Mais qu'il est doux que tout se passe bien, surtout lorsque nous sommes absents. Pas de malentendu cette fois-ci, pas de contestation possible, notre inconnu ruisselant était bien Robert Durantan dans "Le Corniaud", sans ce qui est sans doute une des scènes de douche les plus célèbres du cinéma, avec "Psychose", bien entendu, mais à l'issue moins funeste. Quoi que.
Anatis, il vous aura fallu 21 minutes pour rendre à Robert sa fonction et 9 de plus pour lui rendre son nom. Et vous avez bien fait, vous savez comme nous sommes parfois pointilleux. Bravo, bravo, bravo, voyez votre nom en noir sur gris cette semaine sur nos pages et recevez votre poids en Tahiti Douche. Si cela existe encore.
"Le corniaud" donc. Gérad Oury. 1965. 11 millions d'entrées. Et voilà. Que dire... Si ce n'est que, replacé dans le contexte, le film ne proposait pas la rencontre au somment de deux géants du rire mais celle de Bourvil, comique préféré des français et de De Funes, en passe de prendre sa place.
Selon les légendes, c'est d'ailleurs Bourvil qui insistera pour que leurs deux noms soient à égalité sur l'affiche. C'est beau. C'est sport. C'est aussi ça, le cinéma.
La fameuse scène de la douche qui nous intéresse fut, semble-t-il ajoutée alors que De Funes trouvait son temps à l'image insuffisant et commençait à s'en plaindre à Oury. Si cela est véridique, personne ne sait comment soudain on trouva Robert Duranton et on décida de le mettre en slip, ce qui cependant n'était pas vraiment révolutionnaire le concernant.
Car si on le retrouve en CRS dans "Rabbi Jacob", c'est bien à moitié nu que Robert fit l'essentiel de sa carrière, qui nous ramène au bon vieux temps du catch et de Roger Couderc.
Culturiste puis catcheur, un temps entraîné d'ailleurs par Lino Ventura, Robert Duranton qui nous quitta en 2005 à 78 ans était surtout une beauté, parfaitement proportionnée (forcément) et parfois un peu coquin.
L'occasion est trop belle pour ne pas vous livrer certains clichés glanés depuis des lustres et qui attendaient sagement leur heure dans la lumière. Illustrations :
Posé sur son rocher, Robert a l'air bien. Laissons-le. Suave monsieur.
2 commentaires:
Ben, même sans slip, il ne nous inspire guère, ce Bobby...
ce n'est pas un monsieur pour Mirabelles
Enregistrer un commentaire