Noir et sans sucre pour nous, merci... Ah c'est du déca ? Alors juste un sucre... non, non, sans café ! Merci.
samedi 30 novembre 2013
L'idée collection du weekend.
Parce qu'on ne peut pas éternellement décoller des timbres et empiler des boites de camembert, "Soyons-Suave weekend" vous propose de temps à autre de suaves idées à collectionner, de quoi occuper votre temps libre et épater vos amis tout en restant suave.
Bientôt Noël (si si, le compte à rebours a bel et bien débuté) et donc l'occasion de se faire plaisir. Voilà pourquoi l'idée collection du weekend délaisse momentanément les petites choses rigolotes et peu onéreuses qu'on peut éventuellement offrir pour les petites choses rigolotes mais hors de prix qu'on pourra éventuellement suggérer pour soi-même.
Les plus judicieux d'entre vous noteront qu'une fois de plus, l'idée collection se double d'une proposition d'activité, comme il y a quelques semaines la peinture sur pièces. Aujourd'hui : brodons des photos.
Maurizio Anzeri est un artiste italien mais résident à Londres qui, depuis 2010, a entrepris de réunir ces suaves activités que sont la broderie, la sculpture et la photographie. Mais comprenant très tôt qu'il n'était pas multitâche, il a décidé en fin de compte de broder des photos déjà prises, en leur donnant ainsi du volume. Broderie, photographie et donc sculpture. Quel génie !
Si nous louons cet homme aujourd'hui, c'est qu'il est résolument "Soyons-Suave" : il trouve ses photos dans des vide-greniers, possède un budget fils et aiguilles conséquent mais qui ne dépasse pas le PIB du Turkmenistan et sait comment occuper suavement ses journées. Illustrations :
Croyez-nous : collectionner les photographies brodées de Maurizio Anzeni est à considérer, à la fois comme un placement et comme la preuve de votre suavitude : elles sont de plus de taille raisonnable (généralement une vingtaine de cm) et ne valent (pour l'instant) qu'une poignée d'euros (environ 3000, d'accord, c'est une grosse poignée).
Maurizio Anzeni est en ce moment exposé à la galerie Saatchi de Londres ce qui n'est pas forcément une bonne nouvelle pour le collectionneur mais une excellente chose pour son agent. Il se diversifie en collaborant avec des magazine et des couturiers. On lui doit un sac en édition très très très très limitée pour Fendi. Ne serait-ce pas déjà trop tard ?
Voilà pourquoi au cas où, vous pouvez, suaves visiteurs, tenter de vous rabattre sur Julie Cockburn, avec douceur et gentillesse, bien sûr, qui, elle-aussi, détourne de vieilles photos mais en y collant des pastilles. C'est frais, c'est un peu enfantin, c'est en fait très atelier feutrine.
Ah ! On nous signale qu'elle aussi, brode...
Vous avez donc deux options, deux raisons de vous lancer et finalement deux raisons d'être heureux.
C'est samedi : soyons musical !
Suaves visiteurs, cette semaine, les mp3 du weekend ont décidé de plonger leurs yeux dans le bleu profond de ceux de Frankie alias la Voix d'or alias "J'ai un jour épousé un garçon" alias "non je ne connais pas Tony la Matraque" alias Wonder Moumoute alias évidemment le seul, l'unique Frank Sinatra.
On en pensera ce qu'on voudra, Sinatra... et le simple fait d'écrire ce nom résume tout... est un monument de suavitude dès qu'il ouvre la bouche et se met à chanter. Et nous ne voyons pas très bien ce qu'on pourrait demander d'autre à quelqu'un qui est justement chanteur. Avec Frank on comprend le swing, avec Frank et sa diction on a enfin l'impression d'être bilingue. Frank for ever.
Ne l'oublions pas, Frank Sinatra fut le premier chanteur à déclencher des émeutes, à faire s’évanouir les foules et à rester des semaines et des semaines en tête des hit-parade. N'oublions pas non plus que ses plus gros succès, Frank les eut entre 1940 et 1946 quand il était chanteur d'orchestre. Qu'en 1966 il redevienne numéro 1 avec "Strangers in the night" tenait du miracle. Qu'il le soit encore l'année d'après avec "Somethin' stupid" ne tenait plus à rien de concret. Frank sinatra est un être métaphysique.
Un petit tour sur n'importe quel site de vente de musique vous prouvera la chose suivante : il n'est pas chose facile que de composer un best of de Sinatra, à moins d'envisager un coffret et des frais de port astronomiques, vu le nombre de chansons qu'il a enregistré et qui lui est associé. Et pourtant, certains se sont essayés au répertoire, avec plus ou moins de bonheur. Ce sont les mp3 du jour.
Comment chanter Frank Sinatra ? Comment reprendre ses succès immortels ? En les détournant ? En les copiant ? A vrai dire toutes les techniques se valent dans la mesure où elles sont pratiquement toutes vouées à l'échec.
