lundi 5 septembre 2011

La fin du Quizz de Sophie.



Puisque notre dernier cliché mystère est parvenu à vous tenir en haleine pendant trois longs jours et trois longues nuits, le dernier Quizz des vacances, par le jeu du calendrier, est en même temps devenu le premier de la rentrée. Quelques secondes à peine avant la parution des indices, Céline de la Saga a démasqué James Caan. Elle voit donc son nom en noir sur gris cette semaine sur Soyons-Suave et reçoit nos plus chaleureuses et sincères félicitations. Céline, la persévérance paye toujours. Vous en êtes la preuve vivante.

A vous tous, suaves visiteurs qui avez tenté votre chance sans succès, nous disons : demain est un autre jour. L'échec d'un soir ne vaut que par la perspective du triomphe du lendemain. Vous aussi, peut-être un jour, aurez votre nom dans la lumière. Sinon cela peut également s'arranger par l'envoi, sous enveloppe, de votre code carte bleue.




S'il aura fallu attendre la sortie DVD de "Lady in a cage" pour qu'Olivia de Havilland voit enfin son visage en pleine lumière sur l'affiche (et non simplement ses jambes comme sur le poster original ou sa silhouette dans la pénombre pour la jaquette de la VHS), la simple sortie du film en 1965 suffit pour lancer la carrière tout juste frémissante de James Caan.


Incarnant pourtant un très vilain garçon, affublé d'un bas sur la tête et finissant quelque peu défiguré, il enchaînera les rôles jusqu'à ce qu'en 1971, Francis Ford Coppola, qui l'avait déjà dirigé dans "The Rain People" ne lui confie le rôle de Sonny Corleone dans "Le Parrain".

Il était au départ supposé jouer celui de Michael tenu finalement par Al Pacino, ce qui lui vaudra néanmoins une nomination à l'oscar et d'être élu "Italien de l'année", intéressant lorsqu'on est purement juif new-yorkais du Bronx.



Si une décennie fut douce à James Caan, ce fut incontestablement les années 70, au cours desquelles il joua peu mais bien, enchaînant, outre les "Parrains", des rôles physiques ("Rollerball", "Un pont trop loin"), des comédies ("La dernière folie de Mel Brooks", "1941"), un Lelouch et Barbra Streisand.



Peckinpah, Spielberg, Attenborough, Jewison, Ross sans oublier à nouveau Coppola : James Caan peut être fier de son cv, qui séduisit visiblement les demoiselles puisqu'il se maria deux fois en moins de 10 ans. Il recommencera la même chose dans les années 90. Et forcément nous nous interrogeons : et les années 80 ? Entre nous : elles ne furent pas faciles.



Sex symbol du nouvel Hollywood, James Caan sombra cependant dans une noire dépression coïncidant à peu près, mais c'est un hasard, aux deux mandats de Ronald Reagan comme président des Etats-Unis. De 1981 à 1987 (ce qui est pratiquement, autre hasard, la durée du septennat Mitterrand), il accusa une situation familiale difficile, des divorces, des décès et une légère addiction à la cocaïne pour expliquer son retrait des plateaux sur lesquels il ne revint qu'à la demande de Coppola pour "Les jardins de pierre".

Depuis il est indéniable que le rythme a repris : une quarantaine de film en 20 ans, un rôle inoubliable dans "Misery" et une rente grâce à la télévision et la série "Las Vegas" qu'il quitta cependant l'année dernière, laissant sa place à Tom Selleck.


Il existe une production James Caan dont nous n'avions guère entendu parler et que les hasards du web ont mis sous nos yeux : son fils Scott, qui débuta dans le rap avant de décider de mettre ses pas dans les pas de son père. Scott n'a pas encore une filmographie bouleversante mais à 35 ans, il ne désespère pas et peut toujours compter sur la photographie (sa passion) afin d'occuper ses éventuels jours de chômage.

Depuis l'année dernière, il participe à l'excitante tentative de ressusciter la série "Hawaï Police d'Etat" qui se démarque de l'originale en mettant plus l'accent sur l'aspect hawaïen que policier c'est à dire plus de maillots et moins d'armes à feu. Il y semble très à l'aise. Papa peut être fier. Il est toujours suave d'avoir des enfants qui réussissent.



2 commentaires:

Anonyme a dit…

"MitterRanD" ;o)

Bruno

soyons-suave a dit…

Merci Bruno, nous corrigeons de ce pas...