De toute évidence, nous étions les seuls à ignorer que sir Anthony Hopkins, au cours de sa longue et prestigieuse carrière, avait été amené à jouer Quasidomo dans l'une des 345, hors continent asiatique, adaptations de "Notre Dame de Paris". Nina, elle, le savait, du moins c'est ce que nous avons cru comprendre, de même que Daisy Gamble et l'Anonyme.
Passant sur les messages parfois obscurs et les réponses en devinettes..., nous pouvons tout de même faire briller les noms de Nina et de Daisy en noir sur gris cette semaine sur Soyons-Suave, et croyez-nous, c'est du travail de faire briller sur du gris. Un conseil cependant : ne surestimez pas notre capacité à lire entre les lignes. Le lundi soir nous sommes souvent fatigués...
Avec tout de même l'appréhension de perdre dans la seconde une grosse poignée de visiteurs, avouons l'inavouable : Anthony Hopkins nous laisse totalement indifférents, malgré une carrière qui s'étend sur presque 50 ans, des récompenses qui ont du le conduire à louer un petit entrepôt au Pays de Galles et quelques rôles iconiques.
Nous n'en tirons aucune fierté, nous ne lui voulons par ailleurs aucun mal, disons que souvent nous nous endormons systématiquement avant la fin de ses prestations et pratiquement dès sa première apparition dans le cas d'un film en costumes. Et c'est de l'ordre de l'inexplicable, car l'ennui nous saisit, même dans ses projets destinés vraisemblablement à payer les études de la petite ou financer la rénovation de sa chaudière.
Il y a des gens comme ça, qui auront beau essayer de vous séduire, rien n'y fera. Et cela explique en partie notre silence poli lors de la disparition de Philip Seymour Hoffman, et pourquoi nous n'avons jamais voulu regarder "Dragon rouge" qui, avec le pouvoir du Valium, les réunit sur le même écran.
Nous ne nous étendrons donc pas sur Anthony, ou alors simplement pour évoquer sa carrière musicale qui immédiatement nous semble presque plus excitante que sa filmographie. Car cet homme est un génie méconnu de la mélodie, qui a composé une valse pour André Rieu et placé un single dans le top 100 britannique. C'était en 1986 et si vous pouviez nous réveiller à la fin de la vidéo, vous seriez bien aimables.
Comprenez donc que nous nous penchions plutôt sur sa partenaire dans "Hunchback" et un autre mystère : Lesley Anne Down. Reine de beauté alors qu'elle n'avait que 15 ans, Lesley Anne sera la révélation de la série "Upstairs Dowstairs", l’ancêtre de "Downton Abbey" avant de partir pour Hollywood et de tourner aux côtés de Kirk Douglas, Sean Connery, Lawrence Olivier ou Donald Sutherland.
Plus belle qu'Elizabeth Taylor dans "Little night music", faisant chavirer Harrison Ford ou Burt Reynolds au tournant des années 80, star enfin de l'inusable "Nord et Sud" en 1985, nous retrouvons en 2003 Lesley Anne dans "Amour gloire et beauté" où elle restera coincée pendant presque 10 ans. Et nous nous demandons donc "Why ?".
La réponse est à la fois simple en même temps qu'un cas d'école : Lesley Anne, dans l’inconscience de sa célébrité naissante, commit une erreur : "Sphinx", de Franklin Schaffner, en 1981, le seul film mettant en scène un personnage principal archéologue capable de rivaliser avec "Allan Quatermain et les mines du roi Salomon" dans la catégorie du film qui "n'aurait jamais existé si Indiana Jones n'avait pas gagné 343 millions de dollars".
Il ne fallait pas tourner "Sphinx", tout comme il ne fallait, ni refuser "Basic Instinct", ni "Les oiseaux se cachent pour mourir". Car c'est alors la spirale infernale : "Dallas", "Sunset beach" et enfin "Amour Gloire et Beauté".
Une dernière chose, si nous aimons beaucoup Lesley Anne Down, nous aimons tout autant sa fille, une comédienne tout à fait prometteuse et qui a emprunté le charme de sa maman à défaut de son patronyme : Toni Collette.
Ah ce n'est pas sa fille ? Ecoutez, au temps pour nous parce que vraiment...
5 commentaires:
Vous n'êtes pas très gentil sur la fin mais vous avez raison sur la carrière de Lesley Anne Down... Elle était si bien dans "La Grande Attaque du Train d'or"... Upstair-Downstair indeed
J'aimerais savoir comment nos perspicaces z'amis ont trouvé qu'il s'agissait de Anthony Hopkins. Connaissaient-ils le film ? L'ont-ils reconnu sur la photo ? Google images a-t-il été efficace ?
Bruno, si l'image était bien "Google image safe" (nous avons vérifié, vous pensez...), on nous a signalé que la recherche "Quasimodo acteur" menait immédiatement à Anthony Hopkins :)
Merci So-Su (je peux vous appeler So-Su ?) je comprends mieux alors la rapidité avec laquelle la réponse fut trouvée.
J'ai été absent un moment mais j'avoue avoir reconnu son regard sous le masque ( même avec un seul œil): ça m'apprendra !
Sinon, vous êtes cruels :" plus belle que Liz Taylor dans A Little Night Music" ...
Bizarrement, je suis assez d'accord avec vous en ce qui concerne le parallèle entre elle et Tony Colette ( mais ça n'est un compliment pour aucune des deux !).
Pruneauxyz.
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