Nous tenions cependant à saluer les braves et inconscients artistes qui se sont un jour dits : "Tiens ! Et Fly me to the moon" ou "Et pourquoi pas I've got you under my skin ?". Nous les serrons tous très fort dans nos bras même si pour certains, il est un peu compliqué de faire le tour... Comment saviez-vous que nous parlions de Violetta Villas ?
C'est amusant, déroutant, on retrouve même quelques versions originales d'avant Frank, on y retrouve même l'incroyable sur Soyons-Suave, Robert Smith des Cure et nous pourrions y passer des heures mais nous ne voudrions pas non plus vous faire louper le marché. Voici donc 12 tentatives pour faire oublier l'inoubliable, 12 causes perdues mais oh so suaves...
1. Violetta Villas - Strangers in the night
2. Georgie Auld - All or nothing at all
3. Peggy Lee - Somethin' stupid
4. Bobbi Martin - One for my baby
5. Robert Smith - Witchcraft
6. The Mike Sammes Singers - Let's get away from it all
7. The Four Seasons - I've got you under my skin
8. Grethe Ingmann - En Sommervind (version originale de "The summer wind"
9. Ray Conniff - You make me feel so young
10. The Kissin' cousins - It was a very good year
11. Nicoletta - Il ne me restera rien ("Fly me to the moon")
12. Bette Midler - Strangers in the night
Et pour télécharger tout cela au format zip, vous savez comment faire.
Vous n'allez tout de même pas sortir en cheveux ?
Ce n'est pas parce que nous sommes samedi qu'il ne faut pas faire un effort. Elizabeth Montgomery montre l'exemple et propose l'option "Soyons Mods".
Bienvenue dans "Soyons-Suave weekend" !
Comme chaque samedi (ou presque...), Soyons-Suave devient "Soyons-Suave weekend", c'est à dire la même chose mais en plus "fin de semaine", un supplément détente qui vous permettra, sans erreur, d'affirmer que, oui nous sommes samedi, crévindiou nous sommes dimanche.
Et au programme de ce quatre vingt treizième numéro : des chapeaux, une touche Brazil, une idée repas, de la mode, des mp3 qui revisite la voix d'or, l'Infirmière du dimanche, une promenade, une idée collection émouvante, une caresse, 90mn offertes sur un plateau et du café.
De belles histoires, de douces musiques, de chatoyantes couleurs pour vos yeux. C'est le weekend. C'est "Soyons-Suave weekend" !
vendredi 29 novembre 2013
Pour le plaisir.
Soyons-Suave est heureux de vous offrir une Belle de Jour, peut-être un rien ordinaire.
Connaissez-vous Jean-Michel ?
Impossible d'envisager finir la semaine sans notre cher ami Jean-Michel, qui chaque vendredi, partage avec nous, et le monde, les plus suaves clichés de son album photos.
Jean-Michel, 19 ans, ne comprend rien au basketball.
Et maintenant dansons !
Quelle drôle d'idée, pour Duffy, de ressortir "Mercy" presque 6 ans après... Oh sommes-nous distraits, c'est en fait le nouveau Ben L'oncle Soul.
La question suave du jour : mais comment vont les caniches ?
Eh bien dans l'ensemble ils vont bien... toujours un léger problème d'haleine... mais sinon ils vont bien.
Cela veut dire que vous n'avez pas reçu leur carte ?
Julie Andrews présente l'Instant Fourrure de Soyons-Suave.
C'était l'Instant Fourrure de Soyons-Suave.
Le Brushing du jour.
Parce qu'on n'a jamais assez de hauteur, de laque et d'anglaises, revisitons les plus suaves créations capillaires.Et pour cette cinq cent douzième édition, Anita Ekberg présente le modèle intitulé "Le Brunehilde".
mercredi 27 novembre 2013
Et maintenant chantons !
Les 30 dernières secondes sont absolument hystériques et irrésistibles... Et toujours vaillant à 88 ans.
La question suave du jour : qu'est-il donc arrivé à Ludmilla Tcherina ?
La chose nous a frappés ce weekend au beau milieu d'un essayage vestimentaire (l'esprit humain, parfois, quand même...) : on n'entend plus du tout parler de Ludmilla Tcherina !
Star incontestée des Ballets de Monte Carlo, étoile de Michael Powell, reine de la jet-set et accessoirement, auteur des bronzes monumentaux ornant le parvis du parlement européen de Strasbourg et l'entrée de l'Eurotunnel à Calais, elle semble avoir totalement disparu et n'apparaît plus dans aucune conversation. Alors que...
On nous souffle que la raison de ce silence serait en fait très simple : Ludmilla est morte, en 2004, à 79 ans.
Mais là, suaves visiteurs, il s'agit de la plus insignifiante excuse pour justifier qu'on ne parle plus de quelqu'un, non ?
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