur le tournage qu'elle inonda Hollywood de notes chantant ses louanges.
L'histoire veut que Joan et Steven restèrent très bons amis jusqu'à la mort de l'actrice en 1977. Entre temps il avait réalisé "Duel" et "Les dents de la mer". Joan acheva sa carrière sur grand écran dans "Trog".
En tout cas, au début des années 80, Steven parlait de Joan avec beaucoup de tendresse.
Nous ne vous dirons pas grand chose, surtout que Steven spoile l'épisode ci-dessus, sur "Eyes" qui doit être trouvable un peu partout, sinon deux choses.
Tout d'abord, la série débute par un portrait de l'actrice que nous verrions parfaitement orner l'un des murs de nos locaux.
Mais surtout, il existe un plan dans lequel Joan semble d'une sérénité absolue, ce qui ne devait pas être le cas dans sa vie au moment du tournage, comme vous ne pouvez l'ignorer si vous avez vu "Feud".
Ce visage apaisé, presque transfiguré... Allez dire après cela que ce n'était pas une actrice formidable...
Tout d'abord, la série débute par un portrait de l'actrice que nous verrions parfaitement orner l'un des murs de nos locaux.
Mais surtout, il existe un plan dans lequel Joan semble d'une sérénité absolue, ce qui ne devait pas être le cas dans sa vie au moment du tournage, comme vous ne pouvez l'ignorer si vous avez vu "Feud".
Ce visage apaisé, presque transfiguré... Allez dire après cela que ce n'était pas une actrice formidable...
1 commentaire:
le prochain quizz : le film italien dont s'est probablement inspiré le scénariste pour écrire cet épisode
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