lundi 31 mars 2014

La fin du Quizz de Valentine.





















Mais qu'il est doux de vérifier que vous connaissez, suaves visiteurs, vos classiques. L'alitée était bien Ethel Merman dans "Airplane", sa dernière apparition au cinéma qui ne trompa pas Daisy Gamble. 

Daisy, vous voyez votre nom en noir sur gris sur Soyons-Suave et recevez nos plus chaleureuses félicitations. Valentine nous fait savoir qu'elle vous embrasse. Vous voilà couverte d'honneurs et d'affection. Mais que voilà un joli lundi. 


































Sorti en 1980, "Airplane" également appelé "Flying high" ou "Y a-t-il un pilote dans l'avion ?" était une réaction salutaire à l'invasion des films catastrophes impliquant des avions et qui terrorisèrent copieusement les spectateurs des années 70. 

Pourtant, c'est le scénario d'un film de 1957, "Zero Hour !" que les frères Zucker et Jim Abraham pompèrent allègrement, n'en changeant pratiquement rien. Le voir aujourd'hui en connaissant par cœur "Airplane" est d'ailleurs une expérience assez troublante. Et si les scénaristes purent autant s'en inspirer, c'est que le film était produit par la Paramount, qui produisit également "Airplane" et sans s'en plaindre. D'un budget de 3 millions, le film en rapportant plus de 80 en première exclusivité. C'est ce que l'on appelle une jolie culbute. 



A 72 ans, Ethel Merman, prouvant au passage un sens de l'humour qu'on n'aurait pas forcément deviné, faisait donc là sa plus courte apparition dans un film et sa dernière, elle disparaîtra en 1984 des suites d'un cancer du cerveau.

Mais elle ne fut pas la seule à venir faire coucou dans ce qui aurait pu être un flop retentissant, après tout les trois réalisateurs n'avait encore rien fait si ce n'est écrire "The Kentucky fried movie" réalisé par John Landis en 1975. Parmi tous les gens qui se promènent dans "Airplane", en plus d'Ethel bien sûr, savourons l'apparition de Maureen McGovern en nonne chantante très "Airport 75", Maureen qui prouvait, elle aussi, qu'elle savait rire, étant en quelque sorte miss Film Catastrophe pour avoir chanté les génériques de "L'Aventure du Poséidon" et "La Tour infernale".




















Ah. C'est bon de savoir rire.

Une dernière chose : lors de sa sortie en France, la scène avec Ethel Merman fut d'abord coupée, les distributeurs considérant que ce gag n'évoquerait rien au public hexagonal. Pardonnons leur, ils ne savaient pas ce qu'ils faisaient. Et maintenant dansons !

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