Oeuvre certainement la plus connue de son auteur, le peintre allemand Caspar Friedrich, et tarte à la crème surgissant dès qu'on évoque le romantisme en peinture, la toile intitulée en français "Le Voyageur contemplant une mer de nuages" et parfois, lorsque la place manque, "L'Homme contemplant une mer de brume" inspire une grande sérénité que nous nous dépêchons d'aller ressentir dès que nous sommes à Hambourg. Car c'est là qu'elle est exposée.
Comme tout ce qui a aujourd'hui un statut franchement iconique, il est possible de posséder chez soi ou sur soi un "Voyageur", sous des formes variées : poster, horloge, coque pour portables et même des choses plus surprenantes ou définitives que nous n'avions pas vu venir.
Mais même dans les deux cas ci-dessus, la toile de Friedrich reste la toile de Friedrich et le voyageur continue éternellement de contempler sa mer de nuages, sans aucun espoir d'embellie.
Cela ne pouvait évidemment pas durer et il semblerait que le "Voyageur" ait aujourd'hui tendance à contempler n'importe quoi, faire n'importe quoi, voire à être n'importe qui. Illustrations :
Voilà pourquoi nous pouvons affirmer que plus aucun sommet n'est sûr et que la contemplation n'est plus ce qu'elle était.
Par contre, et heureusement, les collines prennent toujours vie au son de la musique grâce aux chansons qu'elles chantent depuis des milliers d'années et ça, c'est rassurant.
2 commentaires:
Après la kölsch, la Reeperbahn... Vous êtes surprenant.
Vous comprenez donc les Soeurs Kessler en vo ?
:) Surtout une...
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