samedi 4 mai 2013

L'idée collection du weekend.

Parce qu'on ne peut pas éternellement décoller des timbres et empiler des boites de camembert, "Soyons-Suave weekend" vous suggère de temps à autre de nouvelles idées à collectionner, de quoi occuper votre temps libre et éblouir vos amis tout en restant suaves. 


















Nous ne connaissons pas beaucoup de potiers, ce que, bien sûr, nous déplorons mais nous pouvons cependant citer un nom capable de procurer frissons et orgasmes à beaucoup d'amateurs de bon goût et de jet-set : Jonathan Adler, l'homme qui a tout compris, l'homme qui est arrivé au bon moment, l'homme qui tombe à pic. 

Pour ceux qui murmureraient cependant un "Jonathan qui ?", brève introduction : Jonathan Adler est né en 1966 dans le New-Jersey. Après des études d'histoire de l'Art et de poterie, il s'est égaré dans diverses activités avant de revenir à son amour de toujours : son tour. 

Une collection de vases pour l'ultra chic magasin Barney's de New York en 1993 va le propulser sur le devant de la scène. Il est aujourd'hui à la tête d'un empire de 19 magasins, d'un site web et de plus de 1000 points de ventes dans le monde. Il a redécoré le Parker de Palm Springs et possédera bientôt un comptoir aux Galeries Lafayette. 






















Encore jeune, encore beau et capable de monter un vase en crocs roses (!), Jonathan Adler a en fait anticipé la vague vintage dans laquelle visiblement se trouve toujours la planète et à décliné son savoir-faire un brin opportuniste dans... à peu près tout ce qui peut s'acheter dans un magasin. 

Jonathan Adler n'a donc jamais fait de 747 ou de TGV mais il propose de charmantes bougies, d'élégants portefeuilles, de confortables sofas, d'amusants coussins, de rigolos miroirs, d'étourdissants papier-peints, de farfelues boites de rangement, des lustres, des plaids, des poufs, des trucs, des machins, des bidules et des vases, beaucoup de vases, énormément de vases. Après tout c'est un potier. 


























Vous avez sans doute vu son soliflore "Banane" partout, c'est normal. 

L'idée géniale de Jonathan Adler est d'avoir prouvé une nouvelle fois que c'est dans les vieux pots, et vous connaissez la suite : au lieu de s'autoproclamer roi du nouveau vintage, Jonathan a déclaré que le temps était venu pour le "happy chic" devenu son concept, le design qui rend joyeux. Aucune référence au passé, tout est neuf, férocement contemporain mais tout nous dit vaguement quelque chose. Illustrations :




















Nous sentez-vous ironiques ? Détrompez-vous. Et nous sommes d'ailleurs prêts à jouer à Pretty Woman dans le premier venu de ses magasins, pour peu que Richard nous prête sa carte de crédit. Car Jonathan se mérite, Jonathan a sans doute beaucoup de frais. Vous l'aurez compris, Jonathan est cher, voilà pourquoi nous sommes heureux que Jonathan fasse aussi des stylo billes. 

Un plaisir n'arrivant jamais seul, il semblerait que Jonathan Adler soit aussi suave dans sa vie que le sont ses créations. En couple et marié depuis des années à Simon Doonan, directeur artistique des magasins Barney's (tiens tiens...), Jonathan ne peut donner une interview sans préciser que le grand bonheur de sa vie, en plus de son mari, est leur adorable petit chien nommé Liberace. Et nous ne trouvons aucun commentaire à faire. 


































Doit-on pour finir collectionner du Jonathan Adler ? Vous imaginez bien que la réponse est oui, sinon pourquoi cet interminable post ? Jonathan fait tellement de choses qu'il y en a forcément une pour vous et n'oubliez pas que ses créations ne sont pour l'instant pas disponibles en France. Collectionner dès maintenant du Adler, c'est un peu de l'ordre du "tout de suite ou jamais". 

Collectionner soit mais quoi ? Par où commencer ? Se diriger vers les pièces incontournables (les vases) hors de prix (les meubles) ou les curiosités ? Ce sont vers les dernières que, bien évidemment, vous vous élancerez, en recherchant, par exemple, son coussin "Mommie dearest", son miroir "faute de goût" et sa bougie à la tomate. 




















Et il est impossible que vous n'ayez pas un peu de place sur une étagère pour un pot à ustensiles "Prozac". De quoi redonner puissance et vigueur même à la louche la plus fatiguée. 


4 commentaires:

Anonyme a dit…

trop fort le soliflore banane !

★Bruno Lucas☆ a dit…

J'admire Adler depuis longtemps, bravo et merci pour le sujet le concernant. On peut même enlever "du" devant son nom de famille, on collectionne Picasso, on lit Proust, on mange bio, on écoute Mozart, on chante Dalida. Pas du.
En toute amitié,

soyons-suave a dit…

Mais on mange du saucisson. Jonathan est tellement entré dans nos vies qu'il est pour nous un nom commun Bruno...

soyons-suave a dit…

Ayatollah !