dimanche 2 décembre 2012

Soyons-Suave vous fait gagner 90mn






















Dans son immense suavitude, "Soyons-Suave Weekend" vous propose de gagner 90mn (c'est une moyenne) en vous présentant en 5 photos, un film un peu éloigné de nos préoccupations quotidiennes. Et comme nous vous en présentons les grandes lignes, et même la fin, vous pourrez vous abstenir de le voir mais pourrez cependant en parler. Ne dîtes rien, cela nous fait plaisir. 

Cette semaine, nous vous permettons d'économiser 8 heures de votre temps forcément précieux puisque nous avons regardé la première saison de la série "American Horror Story", c'est à dire 12 épisodes. Mais de quoi est-il question ? Voyons cela en 5 instants choisis.













Parce que monsieur a trompé sa femme avec une de ses étudiantes (il est psychiatre et enseignant) et que madame se relève difficilement d'une fausse couche (on ne connait pas son activité mais elle va mal), la famille Harmon fait ce qui semble logique en cas de crise : déménager de Boston à LA et acheter une maison victorienne.













Ils ne tardent pas découvrir que leur nouvelle maison a été le lieu de crimes atroces (en gros tous les précédents habitants sont décédés de mort violente) mais ils ne croient pas aux fantômes et que le voisinage est particulièrement agaçant, mention particulière à Jessica Lange et à sa fille trisomique, qui ne cesse de s'introduire dans la maison mais qui va rapidement mourir.

















L'apparition d'un mystérieux homme en combinaison de latex va compliquer le quotidien des Harmon puisque ce dernier a tendance à violer madame et à assommer monsieur dès qu'il en a l'occasion. Qui est-il ?  Le mystère ne dure pas bien longtemps : il s'agit du fils de Jessica Lange, par ailleurs patient de monsieur Harmon pour soigner ses pulsions meurtrières et petit ami de la fille Harmon. Il flirte donc avec la future demi-soeur de son futur enfant puisque madame Harmon est soudainement prise de nausées matinales !













En découvrant son cadavre dans les sous-sols de la maison qui par ailleurs hébergent un nombre assez conséquent de monstres en tout genre, la fille Harmon va  réaliser qu'elle est décédée (elle a cru se relever d'une tentative de suicide mais en fait non) et qu'elle est un fantôme, ce que sont finalement tous les gens qui l'entoure à l'exception de ses parents et de Jessica.













Heureusement pour l'adolescente, sa mère meurt en donnant naissance à des jumeaux (l'homme en latex est très fécond) et son père est tué par le fantôme de son ancienne maîtresse : la famille dysfonctionnelle peut enfin couler des jours heureux dans l'au-delà. Seul un des jumeaux survit et est récupéré par Jessica Lange, heureuse de pouvoir s'occuper de l'Antéchrist puisque né d'une humaine et d'un fantôme mais comme tout le monde le sait. Fin.

Comme vous le savez peut-être, "American Horror Story" est née de l'imagination féconde des producteurs de Nip/Tuck et du créateur de Glee, ce qui assure à la série son lot assez conséquent de scènes de sexe, de vulgarité et d'invraisemblances scénaristiques. Car oui, on peut mettre en scène des fantômes et suivre une certaine logique. Ce n'est pas le cas ici mais ce n'est pas véritablement important.



















Les intérêts de "American Horror Story" sont en fait triple, avec, très au-dessus des autres, l'homme en latex, star au moins des 8 premiers épisodes, ce qui n'a pas trompé la presse américaine qui lui a presque aussitôt accordé un certain nombre de unes. Nul besoin d'être fétichiste pour l'apprécier : il ne parle pas, ne surjoue pas et ne couine même pas lorsqu'il se déplace.

L'autre intérêt est incontestablement Dylan McDermott, qui incarne le père de famille, enfin un acteur qui accepte avec grâce d'incarner ce qui est toujours un plus dans n'importe quelle série ou n'importe quel film suave qui se respecte : l'homme qui n'a pas besoin de raison pour enlever sa chemise. Et dans cet emploi Dylan est formidable, allant même, alors que nous n'en demandions pas tant, jusqu'à tomber le pantalon. Pour le reste Dylan dort torse nu, se promène torse nu et chasse les fantômes torse nu. Dylan est un homme suave.


 Enfin, "American Horror Story" ne serait pas ce qu'elle est sans Jessica Lange, qui rafla pour cette première saison un Golden Globe et un Emmy et connait depuis (et grâce à "Grey Gardens") un sorte de renaissance. Elle doit reprendre le rôle de Barbara Stanwick dans l'adaptation cinématographique de "La grande vallée" et sera dans la nouvelle version de "Thérèse Raquin", reprenant vraisemblablement le rôle immortalisé par Sylvie.

Dans "American Horror Story", Jessica Lange est imparable. Elle est d'ailleurs une des rares rescapés de la première saison à être dans la seconde qui n'a aucune relation avec la première.















Si nous pouvons donner notre avis, il serait sans doute sage de regarder les 4 premiers épisodes et de s'arrêter là, la série progressant vers ce que nous pourrions appeler un grand n'importe quoi, de plus en plus éloigné du projet de départ : faire peur. Evidemment cette suggestion est stupide puisque comme tout plaisir coupable qui se respecte (une interview de Céline Dion, le beurre de cacahuètes, "Dynasty"), une fois la chose commencée, il est presque impossible de s'arrêter. 

D'après ce que nous avons pu voir, la seconde saison (et alors que la troisième vient d'être annoncée par la chaîne FX qui la diffuse) se déroule, après les thèmes de la maison hantée et de la grossesse due diable, dans un asile psychiatrique. Cela promet quelques blouses blanches, moultes cellules garnies et de nombreux traitements expérimentaux.













Cela promet surtout de très jolis effets spéciaux si on en croit les images d'une Jessica Lange en mère supérieure et facilement plus jeune de 20 ans que dans la saison 1. Tremblons ! 

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Ahhh,je la veux pour Noël ! ça va plaire aux enfants...
20 100

nouckey a dit…

Dylan McDermott ou Dermot Mulroney ?
https://www.youtube.com/watch?v=AEgL39WM6f8